Francis n'avait pas toujours envie de devenir la République Française. Il comprenait l'importance d'être une nation et qu'il devrait bientôt prendre le flambeau du vieux France. Seulement depuis sa tendre enfance, il rêvait de travailler dans la mode. Vêtements, décoration, peu lui importait. Avant d'entrer à l'Académie, il s'était inscrit à une grande école de mode en France. Puis il avait vu ses rêves disparaître. Satané endroit qui l'empêchait d'exprimer pleinement son potentiel. Il suivait les cours de calculs de PIB avec un ennuie total. Les seuls cours qui l'avaient vraiment allumés, c'était ceux d,arts. Encore une fois, ce n'était que théorique, pas de pratique. Il peignait un peu avec Féli dans leurs temps libres. La seule endroit où il pouvait vraiment faire ce qu'il voulait, c'était leur chambre. Son petit lapin le laissait décorer, sans rechigner ou presque. Bon, il avait mit son pied par terre quand il avait voulu mettre un faux volcan constamment en éruption dans leur chambre pendant sa phase hawaïenne, mais après réflexion, l'idée de mettre une décoration qui expulse environ un mètre cube de cendre par jour, ça serait pénible à nettoyer.
En se promenant dans le centre d'achat cette journée là, Francis avait dû admettre que la pêche n'avait pas été si bonne. Il cherchait toujours LE bibelot parfait pour accompagner sa superbe lampe en papier. Soudainement il s'était rappelé d'un détail subtil mais important : la meilleur place pour trouver des décorations chinoises serait... dans le cartier chinois !! Prenant son colocataire/petit ami/ennemie/fuck friend par le bras, il l'avait entraîné vers le dit cartier. Entrant dans la première boutique croisée, le Français prit comme résolution de ne rentrer à l'Académie que lorsque le bibelot parfait soit entre ses mains. Heureusement, il y avait environ 200 boutiques dans le coin !
Trop emporté par les superbes conseils du vendeur, le blond fit une erreur assez grave : oublier la présence de son bibelot le plus précieux : Arthur. Lorsqu'il sentit un tiraillement sur sa manche et entendit la voix penaude de l'amour de sa vie, la présence de l'autre tomba comme une tonne de brique. Se retournant avec son plus beaux sourire colgate, le Français embrassa le front d'Arthur, ronronnant de sa plus belle voix.
- Tu as raison mon petit lapin. C 'en est assez de cette boutique. Allons dans une autre !
Faisant demi-tour et laissant le vendeur estomaqué planté derrière eux, le blond entraina son petit ami hors de la boutique. Un fois dehors, ses yeux experts scannèrent l'endroit à la recherche de la prochaine boutique qu'il honorerait de sa présence.