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 Olive & Moka II : La nuit sans sommeil des Latin

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Roman Empire/Remus Vargas
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Roman Empire/Remus Vargas


Messages : 14

Carte Étudiante
Chambre: Aile Latine
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Olive & Moka II : La nuit sans sommeil des Latin Empty
MessageSujet: Olive & Moka II : La nuit sans sommeil des Latin   Olive & Moka II : La nuit sans sommeil des Latin Icon_minitimeLun 9 Mai - 1:56

Remus n'avait plus rien à prouver à personne. À son âge, il avait vécu une bonne vie bien remplie. C'est pour cela que sa mort éminente ne l'abattait pas autant qu'il ne laissait paraître. Il avait eu des enfants, puis des petits enfants, beaucoup de femmes et d'hommes avaient traversé sa vie. Ironiquement, malgré le nombre de partenaires qui avait peuplé son lit, l'ancien empire restait un homme solitaire. Entouré de gens il brillait de mille feux, resplendissant. Aucune honte, aucune gêne, cherchant toujours plus de plaisir. Pourtant une grand part de ténèbres somnolait en Remus. Comme les jumeaux fondateurs, Remus et Romulus, l'un était lumière, l'autre était noirceur. Si la lumière était pour s'éteindre dans quelques jours, autant vivre pleinement sa part de noirceur. De toute façon qu'allait-il laisser en succession dans ce monde, si ce n'est que le plaisir éphémère qu'il avait procuré à ses partenaires? Lui qui a vécu à travers la luxure toute sa vie, avait-il vraiment aimé ? Il avait clamé à mainte reprises aimer un tel, puis une autre et enfin un troisième. C'est à se demander si vraiment quelqu'un qui avait touché son cœur enfouit si profondément. La pièce vacilla une nouvelle fois. Les gémissement sous lui tira l'Italien hors de ses pensées. C'est vrai, il avait bu avec O. et encore une fois ils se trouvaient peau contre peau, le souffle court, exaltant.

La soirée avait commencé de façon banal, les deux assis sur le divan dans le salon communautaire, Rome qui victimisait sur sa mort qui s'approchait de manière fatidique. Puis le sujet avait dévié sur l'eau, puis l'eau de vie et enfin l'alcool. Tout cela avait finit avec l'empire Ottoman traîné de force dans la chambre de Remus. L'eau de vie avait coulé en flot, grisant le Méditerranéen bien plus rapidement que l'Italien. À un point tel que O. ne pouvait tenir son verre sans s'en verser partout. Ne voulant pas gaspiller de son précieux Cognac, Rome remédia à la situation donnant lui-même l'alcool avec sa bouche à son collègue. Leurs langues entre-mêlés avec le liquide vermeil échauffait leurs corps qui se rapprochaient, se reconnaissaient. Un frisson du plaisir passé secoua le corps de Rome qui chercha à aller plus loin en caressant les hanches de Sheik. La fébrilité était palpable dans l'air, la tension sexuelle passant comme un courant électrique dans leurs corps. Assis, le torse du méditerranéen contre le sien, Remus massait avec expertise le dos musclé et ferme, pendant que la tête de O. reposait contre son épaule. L'alcool brouillant ses sens, l'Italien ne pouvait dire depuis combien de temps que ses mains glissait imperceptiblement vers le bas du dos de son collègue, mais les doux ronronnements de Sheik à son oreille éveillait lentement un feu dans son bas-ventre.

Lorsque les mains de Rome atteignirent le fessier de l'empire Ottoman, les pulsions qu'il retenait depuis un moment se déchaînèrent. Poussant Sheik vers l'arrière, le latin le coucha sur le dos, grimpant au dessus de lui, avec des yeux prédateurs. Les yeux mis-clos, fiévreux, un sourire narguant sur les lèvres, les bras étendu au-dessus de sa tête, O. avait l'air électrisé par la tension qui régnait entre lui et Remus. Un rire échappa ses lèvres.

….tu profite de moi, c'est pas bien...vilain....

La phrase stoppa net Remus. Ce n'est pas tant la culpabilité qui stoppa son geste. Une phrase qu'il avait lu à quelque part lui revenait en tête.

    L'homme et la femme ne s'aimeront jamais autant que deux amis parce que leur relation est pourrie par la séduction. Ils jouent un rôle. Pire, ils cherchent chacun le beau rôle. Théâtre. Comédie. Mensonge. Il n'y a pas de sécurité en amour car chacun pense qu'il doit dissimuler, qu'il ne peut être aimer tel qu'il est. Apparence. Fausse façade. Un grand amour, c'est un mensonge réussi et constamment renouvelé. Une amitié, s'est une vérité qui s'impose. L'amitié est nue, l'amour fardé.


Bien sûr que Remus n'aimait pas O. d'amour. Ce n'était que l'amitié et la luxure qui les unissait. Cependant l'Italien vouait un respect véritable au méditerranéen et la remarque lui fit douter quelques instants. L'ivresse dictait ses réactions et l'empêchèrent de taire la phrase qui sortit comme réponse.

J'arrête quand tu veux.

Vacillant légèrement, le sérieux de sa réplique faiblissait, mais l'intention y était. Sous lui, O. un sourire niais sur les lèvres levait de grands yeux remplis d'une lueur de naïveté.

….t'es le seul à mettre mal à l'aise ici …

L'atmosphère se paralysa pendant un instant. La gravité des mots se gravant dans le cerveau embué de Rome. Un rire, puis O. poussa un cri.

À POIL !

S'en suivit d'un bruissement de tissu et le méditerranéen se retrouva sans gilet. Remus rigola et suivit l'exemple. Ses yeux glissèrent le long du torse fin mais ciselé de O., couvert d'une toison de poils noirs, frémissant sous ses caresses. La bouteille de cognac tenta Rome du coin de l'œil. La saisissant d'un geste, il dévissa le bouchon et versa une infime partit du liquide vermeil contre la peau moka de son ami. L'Italien regarda la boisson couler le long du torse pour finir au creux du nombril de O. Avec un sourire malicieux, Remus lécha le liquide, descendant vers la coupe naturelle du corps étendu sous le sien. Continuant sa progression vers le bas, les pantalons du méditerranéen se firent enlever en un tour de main avant d'être envoyé valser à l'autre bout de la pièce. La langue habile de l'Italien amena rapidement son ami au septième ciel, lui faisant découvrir des sensations nouvelles, osant des choses qu'il avait appris au cours de ses nombres années à donner du plaisir aux autres. À la grande surprise de Remus, le méditerranéen poussa des cris les plus adorables les uns que les autres. Un sourire démoniaque apparut sur son visage. Les partenaires préférés du professeur avait toujours été ceux qui étaient très vocal au lit. Le latin se défiait toujours de les faire crier encore plus, gémir plus fort, hurler son nom durant leur orgasme. O. allait être un de ceux là.

Soulevant le méditerranéen, Remus alla le poser sur son lit. Un peu plus dur que celui d'Ottoman, le lit de l'Italien supportait mieux deux hommes en pleins ébat que celui trop mou et qui renfonce de O. De plus le lit avait une superbe tête décorative qui cachait une barre pour les jeux un peu plus osé. Défaisant sa cravate, les yeux marrons fixèrent les yeux semi-clos aussi noir que de l'encre, embrouillés par le désir de O. Le latin lui remonta les bras, nouant une extrémité de sa cravate autour des poignets moka, puis l'autre extrémité à la barre de son lit. Reculant pour admirer le travail, l'Italien se lécha les lèvres. Le jeu commençait maintenant. Le but était simple : faire hurler de plaisir O. L'alcool dans le système de l'Italien lui faisait perdre le peu de sens pratique qu'il possédait habituellement. En effet les deux professeurs en rut était dans une chambre très mal insonorisé entouré d'adolescents Latins qui allaient bientôt aller se coucher vu l'heure tardive. Le jugement de Rome ayant prit des vacances pour la soirée, celui-ci s'attaqua au cou d'Ossman. L'Italien se nourrissait des gémissements, se noyait dans la chaleur que dégageait leurs corps. C'est une des choses que le cerveau embrumé de Remus lui rappela, comme une petite voix narguante semblable à celle d'Aki. C'était bel et bien quelqu'un d'autre sous lui, pas Germania. Trop chaud, trop de bruit, contrairement au froid et silencieux germanique. Refoulant le sentiment d'amertume qui grandissait en lui, Remus continua son jeu de plaisir, s'oubliant au profit de l'autre, comme à chaque fois. Faire hurler pour oublier ses propres hurlements de plaisir, cacher sa surprise quand un endroit différent faisait réagir, mais surtout faire plaisir à l'autre pour ne pas se vendre. Chuchoter le mauvais nom, être déçu par la tignasse noir et courte plutôt que longue et blonde. À chaque cri qu'O. poussait, Rome s'éloignait de ses propres souvenirs, d'un temps passé, d'un plaisir coupable et unique. C'est finalement des voix venant de l'extérieure qui le ramenèrent à la réalité comme un coup de poing au visage.

LAISSEZ-NOUS DORMIIIIIIIIR !!!

Dans la tête de Rome, une centaines de phrases lui passèrent dans la tête. L'éventail de réponses possible pour l'Italien était assez vague. Ce qui sortit de sa bouche cependant, ne volait pas très haut.

VOS YEULES !!! J'ESSAIE D'AVOIR DU SEXE MOI BANDE DE P'TIT CON !!!

Les réactions dans le dortoir furent diverse. Sifflements, gémissement, plaintes, grommellement, cri strident de fille, mais rien pour arrêter le latin et son jeu. Sous lui O. ne semblait même pas gêné par le scandale crée dans l'Aile. La bouche entre-ouverte, se passant la langue sur les lèvres, il semblait impatient de voir ce que l'Italien avait encore en réserve pour lui, énervé seulement par le fait que ses mains étaient toujours attachées au-dessus de lui. Glissant ses mains le long du torse du méditerranéen, Remus continua d'agacer le professeur sous lui, essayant de tirer toute sorte de sons différents, le regardant se torde sous les frissons. Le latin recommença à lécher et à mordiller le cou de Sheik, descendant lentement plus bas. La bouche collé contre le torse de O., Rome étira un bras vers sa table de chevet où traînait les choses essentiels pour ses activités. Ouvrant le tube de K-Y d'une main, l'Italien reposa le lubrifiant sur le lit après s'être versé un petite quantité de gel sur les doigts. Remus entreprit alors de descendre sa main vers l'entre-jambe du méditerranéen. Rome affectionnait particulièrement cette marque pour leur magnifique gamme 'warming'. Le gel ajoutait une sensation de chaleur agréable, pendant que la main talentueuse de l'Italien s'occupait du sexe de son partenaire. La voix de O. s'éleva plus fortement, roucoulant presque alors que son corps ondulait de plaisir. Remus continua la stimulation jusqu'à ce que Sheik atteigne l'orgasme, un petit sourire de victoire sur les lèvres, alors que les élèves dans le dortoir râlait à nouveau. L'Italien n'en avait pourtant pas fini avec son ami O.

À bout de souffle, le torse se soulevant au rythme de sa respiration saccadée, le méditerranéen était encore plus appétissant aux yeux de Rome. L'aidant à se tourner sur le ventre, il s'assura que le sang circulait toujours dans les bras de son collègue par la même occasion. Une fois rassuré, le professeur attrapa le tube de K-Y à nouveau, versant du gel dans sa main. Le tube fut jeté sur la table de chevet avec négligence alors que Remus étendait le produit sur ses doigts, caressant de son autre main le dos du méditerranéen. Les gémissements de O. reprirent de plus belle lorsque Remus entra un doigt en lui, le râlement des étudiants en canon avec ceux du professeur.

C'EST PAS BIENTÔT FINI ?

Dans la tête de Rome la question était stupide. Il était loin d'en avoir fini avec O. Ils venaient à peine de commencer. Les halètements du méditerranéen s'accéléraient, se transformant lentement en supplications. Remus continua son petit jeu d'agace, admirant avec délectation Sheik onduler et gémir de plaisir.

R-Remus !

D'entendre son nom gémit comme ça fût le déclencheur pour Rome. Attrapant un condom sur sa table de chevet, il l'enfila avant de se positionner entre les jambes de O. L'Italien s'arrêta encore un instant, son sourire pervers sur les lèvres. Avec les hanches de Sheik entre les mains, en contrôle total de ce qui allait se passer dans les minutes qui allait suivre, Remus se sentait puissant. Il bandait, il baisait, il était en pleine forme, il ne semblait pas avoir perdu sa 'toutch'. Mourir ne lui semblait plus comme la seule solution. Il aimait bien vivre. Il aimait le plaisir, le sexe, la boisson...

REMUS !

FUCK HIM ALREADY !

D'un coup de bassin, Rome pénétra le méditerranéen. Celui-ci poussa un râlement, semi-content d'enfin en avoir enfin fini avec les préliminaires, semi-colérique à cause que l'Italien y avait été plutôt brusquement. Ses plaintes furent rapidement noyé par ses cris de plaisir. À chaque coup de bassin, le latin frappait la prostate du professeur à la peau moka, lui faisant voir des étoiles. La voix de O. s'élevait en crescendo, alors que les élèves du dortoir songeait à aller squatter les autres ailes. Rome flottait quelque part entre le 6e et 7e ciel, revigoré par son envie de vivre et la sensation délicieuse que lui procurait son union avec Sheik.

L'alcool lui embrumant le cerveau, Remus ne pouvait dire depuis combien de temps ils le faisait. Il avait eu le temps de tourner O. sur le dos, de lui souler la jambe et de la poser sur son épaule et de continuer ses vas-et-viens, de lui lever l'autre jambe qu'il avait également posé sur son épaule, de caresser le membre du méditerranéen avec la cadence de ses hanches, avant que la sensation familière de l'orgasme grandissait en lui. Le jeu n'était cependant pas fini et tant que Sheik ne criait pas son nom pendant un orgasme fulgurant, le latin continuerait. Heureusement pour l'orgueil et l'endurance de Remus, O. fit les choses comme prévu, rejetant la tête par en arrière tout en hurlant le nom de son partenaire. Satisfait, Remus s'était laissé aller dans les méandres de l'orgasme avant de s'écrouler à côté de son ami. Alors que ses yeux se fermaient à cause de la fatigue et de l'alcool, l'Italien cru entendre un gémissement venant de tout près.

T'endors pas avant de m'avoir détaché !
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