Un changement radical ... permanent ?

Le dortoir.
Endroit où les gens peuvent se reposer et se distance de tout ce qui se passé dans l’académie. Endroit où les gens aiment passer du temps seul ou en compagnie. Canada adore passé du temps d’en cet endroit là où il peut réfléchir et où il peut faire ce qu’il veut sans que personne l’embête. C’est aussi l’endroit où il a coud pendant plusieurs jours pour offrir à Timor une très belle peluche. L’endroit où il a pensé à elle pendant des nuits. L’endroit où il se préparait au grand jour où il lui annoncerait le tout. C’était aussi l’endroit où il s’était réfugié lorsqu’elle n’avait pas eu l’air de comprendre ce qu’il lui voulait et l’endroit où il avait pleuré lorsqu’elle lui avait dit non.
Sans penser à elle, c’était aussi l’endroit où il avait passé la nuit à se dire qu’il avait un nouvel ami : Den. C’était aussi l’endroit où il avait passé les 3 dernières années seuls. Personne n’était son ami sauf quelque personne… dont certaine l’avait déçu énormément déçu. L’on parle ici de Prusse. Tout ce qu’il voulait c’était de l’aider parce qu’il voyait que Prusse n’allait pas bien. Il voulait simplement aider un ami. Ce n’est pas ce que les amis font entre eux? Pourtant Prusse, même si ce n’est pas le genre de personne qui s’ouvre au gens Prusse n’aurais jamais dû obligé Canada à parler de son amour secret …

Maintenant, plusieurs émotions montent en Canada, des émotions de haine, de mépris, de tristesse, mais surtout de colère. Beaucoup de colère. De la colère accumulée depuis plusieurs années. De la colère venant du fait que son frère était plus apprécié que lui, venant du fait qu’il n’avait pas de vrai ami, venant du fait que ses parents ne pensaient pas à lui et du fait qu’il s’était fait abandonner à l’académie.

Alors lorsque la nuit arriva c’est un Canada qui revint dans sa chambre très triste et en colère. Le dortoir semblait vide. Il y arriva en lâchant un très grand cri. Ce cri sortit tout seul sans que Canada puisse l’arrêter. Un cri qu’il retenait depuis des années. Un cri libérateur. Il saute sur son lit face contre terre et se met à pleurer. Plus rien n’a d’importance. Tout ce quoi il pense c’est à sa douleur. La douleur provoquée par le refus. Canada enfouit son visage dans ses couvertes avant de s’enrouler lui-même dans celle-ci. Il ne pouvait pas croire qu’il s’était fait rejeter. C’était la première fois qu’il se sentait aussi proche de quelqu’un et pourtant… cette personne l’avait déçu. Tous l’avaient déçu. Il se promit de ne plus jamais faire confiance à personne. Il se dit que les seuls à qui ils pouvaient faire confiance étaient Den, Iggy et France. Peut-être d’autre s’ajouteront à cette liste, mais personne n’entrera a nouveau dans sa vie très facilement.
Il se leva et prit le premier truc qu’il lui vint sous la main : une lampe de chevet. Il s’en alla à la fenêtre et la tira de toutes ses forces dehors. La lampe se brisa sous l’impact. Tout cela lui faisait un peu de bien, mais pas assez à son gout. Il se dit qu’il ne pouvait surement pas tirer tous les meubles dehors justes pour se faire plaisir, mais il tira quand même une autre lampe dehors. Il alla près de son radio et y mit un Cd. Il fit jouer sur repeat la chanson Hate Me de Blue October (Voici le link pour les intéresser : https://www.youtube.com/watch?v=GytHl0H5-S8) Il s’assit sur son lit et y pris sa tête dans ses mains. Tout allait mal et il ne savait pas comment réagir. Il décida qu’il était temps pour une fois qu’il se prenne en main et qu’il arrête de vouloir être ami avec tout le monde parce que ce n’est pas tout le monde qui est gentil. Le gentil petit Canada qui aimait bien passer beaucoup de temps seul n’était plus. Ce n’était pas ce qu’il voulait réellement, mais plutôt la réalité dans laquelle il avait vécu toute sa vie. Maintenant, c’était finit. Plus personne n’allait lui marcher sur les pieds et c’était finit les gens qui ne le voyait pas. Il allait se faire remarquer. Il prendra toutes les mesures possibles pour y arriver.

Première étape c’était finit l’uniforme de l’école un peu plate à porter. Il allait se trouver des vêtements qu’il allait l’aider à se faire voir par les gens qui le rencontrent. Il prit tout ces anciens vêtements et les jeta. Ensuite, il trouva des anciens vêtements qu’il n’avait que rarement portés. C’était les vêtements les plus approprié pour le moment. Des vêtements bleus et blancs. Plus précisément c’est un chandail noir par-dessus lequel va un chandail bleu et par-dessus lequel va une veste blanche. Il trouve aussi des écouteurs bleus. Tout ce qu’il lui fallait pour ne plus jamais s’attaché au gens et pouvoir se faire voir de tous.

Deuxième étape, se préparer pour la journée à venir. Une journée qui allait marquer un ournant dans sa vie et dans celle des personnes qui le connaissaient. C’était finit se mettre dans un coin de la salle communautaire et attendre que quelqu’un aille lui parler. C’était maintenant à son tour d’aller parler au gens. Il se coucha donc en se promettant de changer à jamais lors de son réveil.