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 L’école buissonnière à l’anglaise! [Prussia]

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England / Arthur Kirkland
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MessageSujet: L’école buissonnière à l’anglaise! [Prussia]   L’école buissonnière à l’anglaise! [Prussia] Icon_minitimeSam 11 Déc - 22:18

Vous est il déjà arrivé de vous réveiller un beau matin, et après avoir à peine commencé votre journée, souhaite que vous ne vous êtes jamais levé ?

Et bien ce n’était vraiment pas le cas d’Arthur ce matin! Pourtant… ce n’est pas comme si sa journée se déroulait comme prévu.

Tout avait commencé avec un réveille assez brutal. Le vacarme que pouvait faire les membres de sa famille, dès le levé du soleil, était assez incroyable. Donc dès sa sortie de son lit, Arthur était de mauvaise humeur. L’école lui était devenue pénible.

Il sortit assez rapidement de l’aile Anglo-Saxonne, après avoir enfilé un jeans et un chandail ample avec l’union Jack dessus. L’anglais s’empara de son coat et un foulard, tout en évitant de se faire remarquer. Il voulait éviter sa mère à tout pris… Il avait une rage intérieure incroyable envers les professeurs ces temps-ci. Et il ne souhaitait particulièrement que cela retombe sur sa mère.

Vagabondant dans les corridors, il sauta le petit-déjeuner. Il fessait beau, il avait la journée devant lui. Sa bonne humeur recommençait à revenir, mais elle le quitta bien rapidement lorsqu’il se rappela qu’il avait cours en matinée.

Les professeurs étaient devenu incompétent à ses yeux, les cours, eux, inutiles. Il avait un haut les cœurs, à l’idée d’aller perdre son temps en classe. Et présentement, Arthur commençait sérieusement à en avoir mare.

Un sourire naquit sur ses lèvres. Un mauvais sourire.
Et bien si l’école était une perte de temps, pourquoi y aller?

Il partit vers le centre commercial avec la firme intention de ne pas aller à ses cours. De toute façon, ce n’était vraiment une bonne idée pour lui d’y aller. Il risquait de se laisser aller et se fâcher après ses enseignants. Et alors, il ne pourrait retenir ses paroles. Oui définitivement, ne pas aller en cours était la meilleure des idées.

Il surveillait bien ses alentours. Il ne fallait pas se faire remarquer, son cours allait commencer. Et les couloirs se fessaient de plus en plus vide. Bientôt plus aucun élève n’était présent. L’adrénaline commençait à monter. À tout moment, Arthur pouvait tomber sur un surveillant et se ramasser dans le pétrin. Il retombait en adolescence. Son esprit rebelle prenant le dessus.

Tout allait bien jusqu’à ce qu’il entende du bruit venant d’à côté. Mmmmh ca pouvait aussi bien s’agir d’un professeur donc de danger ou d’un autre élève qui cherchait à sauter ses cours donc un allier. L’anglais préféra la joué sécuritaire, même s’il était curieux. Il se cacha un peu pour observer le nouveau venu.

Son sourire s’élargie assez rapidement. Ce n’était pas simplement un autre élève, c’était son ancien compagnon de buveries : Girlbert Beilschmidt.


-Tiens, tiens, si ce n’est pas ce cher Prussia… Mais qu’est ce que tu fais à traîner à l’heure des cours? Est-ce que tu serais en train de faire… l’école buissonnière?


Son ton était ironique Et il ricana un peu après avoir fini sa phrase. Sa journée allait être beaucoup plus intéressante qu’il ne l’avait pensé au départ.


Dernière édition par England / Arthur Kirkland le Sam 5 Fév - 23:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L’école buissonnière à l’anglaise! [Prussia]   L’école buissonnière à l’anglaise! [Prussia] Icon_minitimeDim 12 Déc - 0:09

C'était un plan parfait! Personne ne pourrait se rendre compte que le Awesome Prussia n'était pas là. Il était trop furtif pour qui que ce soit de se rendre compte qu'il n'était pas en cours. Bien qu'il avait essayé d'inviter France et Spain avec lui, les deux ont préféré rester, l'un pour "mater" les autre étudiants, entre autre England qui était dans le même cours que lui, et l'autre qui était trop "vedge" et décida de faire une sieste pendant le cours. Mais ils l'ont rassuré en disant qu'ils veilleraient au fait que personne ne découvrirait son absence. Donc aujourd'hui, ça serait le Awesome Gilbert et les petites chinoises du China Town juste à côté de l'école. C'était la seule place qui avait un bar qui ne cartait pas, l'air de rien il était encore mineur.

Pour être sur qu'il ne se fasse pas prendre, il fallait à tout prix éviter le couloir des profs. Même si ces sadiques sont occupés à faire leurs tests pour la semaine des examens, c'était trop risqué de tomber nez à nez avec l'un d'entre eux, surtout s'il rencontrait Aztèque sur son chemin. Il n'osait même pas imaginer ce que ce tyran pourrait lui faire. Se tenir loin des couloirs de classes était aussi une très bonne idée. Le choix de passage était donc très limité. Il restait un endroit où personne ne serait et qu'il n'aurait pas besoin de faire un détour par les dortoirs. C'était le couloir des clubs. Tous les élèves étant dans leur cours, les locaux de clubs seraient donc vides. C'est donc prudemment qu'il s'aventura dans l'école déserte.

Il avait réussit à passer la majeur partie de l'école sans se faire remarquer. Il y était presque, la porte n'était plus très loin maintenant. Aucun chance qu'il se fasse prendre à ce point, c'était évident qu'il était trop Awesome pour que quelqu'un s'aperçoive de sa fugue.


-Tiens, tiens, si ce n’est pas ce cher Prussia… Mais qu’est ce que tu fais à traîner à l’heure des cours? Est-ce que tu serais en train de faire… l’école buissonnière?

Il figea d'un seul coup. Tout était fichu, il avait bel et bien reconnu la voix qui lui avait adressé la parole. Pourquoi d'entre tout le monde il fallu qu'il tombe sur celui qui le corrigeait sans cesse, pourquoi fallait-il que England le voit faire le mur. Il tourna sa tête très doucement, ayant un regard frustré mélangé avec de la crainte.

-A-ah! Si ce n'est pas ce cher England…He he he, dit-il avec un petit rire nerveux.

Il ne voulait même pas entendre la réponse que le british lui donnerais. Cette fois-ci, même s'il avait très envi d'agacer son vieux compagnon de beuverie, il avait encore plus le goût d'aller s'amuser en ville comme il l'avait prévu. Ses choix étaient donc rester et emmerder England, ou courir pour le semer.



Il prit ses jambes à son cou et courra hors du campus. Il était dans dans la petite forêt qui était à côté de la cour. Il n'était pas loin de la barrière qui séparait le territoire de l'académie et celui de la ville.

Tout allait comme prévu


-England ne sera jamais assez rapide pour rattraper le Awesome moi, kesesesese, dit-il en ricanant, toujours en train de courir en regardant en arrière pour être sur que le gentleman ne le suivait pas.
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MessageSujet: Re: L’école buissonnière à l’anglaise! [Prussia]   L’école buissonnière à l’anglaise! [Prussia] Icon_minitimeDim 12 Déc - 18:49

L’albinos n’avait pas l’air particulièrement charmé de le voir. Ce qui n’apporta à Arthur qu’encore plus de plaisirs. Mené la vie dure à Francis et ses deux meilleurs amis était une partie de plaisir pour le british. De plus ce n’était pas n’importe le quel des trois qu’il avait à faire aujourd’hui, mais bien à Prussia : l’égocentrique du trio! Et probablement le seul qu’Arthur était capable de gérer. Lui au moins restait toujours fidèle à lui-même. Il s’aimait, se trouvait génial, rien de plus. France, lui, était incompréhensible. Il disait l’aimait, mais passait la majorité de son temps à tout faire pour lui déplaire. Tandis que l’espagnol était un imbécile heureux qui rendait toutes ses actions complètement imprévisibles.

-A-ah! Si ce n’est pas ce cher England… He he he

Définitivement, il était content d’avoir affaire à l’allemand et pas à un autre en ce moment. La compagnie de l’autre était la bienvenue, après tout manquer les cours seul finissait toujours par être ennuyeux. Alors qu’avec Gilbert comme accompagnateur, il était sur de ne pas s’ennuyer une seule seconde.

-Tu sais normalement je devrais tout dire au directeur, mais aujourd’hui je me sens d’âme géné… HEY! ATTEND! REVIENS ICI TOUT DE SUITE BEILSCHIDT!

Quand je vous le disais qu’il ne pourrait s’ennuyer avec l’albinos. Il n’avait même pas fini sa phrase que l’autre avait décampé. Il était partie à toute vitesse vers la forêt. Arthur n’avait pas une seconde à perdre, il savait bien que l’autre étudiant était plus en forme que lui et qu’il le ne pourrais pas le suivre bien longtemps avant que l’autre le sème.

Il ne prit même pas le temps d’hésiter et partit vers l’allée principal et la longea derrière la haie de cèdre. Avec le nombre de fois ou l’anglais c’était enfuit de la place plus jeune, il s’avait que la méthode la plus rapide, mais aussi la plus dangereuse, était l’entrée principale même. Arrivée à la barrière, il devait maintenant trouver Gilbert! Il se remit donc à courir tout en suivant la barrière et en regardant partout dans la forêt pour être certain de ne pas le manquer.


-Et si, je m’étais trompé… peut-être qu’il court beaucoup plus vite que moi et qu’il est déjà de l’autre côté de la barrière? Se chuchota-il tout lui-même. Il détourna son regard quelque secondes pour vérifier s’il ne pouvait pas voir l’albinos l’autre côté de la barrière.

Ce fut seulement quelques secondes, mais s’en fut assez pour que les deux étudiants fassent un face à face, ou plutôt un côté à face, les deux ne regardant pas devant eux… En tout cas, peu importe le comment, le résultat fut qu’ils tombèrent tout les deux par terre, après un choc assez brutal.

-Aïe… ma tête…

Sa tête lui faisait mal, il était à bout souffle et était légèrement sonné. Et se redressa doucement, mais il ne put se relevé complètement à cause d’un pois pesant sur lui. Il ouvrit péniblement les yeux. Et aperçu un tas poilu blanc à 3 cm de son visage…

-AH! PRUSSIA!!!

Il ne perdit pas une seule seconde, manquerait plus que l’allemand se réchappe. Il se redressa complètement en poussant l’autre sur le sol et embarqua sur lui. Il était maintenant à cheval sur ses jambes et tenait ses poignets.

-Bon maintenant… tu m’écoutes… okay? J’ai pas envi… de te recourir après…stupide albinos…


Il avait encore le souffle un peu court de sa course il fit donc patienter Prussia encore un peu.

-Comme je disais, AVANT que tu partes sans AUCUNE RAISON!!! Je me sens plutôt gentil aujourd’hui, je vais donc te laisser manquer tes cours.
Il prit une courte pause ici pour mettre de l’envase sur ce qui allait suivre. Mais en contre partie TU vas devoir ME servir de compagnie!
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MessageSujet: Re: L’école buissonnière à l’anglaise! [Prussia]   L’école buissonnière à l’anglaise! [Prussia] Icon_minitimeDim 12 Déc - 20:00

Bien sur, c'était évident que s'il ne regardait pas devant lui, l'albinos rentrerait dans quelque chose, ce qui ralentirait sa fuite. Le fait qu'il allait plutôt vite augmenta le choc de l'impact, mais en plus, l'obstacle était quand même assez dur. Il entraine dans sa chute l'objet en question et l'écrasant sous son poids par terre. La chute combiné avec l'accident l'avait sonné. Il ne voyait pas très clairement sur quoi il avait tombé, de plus cette chose semblait avoir la capacité de parler. Il espérait de tout son coeur que ce ne soit pas un professeur. Il avait du mal à distinguer la voix, il était encore sous le choc. Bien qu'il avait de la difficulté à garder son équilibre, l'allemand essaya tant bien que mal à se relever. En s'appuyant sur ses avants-bras, il se remonta doucement. Mais tout ses efforts se fut réduit à néant alors que la, visiblement, personne le repousse par terre, le rendant plus étourdit qu'il l'était. Il sentit la personne embarquer sur lui en lui tenant fermement les poignet au sol. vu le poids de celui-ci, ce devait être un étudiant, aucun doute.

-Bon maintenant… tu m’écoutes… okay? J’ai pas envi… de te recourir après…stupide albinos…

Ah! Ça y est! la voix avait fait retentir la cloche dans la tête de Prussia. Il ouvrit ses yeux et aperçut l'english à cheval sur son awesome corps. Il était à bout de souffle, tout comme son adversaire, mais il essaya tout de même de se dégager d'en dessous du blondinet. L'anglais avait l'avantage sur lui cette fois-ci, mais il se posa comment se fallait-il que England l'ait rattrapé aussi facilement. De toute façon, à quoi ça servait de savoir ça si ce n'était qu'il aurait quand même une retenue. L'albinos savait bien que son sort serait dans le bureau du dirlo, il avait un des pire rapporteur du dirlo sur lui. Il n'avait pas envi que ça se termine aussi facilement, alors il continua à se débattre sans relâche pour s'évader au plus vite. C'est alors qu'il entendit la vois essoufflé du british:

-Comme je disais, AVANT que tu partes sans AUCUNE RAISON!!! Je me sens plutôt gentil aujourd’hui, je vais donc te laisser manquer tes cours.

Quoi?! Avait-il bien entendu? Arthur Kirkland, l'élève qui le reproche sans arrêt, et qu'il ne manquerait aucune occasion de le dénoncer venait juste de lui dire "je vais te laisser manquer tes cours". Il s'arrêta de gigoter et regarda dans les yeux émeraudes de l'anglais. Voyant son regard, il y avait quelque chose qui suivait.

-Mais en contre partie TU vas devoir ME servir de compagnie!

"Of course", se dit-il. Il n'y avait rien de gratuit dans cette vie. C'était sur que le blondinet lui ferait payer son droit de passage. Par contre, sa demande le laissa perplexe. Arthur Kirkland allait "skipper" les cours?!

-Toi, tu veux que le Awesome moi...t'accompagne à l'extérieur de l'école?

Bien qu'il n'était pas en situation de narguer l'anglais, car il était toujours cloué au sol par celui-ci, il ne put s'empêcher de le faire.

-Mein Gott! Arthur Kirkland, l'élève modèle de l'école, va passer sa journée à MANQUER ses cours. Wow! Qui aurait cru qu'un Gentleman comme toit trainerais avec un rebelle de mon genre. T'as pas peur que ta réputation en prenne un coup? après tout, t'imagine à quel vitesse la rumeur va se propager quand je vais raconter ça à France et Spain.

Il eut un smirk au visage, très fier de sa réponse envers England. Il n'avait pas vraiment envi que le british lui colle au cul durant toute la journée, il avait envi de s'amuser, pas d'aller prendre du thé.Bien que celui-ci soit son ancien compagnon de beuverie, il savait à quel point England avait changé. Il n'allait donc pas lui rendre la vie facile. Son but était de déconcentrer assez England, pour que le Aweaome lui puisse partir en douce. Pour ça, il fallait d'abords le provoquer.
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MessageSujet: Re: L’école buissonnière à l’anglaise! [Prussia]   L’école buissonnière à l’anglaise! [Prussia] Icon_minitimeLun 20 Déc - 22:09

Arthur avait réussit à retenir assez bien le prussien jusqu'à date, même s'il se débattait. C'est seulement lorsqu'il mentionna le fameux: « je vais te laisser manquer tes cours » qu'il n'eut toute l'attention sur lui. Content de son effet l'anglais avait pu lâcher la bombe.

-Mais en contre partie TU vas devoir ME servir de compagnie!


Le british ricana mentalement, comment bien énerver un membre du bad touch trio? Simple lui imposer sa présence! … à moins que le membre ne soit pas Francis, puisque ce dernier trouverait probablement un moyen d'y prendre avantage, au plus grand malheur d'Arthur.

-Toi, tu veux que le Awesome moi...t'accompagne à l'extérieur de l'école?

L'albinos semblait très perplexe. L'anglais ne pouvait pas réellement lui en vouloir pour ça. En temps normal, il aurait probablement préféré aller chez le dentiste que devoir passer du temps avec Gilbert. Quoique en temps normal, il ne se serait même pas posé la question à savoir s'il avait envi de passer oui ou non du temps avec l'autre élève... Il aurait seulement dénoncé l'allemand au directeur. Mais le problème était qu'aujourd'hui, il ne sentait même pas d'humeur à parler à un prof sans lui lancer une insulte par la face, donc imaginer s'il avait eu le directeur face à lui.

C'est cette animosité envers le cadre étudiant qui l'avait remis dans son esprit rebelle. Alors l'idée de passer du temps avec le narcissique par excellence de l'école, ne lui semblait pas plus mal. Il se rappelais leur nombreuse sortie incognito le soir, où il allait boire jusqu'au petite heure, avant de revenir en douce à l'académie. Un sourire nostalgique prit place dans son visage.


-Qu'est qu'il y a de si étonnant à ça? On l'a fait bien plus qu'une fois étant jeune, non?

Il fit un rapide clin d'oeil à Prussia, mais étrangement l'autre ne semblait pas apprécié son humour. Il commença même à le narguer. Mais quel toupet vraiment! Il n'y avait probablement que l'albinos pour rire de son opposant alors que le dis opposant avait le dessus sur lui en le retenant sur le sol par son corps.


-Mein Gott! Arthur Kirkland, l'élève modèle de l'école, va passer sa journée à MANQUER ses cours. Wow! Qui aurait cru qu'un Gentleman comme toit trainerais avec un rebelle de mon genre. T'as pas peur que ta réputation en prenne un coup? après tout, t'imagine à quel vitesse la rumeur va se propager quand je vais raconter ça à France et Spain.


Arthur écouta attentivement le discours du plus jeune, même s'il avait mis un air blasé dans son visage. Manquerait plus que Gilbert croit qu'il lui faisait peur avec ses petites menaces. Sérieusement en ce moment son image était le dernier de ses soucis, alors que le prussien est raconté ça à gauche ou à droite, il s'en foutait pas mal. Peut-être bien qu'il allait le regretté plus tard. Il avait de forte chance que ça passe je-me-fous-des-conséquences-et-de-ce-que-je-fais soit assez courte et que cela, en effet, touche son image. Mais en y pensant bien, qui le monde allait il croire, lui, le parfait gentlemen et trésorier du conseille, ou une bande de fouteur de trouble de première qui s'amuse à partir des rumeurs (la plus part du temps fausses). Il n'avait pas grand chose à craindre, sérieusement.

Pour rentrer dans le jeu de Prussia, England prit un faux air outré très TRÈS exagéré.


-Oh, Dear! Mais tu as raison mon cher, quel affreux gentlemen je fais! Un rebelle dans ton genre va complètement ruiné ma réputation, je ferais mieux d,aller demander à Austria de m'accompagner! C'est beaucoup plus logique! Oui! Oui! Comme ça on va pouvoir aller magasiné ensemble des petites cuillères à thé, et...

Le british ne pus continuer tellement il riait. Et il s'il continuait de même, il allait perdre sa grippe sur Gilber toujours en dessous de lui. Donc il se dépêchât de reprendre et de continuer avec un sourire moqueur.

-Non mais plus sérieusement, tu crois vraiment que si j'ai décidé de ne pas aller en classe aujourd'hui, ma réputation m'importe tant que ça en ce moment?


Il desserra un peu sa prise, pour montrer à l'albinos qu'il voulait lui faire confiance, mais il le tenait toujours pour s'assurer qu'il ne parte pas.


-Allez! Soit Awesome et accompagne moi... en souvenir de nos anciennes beuveries! Et en contre partie... je paie la boisson!


Mmmmh ça changeait un peu ses plans, mais aller boire ne pourrait que lui faire du bien. Une chance qu'il avait beaucoup d'économie grâce à sa job de fin de semaine parce que ça allait probablement lui couter très cher, étant 2 grands buveurs, mais ça en vaudrait la peine pensait le british. Oui, c'était toujours très amusant et intéressant avec Prussia.
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MessageSujet: Re: L’école buissonnière à l’anglaise! [Prussia]   L’école buissonnière à l’anglaise! [Prussia] Icon_minitimeMer 22 Déc - 13:59

-Oh, Dear! Mais tu as raison mon cher, quel affreux gentlemen je fais! Un rebelle dans ton genre va complètement ruiné ma réputation, je ferais mieux d,aller demander à Austria de m'accompagner! C'est beaucoup plus logique! Oui! Oui! Comme ça on va pouvoir aller magasiné ensemble des petites cuillères à thé, et...

Le jeune allemand resta un peu perplexe quant à la réponse de l'anglais. Le prenait-il pour un gamin?! De plus, son petit jeu n'était pas très crédible. Gilbert offrit une de ses plus belles faces interrogatoire pour essayer d'envoyer un message au dit gentleman qu'il racontait n'importe quoi. Cependant, juste avant que celui-ci ne put terminer sa phrase, il éclata de rire. Le prussien avait du mal à suivre le british, pourquoi diable racontait-il tout ça pour ensuite lui rire en pleine face, se moquait-il de lui?!

Prussia senti la grippe se relâcher doucement autour de ses poignets. L'autre était tellement occuper à rire seul, qu'il ne se préoccupait même plus de retenir le fugitif au sol. C'était le moment idéal pour déguerpir, mais Arthur avait eu le temps de reprendre son sérieux durant le moment de réflexion de Gilbert. Le jeune anglais lui montra un sourire moqueur avant de continuer son monologue.


-Non mais plus sérieusement, tu crois vraiment que si j'ai décidé de ne pas aller en classe aujourd'hui, ma réputation m'importe tant que ça en ce moment?Allez! Soit Awesome et accompagne moi... en souvenir de nos anciennes beuveries! Et en contre partie... je paie la boisson!

L'allemand avait entendu le mot magique. "Je paie la boisson". Il n'était pas comme suisse qui était prêt de ses sous ou encore pauvre, mais qui pourrait refuser une telle offre. Gilbert avait ses moments de stupidité, mais pas à ce point là. Bien qu'il fut toujours pris par terre, l'albinos sentit les mains du blondinet lâcher un peu leur emprise sur le captif. Prussia voyait que England voulait le mettre en confiance tout en gardant contrôle sur lui. Il allait en profiter au maximum et retourner à l'école saoul. De toute façon s'était son plan dès le début, excepté que là ça serait l'anglais qui paierait. Même si depuis qu'il était entré à l'académie, il n'appréciait pas beaucoup England, c'était toujours bien d'aller boire avec lui, d'après ses souvenirs.

-Bon, dit-il avec un lourd soupir, je veux bien t'accompagner. Seulement, je sais pas si tu te souvient, mais je suis un gros buveur, ça va te coûter cher mon cher Arthur.

En disant ça, le jeune albinos avait un gros sourire narguer aux lèvres. Se débarrasser du brisis serait difficile, mais il voulait au moins lui faire sentir que le blondinet ne s'en tirait pas facilement avec l'allemand. De plus, il aurait l'occasion de revoir ce cher hallucinateur saoul. Il n'y avait de plus drôle que de voir England dans ses moments de trans après qu'il ait bu. Il bougea un peu pour montrer son inconfort par terre.

-Dis-moi, tu compte me garder au sol combien de temps comme ça?

Encore une fois de plus, il ne put s'empêcher de l'agacer un peu, c'était sa nature.

-C'est parce que tu veux t'approprier mon corps c'est ça?! Ben gênes-toi pas, je sais que tu en raffoles depuis notre plus tendre enfance. Kesesesese
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MessageSujet: Re: L’école buissonnière à l’anglaise! [Prussia]   L’école buissonnière à l’anglaise! [Prussia] Icon_minitimeVen 31 Déc - 4:08

L'anglais attendait la réaction de l'autre avec impatience. Il savait qu'il avait touché une corde sensible. Après tout Prussia ne pouvait dire non à une bière, et ça le Britsh le savait.

-Bon, je veux bien t'accompagner. Seulement, je sais pas si tu te souvient, mais je suis un gros buveur, ça va te coûter cher mon cher Arthur.

Un grand sourire apparut sur les lèvres d'Arthur. Il avait eu ce qu'il voulait! Bon il devait avouer qu'il avait du utiliser la violence et que ça allait lui coûter cher, mais le résultat était là: il allait passé la journée à boire avec Gilbert.

-T'inquiètes pour ça, il lui fit un sourire en coin, et comment veux-tu que j'ai oublié, tu es le seul qui peut me faire compétition dans ce domaine ?!

Il ricana un peu, les souvenirs de leur soirée de beuveries lui revenant. Le soir lors que tout le monde dans les dortoirs dormaient, ils se rejoignaient en douce dans une salle de classe qui avait été négliger d'être barré. Là chacun sortait de son sac tout l'alcool qu'il avait pu trouver et ramasser en vue de la soirée. Et c'était parti! La boisson coulait à flot, agrémenté de discussion sur tout et rien au départ. Et plus ils buvaient et plus ils parlaient crument. Tout y passait relation, mauvais coup, potins. Et certaine fois après avoir bu, et que l'alcool est remporté sur leur raison, les deux jeunes adolescents avaient expérimenté quelque plaisir charnel... Mais l'anglais s'égarait dans ses pensée là.

England revient à lui, lorsque l'allemand se remit à bouger sous lui.


-Dis-moi, tu compte me garder au sol combien de temps comme ça?


Arthur allait le libéré tout simplement, sans plus de cérémonie, mais à peine le mouvement enclenché que Prussia le taquina à nouveau.

-C'est parce que tu veux t'approprier mon corps c'est ça?! Ben gênes-toi pas, je sais que tu en raffoles depuis notre plus tendre enfance. Kesesesese

Pas un mot de plus et le blond piqua un far. C'est comme si il avait lu dans ses pensées un peu plus tôt. Sur le coup, il avait relâché totalement les poignets du prussien comme pour s'innocenter de l'accusation.

-Qu-Que-Quoi?!?


Il essaya avec tant de bien que de mal de se reconstruire un masque d'assurance. Il toussota un peu, pour faire passer la rougeur sur le coup d'un manque d'aire. Il hésita un moment, il ne voulait pas perdre la face devant son ancien allié. Il décida donc de rentrer dans le jeu, c'était le seul moyen de dissimuler son trouble. Et en plus il allait pouvoir en profiter un peu.

-Et bien...Avec un grand sourire, il se pencha complètement sur le corps en dessous de lui. Il approcha sa tête de l'autre, il était maintenant à quelque centimètres. L'anglais se glissa doucement jusqu'à atteindre son oreille.

-Si tu l'offres si gentiment~
, lui mumure a t'il d'une voix suave et en appuyant sur son accent british.

Il posa d'abord une main dans les cheveux de l'albinos et commença à les caresser. L'autre main se baladait sur son torse finement musclé, tout en dessinant quelques arabesques. Il continua ses caresses tout en se rapprochant de ses lèvres. Mais au dernier instant, alors qu'ils étaient si près que leur souffles se mélangeaient...


-Oh, mais j'oubliais!
Le blond se releva complètement, et prit un faux air innocent. Et tout en parlant, il tapota la joue de Prussia, comme pour le réveiller.

-Nous allions boire nous! J'ai du être distrait par ton awesome corps, il faut croire!
Dit-il en finissant ses petites claques avec une caresse sur sa joue.

Il rit de bon cœur. D'accord, ce n'était pas très gentil de rire de l'allemand ainsi, mais c'est lui qu'il l'avait cherché en le taquinant en premier. Il se releva complètement du sol et du corps de l'albinos (un peu à contre coeur, mais ça il ne voulait pas ce l'avouer). Il s'épousseta légèrement, il voulait que son uniforme reste beau, tout de même. Puis ensuite il tendit une main vers Prussia pour l'aider à se relever.


-Allez! Ce n'est pas le temps de traîner, on peu encore se faire voir par un prof si on reste ici! Ça serait dommage de se faire prendre maintenant, non?


Oh oui, surtout maintenant que l'autre avait accepté de l'accompagner... Donc sans plus attendre, le british agrippa la main de son ex-nouveau-compagnon de beuveries et le tira vers un passage plus discret que l'entrée principale. Il ne lâcha pas de tout le trajet. Au cas ou il changerait d'avis, voyons c'était la seule raison! Et ce ne fut que lorsque les deux élèves furent assez loin de l'académie pour n'être plus vus que England se permit d'arrêter de courir et de marcher normalement. Il lâcha aussi la main de l'autre garçon assez rapidement. Le contraire aurait été trop étrange. Deux gars marchant main dans la main dans le china town, alors qu'ils sont entrain de manquer des cours... non, ça allait pas le faire.

Tout en reprenant son souffle, il entrepris de discuter NORMALEMENT avec Gilbert. Après tout il fallait bien qu'il communique sans se taquiner ou rire de l'autre tout le temps, s'ils voulaient passé la journée ensemble.


-Alors Prussia, quel cours es-tu entrain de manquer? Je paris que c'est un cours barbant, genre le prof parle des heures dans le noirs devant des diapositives....mmmh genre ceux de ma mère!


Le blond ricana un bon coup. Il avait un peu perdu de sa rage contre les professeurs de l'académie grâce à l'albinos, mais les critiquer lui faisait extrêmement du bien. Et il était vrai que les cours de science de sa mère pouvaient être très endormant quelque fois.

La discussion continua de bon train jusqu'à ce qu'ils arrivent enfin à destination: China Town.


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MessageSujet: Re: L’école buissonnière à l’anglaise! [Prussia]   L’école buissonnière à l’anglaise! [Prussia] Icon_minitimeLun 10 Jan - 7:45

-C'est parce que tu veux t'approprier mon corps c'est ça?! Ben gênes-toi pas, je sais que tu en raffoles depuis notre plus tendre enfance. Kesesesese

-Qu-Que-Quoi?!?

L'abinos adorait faire ce coup là, surtout à England. Il savait que le british était facile à faire "capoter" pour un rien, alors quand il avait affaire à une réplique aussi gênante, le "panique-ô-mètre" atteignait un niveau assez haut. On pourrait dire que narguer était son passe-temps préféré, mais ça pouvais l'entrainer dans le trouble des fois. La réaction de l'anglais l'avais fait rire de plus belle, en plus il l'avait relâcher. Prussia remarqua aussi une légère teinte de rose sur les joues de son adversaire, aurait-il touché une corde sensible?! Bien que England essaye de faire passer sa rougeur sur un manque d'air, le jeune allemand n'était pas né de la dernière pluie et savait bien que l'anglais avait quelques souvenirs du passé lors de leurs soirées où les deux alliés avaient un peu trop abusé de leurs boissons alcoolisées. Cette dernière pensée amena l'albinos à constater quelque chose qu'il n'avait pas remarqué auparavant. De l'angle où il se tenait, le jeune prussien trouvait que l'anglais s'était embellit avec le temps, il était rendu plus…sexy. Après s'être entendu dire ça dans ses pensées, Prussia chassa cette constatation de sa tête. C'est qu'il avait toujours été attiré par les anglaises, entre-autre parce qu'elles étaient souvent à moitié nues. Le jeune albinos commença à se remonter sur ses coudes quand le blondinet recommença à parler, pour soudainement se pencher sur le corps qui se trouvait sous lui. Prussia pouvait sentir la respiration d'England sur son visage, celui-ci dévia doucement sur le côté pour susurrer à l'allemand quelques mots avec la voix la plus suave qui soi:

-Si tu l'offres si gentiment~

L'accent british fit frissonner le prussien, il avait un faible pour cet accent. Comparé au sien qui était rude et sec, celui de l'anglais était doux et galant. Le jeune allemand sentit une main se balader sur son torse en dessinant des formes invisible dessus, tendit que l'autre caressait doucement ses cheveux blancs. Il commençait à s'inquiéter pour la santé mentale de son compagnon, celui-ci était sur le point de l'embrasser et pourtant il n'était pas encore saoul. C'était le monde à l'envers, depuis quand Arthur était comme ça. Prussia était tellement sous le choc que England aurait pu l'embrasser 50 fois avant que l'autre bouge. Seulement juste avant que l'anglais pose son acte il se releva brusquement.

-Oh, mais j'oubliais! Nous allions boire nous! J'ai du être distrait par ton awesome corps, il faut croire!

Prussia lança un regard de tueur vers England qui lui tapota la joue pour finir par une caresse avant de se relever. Il n'aimait pas se faire prendre par son propre jeux. Dans sa tête seul le awesome lui avait le droit de faire ce genre de blague. D'un autre côté, il l'avait cherché, mais tout de même il ne l'acceptait pas, il voulait avoir le dernier mot.

-Il faut croire, c'est pas toujours que tu as l'honneur d'admirer une aussi jolie pièce de viande, dit-il tout en tendant la main vers le blondinet.

Celui-ci lui tendit la main en retour et l'aida à se relever. Il lui parla du fait qu'ils devraient s'en aller pour être sur de ne pas se faire prendre et tout le bla bla qui va avec. Avant que l'albinos ait le temps de rétorquer, le british agrippa la manche du chandail de l'allemand pour l'entrainer vers un passage qui menait à l'extérieur de l'académie. Ayant un bon sens de l'orientation, Prussia se fit la promesse de se rappeler de ce passage pour les prochaines expéditions interdites. Le jeune prussien remarqua que pendant tout le trajet l'anglais ne le lâchait pas d'un centimètre. Gilbert savait pertinemment que c'était à cause qu'Arthur voulait être sur qu'il n'allait pas s'échapper, seulement Prussia ne put s'en empêcher:

- Dit donc, t'es vachement attaché à moi, dit-il en ricanant.

Après ces mots, l'anglais lâcha automatiquement la manche de son compagnon. Un certain cheminement avait dû se faire dans la tête de l'anglais et pour se fait, l'allemand en était fier. Cette remarque installa un silence au sein du duo qui continuait sa route vers le china town. Une discussion normale avec l'allemand était quasiment impossible, du moins sans qu'il n'y ait de moqueries. De toute façon, Prussia n'avait pas envi de parler à l'anglais, il n'avait rien à lui dire. Malgré tout, le blondinet essaya d'engager une conversation.

-Alors Prussia, quel cours es-tu entrain de manquer? Je paris que c'est un cours barbant, genre le prof parle des heures dans le noirs devant des diapositives....mmmh genre ceux de ma mère!

-En faite, je suis en train de manquer le cours le plus dangereux qui soit, dit-il en se grattant la tête, je dois dire que si je ne me fais pas ramasser par Aztèque après ce coup là, j'en doit une à Spain.

Bien sur, l'albinos fit remarquer la raison de l'absence d'england à son cours.

-Outre le fait que tu sembles particulièrement en rogne après les profs ces temps-ci, ce dont je ne me mêlerai pas, tu sauterais pas les cours à cause d'un certain français qui occupe la place juste à côté de toi?! C'est entre autre le fait pourquoi je suis seul aujourd'hui. Il m'a précisé qu'il avait cours avec toi, j'imagine la déception qu'il va avoir.

Après cette phrase, Prussia ne put s'empêcher de rire de plus belle. Il était en train de s'imaginer la face de France lorsqu'il remarquerait l'absence de l'élu de son coeur. Tout en riant, les pas de l'allemand l'emmenèrent vers l'entrée du China Town.

Son rire s'estompa alors qu'il cherchait le bar. L'allemand s'engagea dans une ruelle qui menait à une autre ruelle, tout en refaisant le chemin vers le bar qu'il s'était dessiné en tête. Ils durent passer par plusieurs petites ruelles où c'était sombre et humide. Si un jeune écolier venait qu'à passer par là, il pourrait facilement se faire violer. Mais Prussia y venait très souvent et ne portait pas l'uniforme habituelle, seul les pantalons étaient réglementaires, alors les risques de se faire prendre étaient minimes. Il s'arrêta un moment pour voir si l'anglais le suivait toujours, et dû rebrousser chemin jusqu'au dernier coin pour voir le blondinet qui suivait lentement mais surement.


-Mais quel boulet, je serais déjà à l'intérieur depuis au moins une demi-heure si ce n'était pas de toi, dit-il en rouspétant après Arthur.

Prussia ne perdit pas de temps à remarquer que deux "mafioso chinois" reluquaient déjà le british. Le jeune albinos n'était pas le seul à admirer le jeune anglais, les deux chinois en costards plaqués de tatouages n'arrêtaient pas de regarder le blondinet du haut jusqu'en bas en se chuchotant des expressions que l'allemand ne comprenait pas. Il parlait bien des langues, mais le chinois restait encore un mystère pour celui-ci. L'albinos sortit de ses rêves, il n'avait pas envi de trainer avec England, mais ça serait cruel de sa pars de le laisser à un destin aussi peu enviable. De plus, il aurait France et prof Britannia sur son dos, sans parler de l'embrassade de l'Angleterre. Mais ceci ne fut que la dernière chose qui lui passa par la tête, ce qui était le plus important était qu'il allait perdre son moyen de paiement pour la boisson. L'avantage qu'il y avait à être allemand, c'est que ceux-ci ont une carrure assez imposante et une gueule qui veut dire " don't mess with me" en bon jargon anglais. C'est entre-autre ce qui avait facilité ses vas-et-viens dans les ruelles du China Town. Il empoigna donc l'anglais par le poignet avant de lancer un regard mortel vers les deux chinois.

- Tu ferais mieux de suivre et de surveiller tes arrières, j'ai pas envi de perdre mon moyen de paiement.

Après ces mots, l'allemand se remit en route en tirant le jeune british par le poignet. Il continua de marcher à travers les ruelles en quête de son bar chéri. De tout le trajet, il ne se retourna pas, il n'avait pas envi de rencontrer le regard de l'anglais lui disant "voyons je sais que tu as fais ça parce que au fond tu tiens à moi". Gilbert se répétait sans arrêt qu'il avait fait ça par pur réflexe et bien personnel. Bien sûr voyons, sinon il aurait à payer de sa poche. Il savait pourtant que même si des fois, voir tout le temps, England était "chiant", il l'appréciait. L'école ne serait pas ce qu'elle serait sans les diverses querelles de England et Prussia. Une fois de plus, il se sortie de ses rêverie car ils étaient arrivés à destination. Devant eux se tenait le bar préféré de Prussia: le Huáng Lóng

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MessageSujet: Re: L’école buissonnière à l’anglaise! [Prussia]   L’école buissonnière à l’anglaise! [Prussia] Icon_minitimeVen 21 Jan - 0:40

L'anglais était maintenant hors de l'enceinte de l'école en compagnie du prussien. Il venait de lâcher sa main à la vitesse de l'éclair après sa remarque désobligeante. Comme si lui, Arthur Kirkland était attaché à lui?! L'albinos avait un réel problème d'attitude, c'est tout ce qu'il trouvait à se dire à cet instant. Voyons c'était évident qu'il l'avait retenu seulement pour l'empêcher de s'enfuir à nouveau! Rien avoir avec le fait d'être attaché à lui ou pire encore... le fait d'apprécier ce simple contact. Non, vraiment rien avoir avec ça!

Une petite rougeur était réapparu sur les joues du blond, mais elle pouvait encore passé pour le froid du vent. La température était belle, mais il y avait quand même une légère brise qui donnait de belles couleurs aux deux étudiants. England se reprit un peu, il ne voulait surtout pas que Prussia s'imagine des choses... comme par exemple qu'il en pinçait pour lui... ça serait sa mort!

Il ne fit que murmurer quelques mots:
Dans tes rêves prussia...

Le silence commençait à devenir plus pesant plus ils avançaient vers le China Town. Et england n'aimait pas du tout l'ambiance... Il reprit donc parole dans le but d'avoir une discussion normal avec l'allemand. Il l'interrogea donc sur le cours qu'il avait manqué et en profita par la même occasion de se moquer des cours de sa mère.

-En faite, je suis en train de manquer le cours le plus dangereux qui soit, je dois dire que si je ne me fais pas ramasser par Aztèque après ce coup là, j'en doit une à Spain.


Arthur fut soulagé que Prussia ne réponde pas platement à la question et en rajoute. Il n'aurait pas aimé faire la conversation tout seul. Ça lui facilitait grandement les choses. Mais il ne put empêché un rictus de s'étirer sur ses lèvres face à la révélation de l'albinos. Alors comme ça il manquait le cours de Aztèque! Il était devenu suicidaire ou quoi ?!


-Je te reconnais bien là! Même la crainte d'une des pires punitions ne t'arrête pas à enfreindre les règlements.


England ne pouvait dire si c'était du courage ou de la folie rendu à ce stade. Il soupira un peu, un mélange de découragement et de résignation. Franchement ces trois là... Il n'en avait pas un pour rattraper l'autre! En parlant du trio maléfique, alors que Prussia manquait les cours et que Spain le couvrait... que fessait encore comme mauvais coup le troisième? England eut bien vite sa réponse.

-Outre le fait que tu sembles particulièrement en rogne après les profs ces temps-ci, ce dont je ne me mêlerai pas, tu sauterais pas les cours à cause d'un certain français qui occupe la place juste à côté de toi?! C'est entre autre le fait pourquoi je suis seul aujourd'hui. Il m'a précisé qu'il avait cours avec toi, j'imagine la déception qu'il va avoir.


-Hahaha! Maintenant que tu le dis, c'est vrai que j'avais cours avec cet imbécile d'exhibitionniste aujourd'hui!

England prit une pause. Il avait insulte France sans vraiment y penser. L'habitude faut croire... mais il ne voulait pas fâcher Gilbert pour autant. Même s'il détestait Francis, il était l'ami de l'allemand. Et il venait à peine de commencer à discuter avec lui amicalement. Chercher la bagarre en ce moment n'amènerais rien de bon. Donc il fit un petit sourire à Prussia et continua avec un ton plus doux.

-Non ce n'est pas pour lui. Je ne lui ferais pas ce plaisir de lui donner autant d'attention! Si je manque mon cours c'est complètement un choix personnel. Un petit congé de moi à moi!


Il fit un clin d'œil complice à Prussia. Il savait que celui si se faisait souvent des cadeaux de ce genre. Il hésita un peu. Il avait beau ne pas vouloir fâché l'albinos, il ne voulait pas pour autant changer. Il était tout de même England, l'ennemi numéro un du Bad Touch Trio! Il rajouta donc avec un sourire un peu sadique.

-Mais j'avoue que je regrette encore moins mon choix si ça gâche un peu son moral! Après tout il passe ses cours à me harceler! Si je peux le priver de ce plaisir malsain tant mieux!

Ils étaient arrivé à destination. À partir de là, il ne savait pas vraiment où ils allaient. Ils y avaient plusieurs bars ici, il ne savait pas où Gilbert voulait aller exactement. Il le suivit donc à travers les ruelles plus louches les une que les autres. L'allemand allait très vite à travers la foule de monde. Arthur réussissait à le suivre seulement à cause de ses cheveux blanc à travers toutes ses têtes noires.

Pendant que Prussia continuait sa marche rapide pour aller le plus rapidement possible boire... ou peut-être tout simple sortir de cette ruelle lugubre. Disons que même habitué aux ruelles sombres et brumeuses de Londres, celle-ci n'inspirait pas tellement confiance. Mais England ne souciait pas tellement du danger potentielle des lieux. Il venait de voir que Gilbert dans son déplacement avait accroché un présentoir de rue. Arrivée à la hauteur du présentoir il vit un vieil homme chinois qui semblait plutôt embêté par son présentoir maintenant complètement étalé sur le sol. Le chinois était plutôt petit, il avait une longue moustache et petite barbe. Et il portait une petite paire de lunette ronde et était complètement habillé de noir.

England en gentlemen, ne pouvait laissé un vieil homme ramasser ça tout seul. Il l'aida donc en prenant les objets les plus lourds et en remontant le présentoir. Le monsieur, le remercia grandement, en tout cas c'est ce que comprit l'anglais puisque l'homme ne parlait que chinois. Il lui montra aussi une tasse avec du thé et lui fit signe de la prendre. England refusa gentiment d'un signe de tête. Et après s'être salué une dernière fois en s'inclinant, le blond courra pour rattraper son compagnon de beuveries. Pendant tout ce temps, Arthur n'avait pas remarqué le regard mauvais de deux hommes en noirs.


-Mais quel boulet, je serais déjà à l'intérieur depuis au moins une demi-heure si ce n'était pas de toi

Le british fut vraiment soulagé lorsqu'il aperçut Gilbert. Ce dernier était revenu sur ses pas, après s'être rendu compte que l'anglais manquait à l'appel. La dernière des choses qu'aurait voulu Arthur c'est se perdre ici, où il ne comprenait pas un mot du langage parlé et où les ruelles se ressemblaient toutes. Il n'aurait pas vu l'heure de rentrer à l'académie. Mais même s'il était reconnaissant à l'allemand de l'avoir attendu, sa réplique le fâcha un peu. Il n'avait vraiment pas l'aire content de passer du temps en sa compagnie... était-il si ennuyant que ça? C'était vraiment vexant pour lui.

Il se mit à fixer le sol, cherchant quelque chose d'invisible du regard. Prussia lui semblait occupé à fixer quelques choses, ou bien quelqu'un, derrière lui. Il ne vit aucunement les deux mafioso. Tout ce qui se passait dans sa tête en ce moment c'était un questionnement: est que c'était une si bonne idée que ça d'avoir invité, non obligé, Prussia à l'accompagner? Il fut coupé de ses pensées par la poigne du dit allemand.


- Tu ferais mieux de suivre et de surveiller tes arrières, j'ai pas envi de perdre mon moyen de paiement.


England se tut. Moyen de paiement ?! Alors il n'était en effet que cela pour l'albinos. D'accord c'est lui qui lui avait fait du chantage pour qu'il l'accompagne en disant qu'il payerait tout... Mais c'était pas une raison de le traiter comme un objet.... un simple porte-feuille en plus. Il était vraiment blesser maintenant.

Et qu'est ce qu'il voulait dire pas surveiller ses arrières? Il était assez grand pour prend soin de lui-même, non? Il n'avait pas besoin d'un garde du corps en tout temps. De toute façon il n'était pas une jeune fille, personne n'allait l'attaquer lui. Pendant ce temps, Gilbert avait continué l'entrainer. Et maintenant il était face du bar du prussien. Il ne porta aucune attention à l'affiche. Tout ce qu'il fit c'est se détacher de l'autre garçon.


-J'ai changé d'idée! Si c'est seulement pour être utiliser comme porte-feuille personnel pour ton égocentrique personne, je préfère encore rester seul!

Ha! ça faisait du bien! Bon il ne pensait pas vraiment tout cela. Il ne préférait pas rester seul, mais avouer à Gilbert qu'il voulait être vu en compagnon et non accessoires était simplement impossible. Il retourna sur ses pas, avec la ferme intention de retourner voir ce vieux monsieur et accepter sa tasse de thé. Et après peut-être il pourrait allé faire les magasins comme il voulait au départ. Voilà sa journée n'était pas gâché! Il adressa une dernière fois la parole à Prussia avant de continuer son chemin.


-Allez! Amuse toi à te saouler seul! Comme si tu avais besoin de moi pour ça de toute façon...

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MessageSujet: Re: L’école buissonnière à l’anglaise! [Prussia]   L’école buissonnière à l’anglaise! [Prussia] Icon_minitimeMar 25 Jan - 13:17

-J'ai changé d'idée! Si c'est seulement pour être utiliser comme porte-feuille personnel pour ton égocentrique personne, je préfère encore rester seul!

Sa main s'arracha brutalement de la main du jeune albinos. Celui-ci se retourna avec un air interrogateur envers son interlocuteur. L'anglais tourna des talons et s'en alla. Juste avant de tourner le coin, celui-ci lui envoya:

-Allez! Amuse toi à te saouler seul! Comme si tu avais besoin de moi pour ça de toute façon...

Sur ce, le jeune anglophone continua sa route, laissant l'allemand seul devant le bar.


Prussia POV

Qu'est-ce….qu'il vient de se passer? Tout est arrivé d'un seul coup. C'est bien lui ça, s'énerver pour un rien. Franchement, ça n'en lui prend pas gros à ce british pour virer "Tsundere". C'est quoi aussi cette idée de m'obliger à l'accompagner pour ensuite me dire qu'il n'avais pas besoin de moi, c'est complètement stupide de sa part. Je me demande ce qui a bien pu le mettre en pétard comme ça. De toute façon, c'est pas comme si c'était nouveau, il agit comme ça à temps plein. De toute façon, la seule chose que j'ai perdu dans tout ça c'est mon partenaire de beuverie, rien de plus.

Normale POV

Prussia sortit de sa tête pour enfin avancer ver l'entrée du bar. Il posa sa main sur la poigne, mais s'arrêta juste avant de la tourner et d'entrer dans son paradis habituel. Ce que lui avait dit England résonna dans sa tête, ça l'intriguait énormément de savoir pourquoi l'anglais avait agit de la sorte. Il retira la main de la poigne pour ensuite la porter à son menton où il prit un air de réflexion. La dernière chose qu'il avait dit à Arthur c'était: "Tu ferais mieux de suivre et de surveiller tes arrières, j'ai pas envi de perdre mon moyen de paiement". Ça le frappa, il venait de réaliser ce qu'il avait dit. C'est vrai que ça n'avait pas été très gentil de sa part de dire une telle chose envers son ami. Pour lui, c'était une réponse tout à fait normale, il avait grandit comme ça. Lorsqu'il disait ce genre de remarque à France et Spain, ou encore son frère, ils n'agissaient pas comme l'anglais venait de le faire. Ils était tellement habitué au comportement de Prussia que ceux-ci savaient que Prussia ne le disait pas méchamment, c'était une attitude normale pour le jeune allemand. Seulement, Arthur n'avais pas grandit avec Gilbert, il ne savait donc pas ce que les proches du jeune allemand savaient. Comme personne, non plus, le reprenait sur ses mauvaises habitudes sociales, Prussia continuait d'agir ainsi, personne ne l'avait jamais commenter à ce sujet, jusqu'à maintenant.

Le jeune albinos se sentit un peu mal. Il avait surement fait de la peine à l'autre étudiant, sans que ce soit son but. Au fond, il était bien content d'avoir quelqu'un avec qui boire et "discuter". De plus, il aimait les imprévus, les défis, ça l'avait charmé le fait que le blondinet lui ait soumit ce défi. Prussia devait retourner chercher England. Pas qu'il allait s'excuser, il ne sait pas comment faire, il va plus l'insinuer dans quelque chose d'autre, en fait, juste le fait qu'il retourne le chercher devrait faire l'affaire. Ça voudrait dire que Prussia veut plus que l'argent d'England, il veut aussi son fier compagnon de saouleriez. Prussia aimait ce plan, c'était parfait et awesome comme d'habitude, il n'aurait pas à parler, ses gestes et son awesomness ferait tout le travail. User de la salive, c'est trop d'effort, les gestes en disent plus.

De se fait, il tourna les talons et rebroussa chemin. L'anglais n'avais pas du aller très loin, même si ça faisait un bon 5 - 10 minutes qu'il avait laisser l'allemand à lui-même. S'il se souvenait bien, le jeune anglais avait tourné à gauche en le quittant, pour le reste, il allait devoir se relier à son intuition et son sens de l'observation. L'allemand commença par refaire le chemin qu'il se rappelait, pour ensuite se retrouver devant un chemin de ruelle avec quelques entrées de rue avant d'arriver dans un cul-de-sac. Il s'aventura dans l'allée en regardât dans les rues pour voir s'il n'apercevrait pas un uniforme de l'académie avec une touffe blonde. Après quelques pas, l'allemand arriva presque au bout de la dite ruelle, sans aucun signe du blondinet. Il finit par entendre une voix, un voix masculine, ça il n'y avait pas de doute. En écoutant plus, celle-ci avait un accent anglais assez fort. Prussia sourit à lui-même, il savait où se diriger et engagea sa marche vers le bout de la ruelle, là où la voix semblait provenir. Seulement, plus il s'approchait plus il trouvait que la voix sonnait nerveuse, non, plus apeuré. L'albinos accéléra et arriva enfin au tournant. Il s'étira le cou pour s'assurer que c'était bel et bien Arthur, ce n'était pas le moment de s'incruster dans des problèmes, malgré que ça ne l'a jamais empêché de le faire.

La première chose qu'il vit fut un homme de taille moyenne, habillé en noir, ayant les cheveux de la même couleur que son costard attaché en une couette basse, et un tatouage assez détaillé dans son cou. Prussia se rappela alors que sur le chemin de l'allé, il avait remarqué cet homme, mais ils étaient deux. C'est alors que Gilbert remarqua le deuxième, mais celui-ci était caché par le premier, d'ailleurs, il semblait avoir de la misère à prendre quelque chose….ou quelqu'un, ça serait pas surprenant de la part de la mafia chinoise. D'un seul coup, Prussia figea, il venait d'apercevoir leur "colis". C'était England qui était en train de se débattre comme un fou. Sa veste ainsi que sa chemise étaient déchirées, il en était presque torse nu. Bien que England avait l'air de faire sa forte tête, Prussia voyait bien qu'il avait peur, très peur. L'albinos sentit la colère s'emparer de lui, c'était hors de question de laisser un allié derrière, ça faisait partie de ses principes de vie. Sans vraiment s'en rendre compte, Prussia avança d'un pas déterminé, voir même courir, et sauta dans le dos du premier chinois en se pendant après sa gorge. L'homme en veston jura quelque mots en chinois tout en se débattant, mais Prussia n'allait pas abandonner si facilement. Toujours accroché au cou du mafioso, il cria à England:


-VAS-T'EN!!! COURS PRÉVENIR QUELQU'UN, JE LES RETIENS!

Il lui fit un sourire pour signifier à l'anglais qu'il allait se débrouiller et qu'il allait prendre la relève. Dans son moment de distraction, l'homme attaqué en profita pour attraper Prussia par les épaules et le balancer par en avant. Au contact de l'asphalte, l'albinos eu le souffle coupé pendant quelques secondes. Quand il reprit conscience de sa situation, son adversaire se pencha pour empoigner le jeune étudiant. Prussia essaya de remarquer s'il n'y avait pas d'objet qui pourrait l'aider à se défendre sur le sol. IL empoigna une roche de taille moyenne avant de se faire ramasser par le chinois et de se faire plaquer au mur. Malgré la douleur, l'allemand ne perdit pas de temps à frapper son ennemis avec la roche sur le bras gauche du plus fort qu'il pouvait. L'homme le relâcha aussitôt. Prussia enchaîna en frappant l'homme à nouveau, mais cette fois-ci sur le visage. Cette attaque envoya l'homme en veston au sol. Prussia en profita pour reprendre son souffle, et du coup lâcha la pierre.

Sa tête tournait, il ferma donc les yeux pour essayer de reprendre ses esprits, ce n'était pas le moment de perdre connaissance. Pensant que ses esprits étaient revenus, Prussia se redressa en ré-ouvrant ses yeux, pour apercevoir le chinois qui était en train de se relever. Avant que l'albinos ait eu le temps de réagir, l'homme lui administra un coup de pied dans les côtes du jeune étudiant, pour ensuite répliquer avec un coup de poing à la figure. Ces coups envoyèrent l'allemand au tapis rapidement. Prussia aurait du savoir, il aurait bien aimer bloquer tout ça, mais il ne s'était jamais entraîner au combat oriental. Au sol, il ne voyait plus très bien, tout était gris, il avait du mal à distinguer ses couleurs. Avec une main sur ses côtes, il porta sa main libre à son nez. Il sentit quelque chose en couler, en regardant sur ses doigts, il vit qu'il saignait du nez. Le combat ne tournait pas en sa faveur, il avait en tête que si ça continuait comme ça, il allait y laisser sa peau. Le chinois lança quelques phrases incompréhensible par le jeune étudiant qui se trouvait à ses pieds. L'adversaire de Gilbert s'agenouilla à terre par dessus lui, et sortit une arme blanche de sa poche. C'est à ce moment que Prussia commença à avoir peur, il s'était déjà battu à l'école mainte fois, mais jamais il a eu affaire à des armes, surtout dans les mains d'un potentiel tueur. Le chinois dirigea son couteau jusqu'au précieux cou de Gilbert, tout en continuant à faire la jasette incompréhensible. Prussia ne lâcha pas du regard l'arme qui se baladait autour de sa tête, tout en tâtant le sol à la recherche d'un objet qui pourrait lui sauver la vie. Sa main rencontra la pierre qu'il avait précédemment laissé tomber, tout en continuant à regarder l'arme, il empoigna la roche et frappa d'un coup assez puissant la cheville de son adversaire, qui lâcha aussitôt son arme. Pendant que l'homme criait de douleur, Prussia en profita pour lui administrer un coup sur la tempe. L'homme s'écroula à terre, inconscient.

Le jeune allemand était revenu en position assise, et avait une respiration haletante. À coup sure, il avait eu la peur de sa vie. Après une bonne minute de repos, il se leva en s'appuyant sur le mur. Rendu sur ses deux jambes, il inspecta les alentours pour se rendre compte que le second chinois n'était plus là, il avait du avoir peur de lui pensa l'allemand, et que England, lui, se tenait à deux mètres de Prussia. Il était content d'avoir pu sauver la peau de l'anglais, qu'est-ce qu'il se serait prit en revenant à l'académie. De plus, il ne se le serait jamais pardonné d'avoir laissé England à un tel destin. Il avança lentement vers l'anglais, et remarqua à nouveau que ses vêtements du haut n'étaient plus en bon état. En fait, il n'était pas présentable du tout pour se promener dans la rue, pas pour un gentleman comme England, ça c'est sure. Même si elle était un peu sale après son "combat", Prussia retira sa veste rouge pour la tendre à Arthur, tout en lui faisant un de ses gros sourires habituelles.


-Et si on allait boire du thé à la place?
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MessageSujet: Re: L’école buissonnière à l’anglaise! [Prussia]   L’école buissonnière à l’anglaise! [Prussia] Icon_minitimeDim 6 Fév - 20:26

Arthur était maintenant à se balader seul dans le cartier chinois adjacent à l'académie. Le soleil brillait, les oiseaux chantaient, tout allait bien dans le meilleur des mondes. … Bon okay, si l'anglais était honnête avec lui-même, il ne pensait pas que tout allait bien. Il était grandement déçu, car il anticipait réellement la sortie au bar avec Prussia, même s'il ne l'aurait jamais avoué même pas sous torture.

Tout en continuant à avancer tranquillement, il réfléchissait à qu'est ce qu'il allait bien faire de sa journée finalement. Bon il commencerait par aller voir le vieux chinois de tout à l'heure, peut-être qu'il ne resterait pas pour le thé, mais au moins il pourrait voir s'il n'a pas encore besoin d'aide pour son présentoir.

Dire que si il n'avait pas croisé l'allemand le matin même, rien de tout cela ne serait arrivé. Il aurait pu simplement aller magasiner et prendre du temps pour lui-même. Mais non il avait fallu qu'il croise ce stupide albinos qui comme à son habitude manquait ses cours! Il ne respectait donc jamais les règlements ?! En plus il avait tout fait pour qu'il l'accompagne... mais sérieusement comment il avait pu penser une seule seconde que Gilbert, l'être le plus égocentrique que cette planète est portée, veule passer du temps avec lui... il était si ringard, si monotone, si... ennuyant, tout le contraire du prussien.

Et voilà... Il avait les larmes aux yeux. Il était maintenant réellement fâché, mais pas après Prussia, mais bien après lui-même. Il était entrain de se traiter de tous les noms possibles. Il devait arrêter de penser à lui!

Ne pas penser à lui! NE PAS penser à LUI! NE PAS PENSER À LUI! Voilà la phrase qu’England se répétait sans fin dans sa tête, tout en accélérant le pas pour rejoindre la ruelle du vieux monsieur. Mais malheureusement comme il ne portait pas attention à ce qu’il l’entourait, il ne vit pas au tournant de la rue les deux hommes en noir de plus tôt, et fini par foncer brutalement dans l’un des deux.

Avec la force de l’impact, il s’était de nouveau retrouvé à terre. C’était la deuxième fois aujourd’hui vraiment… il n’avait aucune chance aujourd’hui. Il se fit une note à lui-même : regarder devant soi lorsqu’on court, sinon ça fait mal.

-Oh! Sorry Sir, je ne vous avez pas vu.


Une fois relevé, il regarda enfin les deux hommes en face de lui. Un frisson lui parcouru le corps en entier. Ils étaient réellement imposants. England s’était rarement senti aussi petit et inférieur face à quelqu’un. Bien sur, il n’était pas grand à la base, mais côté caractère et prestance il équivalait bien n’importe quel adulte. Il était tout de même le représentant du Royaume-Uni… au du moins son futur représentant.

Arthur ignorait si les chinois comprenaient son anglais, mais vu leur réaction il doutait fort que ses excuses aient été saisies elles. En effet leurs sourires étaient plutôt mauvais, du genre très mauvais, même dangereux… Ne voulant pas rester plus longtemps en leur compagnie, le blond entrepris de s’éclipser sans un mot de plus. Seulement alors qu’il allait rebrousser et trouver un autre chemin pour se rendre à destination, l’un des hommes, celui dans qui il avait foncé, l’attrapa par le bras. La poigne était forte et le british, même s’il essayait t’en bien que mal de s’en défaire, n’y arrivais pas.

-Mais Arrêtez! Vous me faites mal bon sens!

Il frappa le torse de son agresseur. Voyant le peux d’effet, pour ne pas dire l’absence total d’effet, il changea de tactique. Il voulu le frapper au visage, mais le deuxième homme, lui saisit alors le poignet, l’empêchant ainsi de frapper son acolyte. England commençait sérieusement à avoir peur. Il n’était pas du tout en contrôle de la situation. Les mafiosos s’échangèrent quelques mots, touts en chinois bien sur, mais même si il ne comprenait pas la langue, il comprenait bien quelques choses : il n’allait pas être très gentil avec lui.

Arthur essaya une nouvelle fois de se libérer avec toute la force qu’il avait. Les deux hommes s’emblèrent à la fois s’amuser et se tanner du comportement peu docile de leur victime. Ils augmentèrent leur prise sur lui et le trainèrent dans une ruelle adjacente, un cul de sac. L’endroit était sombre et étroit, le lieu parfait pour une agression. L’anglais était complètement apeuré maintenant.

À partir de ce moment tout ce déroula très vite. Il se fit plaquer rudement sur un des murs de la ruelle. Un des hommes, encore celui dans qui il avait foncé, lui agrippa les deux bras pour l’empêcher de trop bouger. Le deuxième homme, lui avec un tatou dans le cou, se plaça directement devant lui et commença à lui susurré en chinois quelques mots. Il avait un regard de prédateur… et lui était sa proie. Il sorti de sa poche une petite fiole d’opium qu’il amenait dangereusement vers England ou plutôt sa bouche. L’anglais ne perdit pas une seconde pour serrer ses lèvres avec ses dents pour empêcher à tout prix le liquide, dont il ne connaissait pas l’identité, mais qu’il ne doutait pas une seconde être nocif, de prendre contact avec sa bouche. Sauf que l’homme ne s’arrêta pas là, il agrippa sans douceur la mâchoire du blond et le força à entrouvrir sa bouche. Paniquer Arthur tenta le tout pour le tout et donna un cou de pied dans le tibia de son agresseur. Ce qui eu pour effet de non seulement le faire crier, mais aussi de lui faire lâcher la fiole d’opium par terre.

Seulement le troisième effet n’était pas très positif pour lui, maintenant les deux mafiosos étaient furieux. Le premier se plaça derrière lui et l’agrippa fermement tandis que celui au tatou lui prit la gorge et appliqua une forte pression dessus. Pendant qu’une main était occupé à serrer son cou, pas pour le tuer, mais pour lui faire mal et lui donner quelque vertiges, son autre main, elle s’occupait de son corps. Il avait commencé à le caresser à travers son linge. England était dégouté, mais il ne pouvait réagir car il commençait à avoir le tournis avec le manque d’air. Il reprit un peu plus conscience de se qui lui arrivait lorsque ses vêtements commencèrent à être déchiré et qu’une jambe se pressait contre son entre-jambe à lui. L’autre chinois lui s’amusait avec son dos, son cou, mais surtout avec ses fesses. Il recommença à se débattre de plus belle, voulant sauver sa peau de ses futures violeurs.

Mais même s’il continuait de se débattre, les étourdissements commencèrent à le gagner. Son esprit était entrain de se faire la malle. Il commençait à voir flou, probablement du au manque d’air, mais aussi les larmes qui commençait à perler à ses yeux. Il ne voulait pas finir dans cette sinistre ruelle du cartier chinois, violé et ensuite tué. Non, il était jeune, un bel avenir devant lui, il ne pouvait pas finir la non? Qu’est qui arriverait à sa famille? Ses frères et sœurs… ils seraient triste sans lui. Il avait toujours été là pour eux quand leur mère était occupée. Et sa mère, elle, elle aussi allait être triste… même dévasté… perdre son fils aîné… quoi que peut-être pas si elle apprenait que c’était parce qu’il avait manqué un cours pour aller boire.

Il pensa à plein d’autre personne qui avait marqué sa vie… Francis par exemple, il ne sait pas s’il allait être triste, mais il savait qu’il créerait un vide dans sa vie s’il venait qu’à mourir. Et Alfred… il espérait réellement que le jeune ne serait pas indifférant à sa mort. Il signifiait tellement pour lui, et il savait que lorsque l’américain était plus jeune la réciproque était vraie. Il lui avait toujours promis d’être son héro… de venir le sauver lorsqu’il serait en danger… c’est ça qu’Arthur avait besoin en ce moment un héro…

Voyant qu’England ne respirait presque plus et qu’il était grandement affaiblit, l’homme au tatou lâcha son cou et s’attaqua avec ses deux mains au pantalon de l’anglais. Le blond gardait les yeux fermement clos ne voulant rien voir du spectacle, ayant déjà de la difficulté à le subir. Reprenant lentement de l’air, il commença à retrouver un peu plus de force pour se débattre, il n’avait pas dit son dernier mot. Il n’allait pas se laisser faire, même si ses minutes étaient peut-être compté.

Mais alors qu’il se défendait de son mieux, les assauts devant lui, étant maintenant les seuls assauts puisque l’homme derrière lui était trop occupé à le retenir pour continuer ses attouchements, arrêtèrent complètement. Il entrouvrit alors les yeux pour voir ce qui arrivait à l’homme en costard noir qui jurait maintenant en chinois. Il ne vit d’abord qu’une silhouette, ayant encore la vision embrouillé par ses larmes. Son héro était là, il avait vraiment été secouru! Mais par qui voilà la réelle question…America? Très peu probable. Il n’y avait qu’une personne qui savait qu’il était dans le china town présentement.

-VAS-T'EN!!! COURS PRÉVENIR QUELQU'UN, JE LES RETIENS!

Prussia?! Impossible! L’albinos ne pouvait pas être revenu pour le chercher, non? England avait beau se dire ça, mais il avait très bien reconnu la voix de l’allemand et de plus il le voyait très bien maintenant. Toujours sous le choque, mais sachant très bien que ce n’était pas le temps de rester là, il chassa tout ses questionnements. Après tout il aurait tout le temps pour ça après, si lui et le prussien survivait. C’est pourquoi il ne perdit pas une seconde et profita de la distraction qu’avait créé Prussia, pour se libéré. Il frappa de toutes ses forces l’estomac du deuxième mafioso aves son coude, celui-ci lâcha immédiatement. Il ne laissa pas le temps à l’autre de reprendre son souffle et couru chercher de l’aide.

Il trouva une ruelle un peu plus passante et appela à l’aide, mais il n’y avait rien à y faire personne ne semblait le comprendre, ou bien ils comprenaient, mais préférez faire comme si de rien n’était pour ne pas se mettre dans le trouble. Il s’arrêta un instant pour voir s’il pouvait trouver une personne d’autorité ou quelqu’un comme ça. En se retournant il aperçu pour son plus grand désespoir un homme en noir, l’un des deux mafiosos. Il l’avait pris en chasse. England se remit à courir en criant toujours à l’aide. Personne ne réagissait par contre. Il commençait à perdre espoir, en plus l’autre gagnait du terrain sur lui.

Il finit par tomber sur la boutique du vieux chinois qu’il avait croisé plutôt dans la journée. Le vieil homme était dehors et lorsqu’il le vit courir à moitié déshabillé et poursuivi par un grand homme baraqué et complètement vêtu de noir, ça ne lui prit pas long pour comprendre la situation. Il fit signe au blond de venir se réfugier dans sa boutique. L’anglais ne se fit pas prier, et rentra et se cacha derrière un présentoir tout en gardant un œil sur ce qui se passait à l’extérieur. Il voulait être prêt à agir si jamais la situation dérapait. Il ne voulait en aucun cas risquer la vie de ce vieil homme.

Sauf qu’étrangement, le dit vieil homme semblait contrôler pleinement la situation. Le mafioso était maintenant devant la boutique. Le vieillard avait pris son téléphone et avait élevé la voix pour que tout le monde proche de sa boutique puisse l’entendre. Il avait l’aire de menacé l’autre chinois d’appeler la police ou quelque chose de même, mais peu importe ce qu’il disait cela semblait marché à merveille. De plus les passants avait commencé à encerclé l’homme, créant ainsi une protection contre n’importe quel réponse agressive venant de sa part. Le chinois abandonna bien vite, il ne voulait probablement pas risquer de se faire attraper seulement pour récupérer England. Il partit donc à la course sans demander son reste.

Les passants contents retournèrent à leur occupation, et bientôt l’anglais se retrouva seul avec le vieil homme. Bon presque seul, une petite fille d’environ 10 ou 11 ans venait de descendre les marches de la boutique menant au deuxième étage, et elle se tenait maintenant derrière le chinois. Le vieillard partit un instant. Elle regardait Arthur avec une grande curiosité et quand il lui sourit gentiment, elle rougit. Quand le vieillard revint, il avait un chandail dans ses bras, il le tendit au blond pour qu’il le prenne. England le remercie, mais ne pris pas le chandail, il n’avait pas de temps pour se changer.

-Et bien Thans a lot Sir, mais il faut que j’aille retrouver mon ami, il peut-être encore en danger…


L’anglais avait essayé de mimer du mieux qu’il pouvait pour se faire comprendre par les chinois, mais il doutait que tout cela soit bien clair pour eux. La petite fille se retourna et parla en chinois au vieil homme. Celui-ci hocha la tête lui répondit. La fillette se retourna vers l’étudiant et cette fois s’adressa à lui. Elle était à moitié cachée à moitié derrière son grand-père. Elle semblait vraiment intimidée par lui, ou peut-être était elle seulement très timide à la base.

-Euh… Mon grand-père fait dire que vous êtes la bienvenue ici n’importe quand si vous avez encore besoin d’aide… vous et votre ami, bien entendu…

England fut d’abord choqué que la jeune chinoise puisse parler aussi bien l’anglais. Mais fut bien vite remit de son choque pour n’éprouvé que de la reconnaissance. Il était réellement touché de la gentillesse du grand-père et de sa petite fille. Un grand sourire s’étira sur ses lèvres.

-Merci infiniment!


Il ne perdit pas un instant et reparti retrouver Prussia. Il pria très fort que rien de mal ne soit arrivé à l’albinos. Après avoir couru comme si sa vie en dépendait, alors que ce n’était plus vraiment le cas, l’anglais arriva à destination. Un soupire de soulagement s’échappa de ses lèvres. Le prussien était assit par terre à côté du corps de l’autre mafioso qui semblait inconscient. Il était sain et sauf, le blond ne pouvait pas expliquer pourquoi, mais il était tellement heureux que rien de mal ne soit arrivé à l’albinos. Il allait se jeté sur lui et lui dire qu’il avait été imbécile de s’être mis dans un tel danger pour lui, mais ce qu’il vu fit manqué un battement à son cœur.

Il était dans un sale état. England avait perdu tout ses moyens de communications. Il ne pouvait que regarder Prussia se relevé et s’appuyé sur un mur. Quand l’allemand le vit, il paru soulager de voir qu’il n’avait rien de grave. Ce qui ne fit que culpabiliser England encore un peu… L’allemand c’était vraiment inquiété pour lui et il n’avait pas eu peur de risquer sa vie pour le sauver. Il regrettait vraiment tout ce qu’il avait pu penser sur lui! Il n’était pas égocentrique du tout sinon jamais il n’aurait fais cela sinon. Il ne savait quoi dire, il voulait s’excuser, le remercier, pleurer, tout était mêler dans sa tête et sa langue refusait de faire le moindre geste. C’est l’allemand qui cassa la glace.


-Et si on allait boire du thé à la place?

Le prussien avait enlevé sa veste et la lui tendait. Il avait son habituel sourire. Mais jamais avant ce jour, son sourire n’avait eu un tel effet sur lui. Tout cet embrouillement d’émotion avait complètement disparu. Un sourire, timide au départ, mais tellement sincère s’étira sur ses lèvre. Il prit la veste tout en répondant à Gilbert.

-Rien ne me ferait plus plaisir. Mais d’abord allons te soigner.

Il mit rapidement la veste rouge de Prussia. Elle était légèrement trop grande pour lui, mais ça l’importait très peu de savoir de quoi il avait l’air en ce moment. Il était tout simplement content que tout ce termine bien. Il gardait un œil sur l’allemand pour s’assurer que celui-ci ne souffrait pas trop en marchant. Il finit par mettre le bras de l'albinos sur son épaule pour l'aidé à marcher. Il le mena à la boutique, là il pourrait demander de quoi le soigner.

Bien vite, arriver sur place, England se mit à la tâche, après avoir demandé à la petite fille de quoi soigner son ami. Il fit bien attention de ne pas plus faire mal à Prussia, qu’il n’avait déjà mal. Tout en le soignant, l’anglais réalisa qu’il n’avait toujours pas remercié son sauveur. Il baissa la tête pour regarder une blessure au bras de l’allemand et pour ne pas avoir à croiser son regard. Il cherchait un moyen d’entamer une conversation, mais ne trouvant vraiment rien dire, il finit par résigner.

-Merci, dit-il d’une voix douce et à peine audible.
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MessageSujet: Re: L’école buissonnière à l’anglaise! [Prussia]   L’école buissonnière à l’anglaise! [Prussia] Icon_minitimeMer 16 Fév - 23:39

Avant que le jeune albinos tende sa veste à l'anglais, celui-ci avait cru voir un sentiment de culpabilité sur le visage d'England. Prussia ne comprenait pas pourquoi, c'était tout à fait normale pour lui d'être venu l'aider, sinon il se serrait traité de trouillard toute la vie. Le british donnait l'impression qu'il ne savait pas quoi dire en retour de l'énorme service que venait de lui rendre l'allemand, il semblait sur le bord des larmes, tout en voulant sourire. Trop d'émotion a essayer de discerner pour Prussia qui lui tendit simplement sa veste pour couvrir le "moitié nu" England. Même si celui-ci n'était pas contre le fait que l'anglais se promène "topless", il préférait que Arthur garde sa dignité de gentleman après tout. Gilbert aurait menti s'il disait qu'il n'appréciait pas la vue qu'il avait ce moment là, mais s'il n'avait pas envi de croiser d'autre zygoto comme les deux autres en costard noir, lui passer sa veste était une très bonne option.

-Et si on allait boire du thé à la place?

Gilbert lui fit un sourire pour que, peut importe ce qu'Arthur avait en tête de maussade, le chasse. Ce qui semblait avoir marché.

-Rien ne me ferait plus plaisir. Mais d’abord allons te soigner.

Se faire soigner? Il était si amoché que ça? Il se regarda et vit qu'il avait plus de blessure qu'il ne le pensait. Il n'avait dû sentir que la moitié à cause du stress qu'il avait subit durant son combat. Pour le moment, il voyait plus que ses vêtement étaient sales que d'autre chose. Il n'arrivait pas à voir s'il avait des bleues ou autres blessures. Un chose était certaine, il était encore étourdit, après tout les contacts qu'il a subit. L'allemand ne se sentait pas très stable, il se trouvait même assez bon d'être capable de tenir debout devant England. Ce dernier finalement pris la veste que lui proposait l'albinos. Gilbert ricana un peu lorsqu'Arthur enfila la veste rouge qui était, d'ailleurs, un peu trop grande pour lui. Prussia n'était peut-être que quelques centimètres de plus que lui, mais il était plus musclé et plus carré que ce dernier. Déjà qu'elle
était ample sur l'allemand, England devait flotter dedans. Mais bon, c'était ça ou torse nu.

Ils se mirent tous deux en marche. Prussia ne savait pas du tout où ils allaient, il n'avait qu'à suivre l'anglais. Il trouvait ça ironique que les rôles soient inversés. Tantôt, Prussia menait la marche vers le bar et England avait du mal à suivre, il avait même dû faire demi-tour pour s'assurer que ce dernier le suivait toujours. Maintenant, c'était England qui marchait à l'avant et assez rapidement. Prussia n'arrivait pas à suivre vu que ses étourdissements lui montaient à la tête. Il n'eut pas le choix de s'arrêter pour essayer de reprendre conscience de son environnement. L'anglais, quant à lui, voyant que son allié ne suivait plus, passa le bras de l'albinos autour de ses épaules pour l'aider à marcher. Gilbert apprécia beaucoup ce geste, sinon il sait pas s'il aurait été capable de se rendre à l'endroit où England l'emmenait en un seul morceau.

--

Il finirent par sortir de la ruelle et se dirigèrent vers un petit commerce. Prussia remarqua que ça ressemblait à une shop de thé. Il était plutôt content que l'anglais ne l'ait pas amené à l'infirmerie de l'école ou encore à l'hôpital. Pas qu'il n'aimait pas les hôpitaux, il n'aime juste pas que l'ont s'occupe autant de lui, de plus les toubids lui disent toujours de rester calme et de ne pas trop bouger, c'est demander l'impossible à Gilbert. Une chance, l'anglais l'avais amené là, qu'est-ce qui se serait pris à l'école s'ils l'avaient vu dans cet état là.

Ils entrèrent dans la boutique, Prussia toujours aidé par England. Ce dernier se mit à discuter avec une petite fille qui semblait être de famille avec le propriétaire de la boutique. Arthur aida Gilbert à s'assoir sur une chaise que le vieux propriétaire chinois lui avait apporté. Tout de suite après, le vieux chinois alla barrer la porte de son magasin, surement pour avoir de l'intimité. La mini-chinoise revint avec une trousse de premier soin que l'anglais prit. Prussia en profita pour enlever sa chemise et son t-shirt pour voir s'il n'avait pas de blessures. Il avait quelques endroits d'éraflé sur son ventre et torse, surement au contacte du mur et de l'asphalte. Il avait aussi quelques bleus (une grosse sur le côté droit à cause su coup de pied), une petite égratignure dans le cou causé par le couteau, et avait le nez qui saignait toujours. Arthur commença à soigner le jeune allemand qui venait de se faire donner une serviette avec de la glace par la petite fille pour mettre sur son nez endommagé qui faisait un mal de chien. England semblait préoccupé à une blessure sur le bras de Prussia qui n'avait pas remarqué l'égratignure. Finalement, toujours la tête baissé, l'anglais entama la conversation.


-Merci, dit-il d’une voix douce et à peine audible.

Le prussien pris un air surpris, il avait pas trop compris ce qu'il venait de dire. "Il doit surement se parler ou parler à ses amis imaginaires, quoique cela arrive habituellement pendant qu'il est saoul", se dit-il mentalement. C'était comme d'habitude pour lui: à chaque fois qu'il s'était battu, soi il se soignait tout seul, ou un autre étudiant veillait à la tâche. Pour le moment, England remplissait à merveille la tâche.

Quelques minute plus tard, Prussia était soigné, pansementé et habillé. Il avait préféré laisser son grand chandail à England, au moins il savait qu'il le récupérait. Le vieux propriétaire leur avait apporté à tous les deux une tasse de thé. England avait d'apprécier, et ne s'était pas fait prier pour commencer à en boire. Prussia, quant à lui, resta devant sa tasse, fixant le liquide vert dans la petite tasse à motif bleus asiatique. Il avait déjà goûté à cette substance mainte fois, mais n'arrivait toujours pas à aimer l'eau parfumé aux herbe. Même le plus fort de tout les thé ou le plus doux, n'arrivait pas à s'ajuster aux papilles de Gilbert. C'était pourtant lui qui avait donné l'idée d'aller boire du thé, mais c'était pour faire plaisir à Arthur et oublier tout ce qui venait de se passé. Prussia releva les yeux pour rencontrer des émeraudes qui le fixait, et il s'empressa de prendre la tasse qui était si petite qu'elle rentrait dans une seule main. Il porta la tasse à sa bouche et commença à boire le liquide, avec le quel il manqua de s'étouffer à cause du goût. Mais vu qu'il voulais montré à quel point il était awesome, il buva d'un seul coup tout le thé contenu dans la tasse. Il toussa quelque coups avant de déposer la tasse sur la petite table qui était devant eux. Lorsque Prussia releva la tête, il vit encore les deux émeraudes qui le fixait. Il se demandait vraiment pourquoi l'anglais n'arrêtait pas de le dévisager.


-Quoi?! J'ai recommencé à saigner du nez?

Il toucha en dessous de son nez pour voir s'il n'avait pas recommencé à saigner, et voyant que ce n'était pas le cas, il se posa encore plus de questions.
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