1...2...3...BOUTIQUES!!!! {PV-Pologne}

« Je suis en retard, je suis en retard!!»

Tel le lapin blanc d'Alice in wonderland, l'irlandaise ne pouvait pas s'empêcher d'exclamer de nombreux « je suis en retard ! » en louchant de temps à autre sur son pire ennemi, son réveille-matin, pour regarder l'heure qu'il était. Celui-ci indiquait « 12 h 01 ». C'était quasiment un drame ! De un, parce qu'elle allait être en retard, il ne lui restait que vingt-neuf minutes moins quelques secondes pour se préparer et de deux, elle avait manqué le 11 h 11 ! Ça s'était un très gros drame ! Elle avait manqué l'heure quotidienne de formulation de voeux pour le cher « 11 h 11 », même si elle savait qu'elle perdait son temps à faire ça, car ça ne marche pas ces trucs-là ! Bref.....

« Je suis en retaaaaaard! »

Sa chambre était tellement dans un sale état qu'elle ne trouvait plus son portefeuille. À quoi ça servait d'aller faire du shopping sans portefeuille ? À rien ! Alors, elle chercha partout dans sa chambre. Sous son lit....rien ! Seulement quelques coussins, peluches, livres et crayons. Sur son lit.....rien là non plus ! À non, il n'y avait pas rien ! Il avait cette nouvelle revue de pré publication de manga qu'elle venait d'acheter et qu'elle cherchait....étrange qu'elle n'eut pas remarqué la présence de celle-ci sur son lit... ARGH, MAIS OÙ ÉTAIT CE FICHU PORTEFEUILLE ? Elle continua sa recherche un peu partout dans sa chambre....avant de retrouver son portefeuille au fond de son sac.... Elle avait pourtant regardé là tantôt.... Étrange, elle ne l'avait sûrement pas remarqué...Bon l'important c'est qu'elle l'eut retrouvé ! Elle tourna la tête vers son réveille-matin qui indiquait « 12 h 35 » 12 H 35 ? ? ? ? Il ne lui restait que dix minutes pour aller rejoindre Pologne au centre commercial ! Elle sortie en courant de sa chambre, cette fois sans oublier de fermer la porte.

Une fois qu'elle mit le pied en dehors de l'académie, elle sentie une énorme vague de chaleur, ce n'était fort pas agréable, on était si bien à l'intérieur de l'académie.... Elle regrettait finalement de ne pas avoir mis de robe à la place d'une jupe et d'un chandail... arg ! Et s'était parti pour un voyage en bus !

Une dizaine de minutes de voyage en bus et la jeune fille était rendue en face du centre commercial, par chance dès qu'elle était arrivée dix minutes plus tôt à l'arrêt de bus, elle avait attrapé directement le bus donc elle ne devait pas être tant en retard que ça. Elle regarda un instant ça montre. « 12 h 50 ». Oh mon dieu ! Elle était en retard de cinq minutes ! Elle entra calmement dans le centre commercial. Il faisait frais, une chance ! Elle avança tranquillement dans le centre commercial, regardant de droite à gauche. Elle avait donné rendez-vous au polonais non loin d'une boutique de vêtements super connue. Elle avança et rentra face à face avec un arbre décoratif, sur le coup, la jeune fille avait pensé avoir heurté une dame.

« Désolée madame! »

Lorsqu'elle remarqua qu'elle avait heurté un arbre et non une dame, l'irlandaise espérait énormément que personne ne l'ait vu, histoire de ne pas paraitre plus idiote qu'elle ne l'ait vraiment. Elle accéléra ses pas. Quelques instants plus tard, elle arriva en face de la boutique. Pologne y était déjà..... Elle accourra à une vitesse pas si vite que ça.


« POLLLLLLLLLOOOOGNE !!!!!! DÉSOLÉE POUR LE RETARD! ÇA FAIT LONGTEMPS QUE TU ES LÀ???? »

Spoiler:

En retard ? C'est à dire - genre, style - 'en retard', comme dans 'pas à l'heure' ? Aha... Eh ben, elle commence bien, cette virée-là. Parce que Pologne, c'est bien connu, il adoooooooooore attendre. Ou pas.
Mais voyons cela, parce qu'il semble, gloire aux instances supérieures, que les choses soient plus zen qu'elles ne devraient normalement l'être.

En temps normal, il ne faisait aucun doute qu'on aurait retrouvé un Pologne exaspéré, dans une quelconque pose théâtrale d'agacement absolu, les doigts qui pianotent et les joues à bloc, que plus gonflées que ça, tu meurs. Ouais. La patience de Pologne est une chose aussi fragile que relative, et après tout, hey ! cinq minutes c'est cinq minutes, et par ailleurs, Joe, on fait pas attendre une princesse, merde, quoi. Genre, trop pas.

Mais là en l'occurence, pas de signe d'exaspération, pas de pianotage, pas même un début de gonflement de joues. Et pas de princesse non plus, tiens. Feliks a désactivé le mode Princess Pony pour la journée, mes petits potes. On joue à autre chose ? Une apres-midi avec Abi, vous savez ? La petite lady aux cheveux aussi rouges que les noeils de son ex - ou 'bouledogue stupide d'ex' si on prend la version polonaise. Bref, pour l'occasion, on pouvait bien laisser la princesse au placard. Parce que Feliks est un garçon, et que des fois, ça fait pas de mal de se déguiser en garç... je veux dire, de s'habiller normalement. Se conduire normalement, c'est une autre paire de manches.

Bref. Bon, c'est pas non plus parce Pologne a laissé ses jupes au placard et qu'on évoque une quelconque normalité qu'il va consentir à passer inaperçu. Donc c'est le même principe, il met un point d'honneur à être repérable à trente mètres. Enfin, c'est plutôt une conséquence. Toujours était-il que la raison pour laquelle il n'était pas présentement en train de péter une pile à cause des CINQ minutes entières de retard d'Abi, eh bien c'était qu'il était super occupé à passer en revue, sur une parcelle réfléchissante de vitrine, son reflet TELLEMENT vir... nan, faut pas déconner, restons crédibles. Son reflet euh.. TELLEMENT tendance. Voilà. Avec sur la tronche une expression qui gueulait au monde entier à quel point il était conscient d'avoir la classe impériale. Si ça continue, va falloir payer un copyright à France pour la crise d'ego.

Sinon pour le reste, on peut quand même rendre hommage à Irlande pour son propre potentiel de discrétion. Un ticket pour le carton dans l'arbre de déco. Mais carrément toute la liasse pour le HURLEMENT, que dis-je, le RUGISSEMENT que peut-être, à la rigueur, y a un sourdingue à l'autre bout du continent qui a pas bien entendu. Bien. De toute façon, Pologne, la discrétion c'est pas son fort non plus, et y a pas mort d'homme, sauf bien sûr si y avait dans le coin un ptit papy avec un pacemaker défectueux.
Youhou. C'est le moment de décrocher de l'autocontemplation, bonhomme. Ce qui fut fait, avec à l'adresse de notre ptite rouquine une moue qui traduisait ô combien dans sa grande bonté, il avait attendu. Ah ouais dis donc, j'avais pas vu que t'étais à la bourre, genre trop lolilol. Une enclume est requise au centre commercial, s'il vous plaît, et Feliks, ferme la, merci.

Il s'accorda quand même le temps d'un sourire colgate à Abi et d'un mouvement de tête pour repousser les cheveux, parce que Pologne il le vaut bien, surtout en plein trip - une deuxième enclume, s'il vous plaît - avant de rassurer la Retardataire Repentie.

"Okay, okay, c'est cool. De toute façon, une jolie fille, ça doit trop pas arriver pile à l'heure, ça craint totalement. Bon, tu veux aller où ?"

Par chance, Pologne n'avait pas l'air trop frustré du retard de l'Irlandaise. Étrangement, il n'avait pas les joues tellement gonflées qu'on aurait pu difficilement faire la différence entre les joues du Polonais et celles d'un écureuil qui a la bouche remplie à craquer de noisettes. Il avait les joues étrangement plates ! Peut-être que l'Irlande avait halluciné son retard, qui sait ! Juste pour être sûre, la jeune fille jeta un regard interrogatif sur sa montre et ensuite sur la grande horloge qui régnait au centre du centre commercial. La montre et l'horloge indiquaient EXACTEMENT la même heure, pas une minute de différence. Alors, il devait y avoir un léger problème avec Pologne.... ses piles étaient peut-être mortes ? Quoique Pologne ne marchait pas à piles aux dernières nouvelles...peut-être avait-il mal aux joues ? Bref.... L'important c'était qu'il n'avait pas l'air fâché et en plus il souriait ! Dieu sait qu'Abi en avait rarement vu, des gens qui souriaient lors de ses -multiples- retards ! Elle calma donc le pas et marcha les quelques centimètres qu'il lui restait avant d'arriver face à face avec le Polonais. La jeune fille ne pouvait s'empêcher de lui faire un petit câlin d'à peine une demi-minute.

« Humn...Bah, je voudrais passer chez HMV, histoire de me procurer l'album « For your entertainment » d'Adam Lambert et le DVD de New Moon et après, bah on ira où tu voudras ! »

La jeune fille attrapa les mains du polonais et les balança de droite à gauche. Un grand sourire s'afficha dans son visage, elle qui n'avait pas fait de shopping depuis...quoi....deux ou trois semaines, ça faisait déjà trop longtemps pour elle ! Pendant ce temps-là, elle se contentait d'accumuler les petits boulots, certes elle ne faisait pas des millions, mais le nécessaire, quoi que non... le nécessaire aurait été des millions mais bon, il faut faire avec ce qu'on a dans la vie même si on a que peu, au moins, elle n'avait pas rien... Elle lâcha délicatement les mains de Pologne, ouais parce que bon, d'habitude elle aurait lâché les mains de peu importe la personne assez brusquement en donnant même un élan pour que celles-ci se balancent. La jeune fille sautillait littéralement sur place, tellement qu'on pourrait croire qu'elle avait des ressorts sous les souliers.

« Et aussi on pourrait faire le tour de pleins de boutiques de vêtements ! Et faudrait aussi passer dans une ou plusieurs boutiques de chaussures parce que j'en ai trop besoin de nouvelles ! »

Bon il fallait se calmer là ! On aurait carrément pu croire qu'elle avait mangé un sac de chamallows en entier, tant elle était hyperactive en ce moment. Si Pologne n'avait pas été là, elle serait sûrement en train de sauter comme une grenouille dans le centre commercial et s'excuser à chaque arbre, poteau, banc, ect, avec lesquels elle entrait en collision. La jeune fille se calma lorsqu'elle vu une mouche passer entre elle et Pologne. Elle suivait tellement la mouche des yeux qu'elle avait l'air totalement ailleurs. Une ou deux minutes après sa contemplation de mouche, elle secoua vivement sa tête pour sortir de la lune.

« Désolée, il y avait comme une mouche » Disait-elle en rigolant.

Spoiler:

Non, non, on confirme. La miss Irlande était bel et bien en retard. Mais bon, cinq minutes, quoi. C'est pas encore la fin du monde, et surtout, Pologne, dans son infinie patience quasi divine, ou alors juste le fait qu'il s'était trouvé une occupation hyper prenante et ne s'en était pas rendu compte, n'allait certainement pas lui tirer la tronche pour ça. A mort les mauvaises langues prêtes à glousser qu'ordinairement, il gonfle à la fois les joues et le peuple pour moins que ça.

D'ailleurs, aujourd hui, l'état de grâce avait touché notre jeune rouquine aussi, hein ? Ou alors c'était l'atmosphère. A vrai dire, il était tellement habitué à s'entendre répondre un laconique "comme tu veux" de la part d'une Abigail pourtant bien speed 90% du temps qu'il ne s'attendait pas à l'exposé d'un programme en cinq parties et quinze sous-parties. Maintenant, va juste falloir voir si on a le temps de tout faire ou pas, hein...

"Ooookay..."

En lui laissant généreusement ses mains, puisque c'était manifestement funny comme tout de les balancer. Et v'là qu'elle fait la balle en caoutchouc, maintenant.

"Oulà. Ça roule, ça roule, calmos. Je sais à quel point ça doit être carrément trop intense de passer l'aprèm avec genre, quelqu'un comme moi mais c'est totalement pas la peine de..."

............... Elle ne l'écoutait pas. Okay Feliks, t'es bien gentil, mais la mouche elle est TELLEMENT plus interessante que toi. Bien, bien. Pour le coup, tu vas l'avoir le gonflements de joues. Trois, deux, un... zouuuup, allez hop... Ah bah non, pas allez hop, que la miss daigne quand même redescendre en ce bas monde. Mais va falloir t'y faire, vieux. Ton big smile colgate est à peu près aussi attractif qu'un râtelier 1950 et ton blabla d'autolover foireux fait fuir les mouches et bugguer les jeunes filles. Et elle en remet une couche, bien sûr, sinon c'est pas drôle.

"Ouais. C'est totalement PASSIONNANT. On bouge de là ou on attend la prochaine bestiole stupide ?"

Hou qu'il est vexé. Mais malheureusement pour nous, nous n'aurons pas le plaisir de voir notre Irlandaise activer la compétence sauterelle sous EPO à travers tout le centre commercial, parce qu'il lui chopa le bras d'autorité pour l'entraîner vers... Ah ouais, c'est vrai, elle voulait aller s'approvisionner en musique. Demi-tour, donc, et réorientation dans le bon sens. On espère juste qu'Abi va pouvoir esquiver le panneau vers lequel il venait de la projeter aux trois quarts en effectuant la manoeuvre. Et si pas, eh ben ça sera une bonne excuse pour le tyranniser durant les deux ou trois prochaines heures. On croit en toi, Abi.

Ou... Oulà. Ok, alors là , le "BONKK" - ou Bam, ou Plaf, ou Ping - bref, le rapprochement ultrapassionné Irlande/poteau, il était pas vraiment prévu - du point de vue de la locomotive improvisée, parce que pour ce qui est des instances supérieures, c'est du sadisme assumé, heh. Ceci dit, faut le temps que ça lui monte au cerveau, à Pologne, hein. Donc on continue à tracter Abigail surun ou deux pas avant de se rendre compte que ça bloque. Le temps que l'info audio monte au cerveau, en fait. Bonk et Ouch. Et un regard en arrière pour contempler la scène... Encore deux trois secondes consacrées à une solide bnehisation, réflexion et autre stupéfaction.


"....... Mais.....?! Qu'eeeeeest ce que t'as foutu ???"


Euuuuh une petite projection, peut-être ? Trois fois rien, quoi. D'ailleurs, en laissant entendre ce doux "qu'est ce que TU as foutu", il ne semblait absolument pas perturbé par le fait que l'impact ait pu avoir quoi que ce soit à voir avec sa façon de trimballer la pauvre pupuce comme un gros sac de linge sale.

Enfin, lui, tout ce qu'il voyait, c'était que c'était vraiment plus fort qu'Abi. FALLAIT qu'elle se fasse remarquer. Alors en soi, lui ça ne le dérange pas, parce qu'il faut bien dire ce qui est, Pologne, les shows, il maîtrise. Sauf que généralement, il évite l'option jemeprendsunpoteaudanslatronche. Parce que mine de rien, ça fait mal.

D'ailleurs, la miss Irlande, elle a pas l'air jouasse, en mode frottage de tête, son royal postérieur posé sur le carrelage, en plein milieu de tout son bordel éparpillé par terre.
Avec en face, un crétin qui n'a toujours pas l'air de caler que c'est un peu beaucoup lui qui a provoqué le drame.


"Ah là là, mais t'as totalement rien dans les yeux aujourd'hui, sérieux, quoi."


Pas de commentaires, par pitié. C'est juste Pologne. Deuxième illustration en clamant à l'adresse des quelques passants apitoyés par le sort de la pauvre rouquine.


"C'est cool, elle a l'habitude, PAS-DE-SOU-CI."


D'un autre côté, ce point là n'est pas faux. Les gamelles en tous genre, c'est un peu beaucoup le quotidien de notre irlandaise. Sinon, ouiiii, quand même, bien sûr qu'il va la ramasser, la louloutte gémissante, non mais ça va, c'est pas un monstre, quand même, hein. enfin, pas tout le temps. Surtout quand ça lui demande un minimum d'efforts, comme là, puisque la miss Abi est en train de se remettre sur ses jambes toute seule, on peut bien tendre une main généreuse pour la hisser sur les derniers centimètres. Un jour, Pologne, il se noiera dans sa propre compassion, j'vous l'dis.

Sinon... Il y a aussi le contenu du sac, tragiquement déversé sur le sol. Un bric-à-brac de sac, mais authentique, le genre d'accident qui laisse pantois quant à la capacité d'un sac.

Un gros soupir, parce que ouiiiii, va falloir ramasser et noooon, il ne va pas l'abandonner à son triste sort. Allez, ramassons tout ce bordel... Les trucs sans grand intérêt du type stylos, clés, portefeuille... Les trucs dont la présence laissaient un peu perplexe - le chapelet encore pourquoi pas, mais la Bible, va falloir lui expliquer pourquoi elle a besoin de prendre l'air, hein. Le journal intime, bof, de toute façon, il le lit en toute légalité, pas la peine de le choper et de fuir avec en poussant le rire sardonique du Dr Gang. Et puis des bricoles. Et puis la pochette. Tiens, on ne la connaît pas, cette pochette. Il fourra le reste dans le sac de la malheureuse Accidentée, et se redressa avec la pochette à la main, parce que mince quoi, on veut savoir ce qu'il y a dedans.

Et c'est vraiment le plus naturellement du monde qu'il ajouta, en agitant machinalement ladite pochette.


"Essaie de tenir sur tes pattes, maintenant, hein ! J'le sentirais totalement mal si fallait que genre, je te ramène en te portant."


Et, pour ponctuer la phrase, ouverture de la pochette, et passage en revue du contenu. Quoi qu'y a dedans ?

« Mais qu'est-ce que j'ai foutu, hein ? J'ai pris le malin plaisir à aller embrasser un poteau, non tsé! » Répondit-elle avec un ton assez sarcastique, puisque sérieusement, ce n'était pas sa passion d'aller faire la bise à un poteau, s'il n'avait rien fait de spécial dans sa vie et même là. Elle trouvait Feliks un peu -beaucoup- imbécile de ne pas s'être rendu compte que c'était de SA faute à LUI si elle avait fait la bise à un poteau, mais bon, après tout, c'est Pologne, faut pas trop lui en demander. L'Irlande le fixa fixement, d'un air qui disait tout...ok bon, pas tout, mais « T'es imbécile ».

Abigail regarda autour d'elle... Elle soupira en remarquant -une nouvelle fois- le désastre- c'est-à-dire tout son sac qui s'était vidé sur le sol-...

« C'est comme de TA faute si je me suis pris ce poteau en pleine face, parce que NON je ne suis pas aveugle...bah aux dernières nouvelles...mais vu que je suis capable de voir la face d'imbécile que tu tires là, je ne suis pas aveugle ». La jeune fille ne pu s'empêcher de rire après avoir dit cela, mais ce n'était pas du tout un rire méchant, mais plutôt un joli rire sincère.

L'Irlande leva les yeux en direction des passants qui ne pouvaient s'empêcher de rire ou bien de prendre pitié d'elle en la voyant. Grrr... Elle déteste ça, quand cela arrive lorsqu'elle tombe. Ils n'ont jamais vu quelqu'un tomber ou quoi ? Nan mais ! Elle n'en voulait pas de leur pitié... Et ENCORE moins de leurs rires. La jeune fille tira la langue à chaque passant qui la regardait.

Une main polonaise en vue pour l'aider à se relever...Pologne qui l'aide à se relever ? Elle avait tout vu ! D'habitude c'était lui qu'on devait aider à se relever ou soulever en princesse ! Bon, comme c'était un geste rare dans les mémoires de la jeune fille, elle attrapa la main du Polonais telle une princesse -oui cette fois, c'est elle la princesse !- et se releva doucement, encore une fois, telle une princesse.

« Merci »

Cette fois, elle dut se pincer. Pologne qui ramasse ses affaires sans se plaindre ? Non là, elle croyait vraiment qu'elle rêvait, c'était genre TROP beau pour être vrai...jusqu'à ce qu'il attrape la pochette...... Elle sauta droit sur Pologne pour essayer de la lui faire lâcher. À l'intérieur, il ne se trouvait que des trucs simples sans gravité, style des tampons, protèges dessous, une feuille sur laquelle était inscrite ses projets d'avenir, etc., etc. (genre tout ce qui tourne autour de ça, là !). ... juste ça...

« Popooooo »cria-t-elle d'une voix plaignante.