Recueil de Lituanie

Je ne pensais pas que j'écrirais un journal intime un jour.

Mais quelques récents évènements méritaient d'être consignés quelque part. C'est pourquoi j'ai récupéré ce vieux cahier.
Mais en vérité, je compte m'en servir plus comme d'un recueil, que comme un journal à proprement parler.





06/06/10 :

Ce jour-là, j'ai reçu une lettre anonyme. Elle a été glissée sous la porte de ma chambre alors que j'étais au club de cuisine. Et comme Feliks était lui aussi sorti à ce moment-là, impossible de savoir qui en est l'auteur...
En tout cas, son style d'écriture est vraiment agréable.


Quelques élèves ont essayé de découvrir qui l'avait écrite, mais en vain.
Feliks et Yao m'ont dit de ne pas m'inquiéter à ce sujet. Et je pense qu'ils ont raison. Après tout, ce n'est qu'une lettre.
Mais je serait curieux de savoir...

07/06/10 :


Aujourd'hui, j'ai essayé une nouvelle recette de crêpes.
Feliks en a tellement mangé que je crains pour son estomac demain... Mais je suppose que ça veut dire qu'elles étaient bonnes.
J'ai distribué ce qu'il restait dans la salle commune, et j'ai eu de bons retours aussi !


J'ai réussi à retenir le polonais assez longtemps pour prendre une photo :



Note : Ajouter plus de lait la prochaine fois.

08/06/10 :


Je n'en crois pas mes yeux... Là. Devant moi. Encore une lettre.
Je pensais pourtant que la précédente serait la dernière.


Je vais demander aux autres ce qu'ils en pensent...

11/06/10 :


Ce matin, Pologne a été le premier à remarquer la lettre qui avait été glissée dans notre chambre, pendant notre sommeil. La troisième.
Et il n'a pas hésité à presque me délester de mon bras pour me la montrer.


Étrangement, je crois que je commence à m'habituer à ces lettres.

12/06/10 :


Aujourd'hui, je viens de recevoir ma quatrième lettre.
Mais celle-ci est différente des autres...



Pour la première fois depuis que je reçois ces messages, je ne vais pas rester simple spectateur.

Je pensais écrire quelques mots à mon interlocuteur (ou interlocutrice) via ce post-it. Mais j'ai peur qu'il, ou elle, le prenne mal si j'essaie de répondre... Et surtout, je n'ai pas la moindre idée de quoi écrire.
Que faire ?

Mais ce qui est certain, c'est que je ne laissera cet échange se terminer ainsi.



1h24 du matin :

J'ai pris ma décision. J'ai déposé le post-it sur ma porte, comme demandé, avec l'inscription suivante :


Je regrette seulement que les post-it ne soient pas plus grands...

16/06/10 :


Je pensais que je ne la recevrais jamais, celle-là. Mais la cinquième lettre est arrivée dans ma chambre aujourd'hui. J'ai vraiment eu peur que ma précédente réponse l'ait effrayé...


Donc cette fois, je vais pouvoir répondre. Et pour de vrai.
Évidemment que je vais le faire ! Mais... quoi écrire ?...




2h03 du matin :

Demain matin,... enfin, plus tard dans la matinée, j'irais à la bibliothèque et suivrais les instructions pour donner ma réponse. Je suis quand même un peu anxieux... Je n'arrête pas de relire, pour vérifier que je n'ai pas été trop direct. Je n'ai pas l'habitude de ce genre de choses.
Voilà ce que j'ai écris :

"En effet, je suis très heureux que tu m'offres la possibilité de te répondre.
Lorsque j'ai reçu ta première lettre, je n'étais sûr de rien. Je t'avoue avoir même pensé que cela pouvait être une mauvaise blague. Mais aujourd'hui, je suis convaincu que je n'écris pas ces lignes pour rien.
J'apprécie vraiment que tu m'écrives ainsi. Néanmoins, une question me ronge, et tu dois te douter de laquelle il s'agit :
Qui es-tu ?
Pardonne-moi ma curiosité. Ça ne se fait peut être pas, de demander ainsi, mais je n'ai aucune expérience là-dedans...
Je sais ces lettres sont importante pour toi, et je ne dis pas d'arrêter, bien au contraire. Mais je pense que cette discussion pourrait être tout aussi agréables à l'oral. Tu ne crois pas ?"

C'est peu. Mais j'espère que ça lui plaira quand même.

18/06/10 :


Et voilà. Encore une lettre. La sixième, je crois...
Je commence vraiment à me faire à ces lettres. C'est presque devenu une habitude de les trouver devant ma porte, le soir en rentrant des cours, ou le matin au réveil. L'idée que quelqu'un m'exprime ses sentiments à travers ces papiers ne m'embarrasse plus du tout.
Je ne sais pas comment tout cela va se terminer, mais je pense que si cette correspondance s'arrêtait, elle me manquerait...



Voici ma réponse :

"Je suis ravi qu'elle t'ai fait plaisir, malgré que je n'ai pas écrit beaucoup.
Et rassure-toi, je ne te trouve pas lâche. Pas du tout. Simplement, je suppose que tu as besoin de plus de temps... Et je peux le comprendre. Ta position ne doit pas être évidente.
J'accepte volontiers de t'écrire, mais... à vrai dire, je ne sais pas de quoi je pourrais te parler. Alors, que voudrais-tu savoir ? Tu n'as qu'à me demander, et je te répondrais.

Toris

PS : Maintenant que j'y pense, à quel nom voudrais-tu que j'adresse mes futures lettres ?"

12/07/10 :


J'ai reçu la septième lettre il y a de cela quelques jours. Mais comme j'ai été plutôt débordé, je n'ai pas trouvé le temps de les consigner ici avant aujourd'hui.




Malgré le boulot, j'ai essayé d'y répondre le plus vite possible :

"Chère Naktis,
Je trouve que c'est un très joli nom que tu as choisi.
Je suis désolé de ne pas t'avoir écrit plus tôt. J'espère que tu ne m'en veux pas ?
Je suis assez surpris, je dois dire. Je ne pensais pas paraître si secret aux autres. Ce qui meuble mon temps ? En ce moment, les cours m'occupent pas mal. Je participe aussi aux activités des clubs de cuisine et d'échecs, lorsque les cours sont terminés. Jouer aux échecs est mon passe-temps favori. J'y jouais souvent avec mon meilleur ami, Pologne, quand nous étions plus jeunes, alors je suis plutôt bon. Et j'aime énormément cuisiner. Dès que j'ai un peu de temps libre, je n'hésite pas à l'employer pour essayer des recettes, ou en perfectionner d'autres. J'apprécie les activités calmes en général. Mais ça ne m'empêche pas d'aimer le sport. Il n'y a pas vraiment de chose qui m'ennuie, par contre.
Voilà, je crois bien que tu sais tout.
En ce qui concerne ton aveux, sache que je ne le trouve pas indécent du tout. Ça me fait drôle d'imaginer que quelqu'un pense à moi de la sorte, c'est vrai, mais tu n'as pas à en avoir honte, ni à changer quoique ce soit. Ce sont tes sentiments, et je les respecte.
A très bientôt.

Toris"

16/07/10 :


Pour une fois, je vais utiliser ce cahier pour autre chose que mes lettres. Aujourd'hui, c'est d'un journal intime dont j'ai besoin. C'est un peu étrange de dire ça comme cela, mais c'est la vérité.
Je dois faire un point.

J'avais déjà écrit à la page précédente que j'avais été très occupé ces derniers jours. C'était comme si le travail était tombé de nulle part. Et évidemment, passé cette période, j'ai été très fatigué, au point de ne plus sortir du dortoir que pour les cours.
Conséquence logique : je n'ai passé que très peu de temps avec Feliks.

Je sais que c'est stupide. Nous nous voyons tous les jours, d'autant que nous sommes dans la même chambre. Néanmoins, ce n'est plus comme avant. J'ai l'impression que quelque chose a changé.

Il me semble que cela fait une éternité qu'il n'est plus venu me voir, en bondissant sur mon dos à m'en donner un bon lumbago, pour m'annoncer qu'il a eu une idée géniale, me raconter les derniers potins de l'académie (Feliks est une vraie commère !), ou simplement me dire bonjour...
Cela doit faire tout aussi longtemps qu'il ne m'a plus entraîné avec lui dans l'une de ces interventions -plus ou moins tordues, il faut l'avouer- qui découlent des plans qu'il élabore sans tenir compte des autres. Et je crois que tout cela me manque...
Moi qui m'en plaignais, voilà que je me surprends à ressasser toutes ces habitudes désagréables qu'il avait comme s'il s'agissait d'un précieux souvenir. Finalement, je m'amusais bien plus que je ne voulais l'avouer, avec lui.
...Je dois bien être la seule personne à penser comme ça.

Je n'irais pas jusqu'à dire que nous sommes devenus distants, mais nous sommes beaucoup moins proches que nous ne l'étions.
Pologne et moi avons toujours entretenu une relation assez... physique. (Juste avant ma longue absence, nous nous étions un peu plus aventurés de ce côté-là, d'ailleurs.) Au point même que certaines personnes se méprennent parfois sur notre compte, je dois dire.
Peut être que c'était indécent. Et peut être que nous n'aurions jamais dû agir de la sorte. Mais maintenant que c'est terminé, je ressens comme un vide... Je ne m'éterniserais pas là-dessus, car je ne suis pas certain de savoir ce que je veux vraiment. Mais une chose est sûre : je suis mal à l'aise comme ça.

Dernièrement, j'ai aussi appris que Feliks sortait avec Danemark. C'était comme si tout un pan d'histoire s'était déroulé pendant que je fermais les yeux. Je ne le connais pas vraiment, il est arrivé à l'académie il y a peu, mais il a l'air gentil.
Je crois bien que j'ai été le dernier au courant pour cela... c'est peut être pour ça que Feliks ne m'embr n'est plus aussi proche de moi ? Quoiqu'il en soit, je suis vraiment gêné, je ne sais pas comment agir avec lui lorsque Danemark est là. Je devrais sûrement agir normalement, comme si de rien n'était... mais et si je faisais quelque chose de mal sans m'en rendre compte ? Je ne veux pas les déranger, ni l'un, ni l'autre.
Et il y a aussi... ce sentiment désagréable, qui fourmille dans mon ventre lorsque je les vois s'amuser ensemble. Serait-ce une sorte de jalousie ? J'espère bien que non, ce serait vraiment médiocre...

Mais peut être que toute cette page ne prouve finalement que le fait que je m'inquiète un peu trop ?
Ma surcharge de travail est partie aussi vite qu'elle était venue. Alors je suppose que c'est l'occasion d'essayer de revenir à ma vie d'avant ? (quand je parle comme ça, j'ai l'impression que cela remonte à des années.)



J'ai préparé une petite douceur pour Feliks. Je l'ai laissée refroidir pendant que j'écrivais, et maintenant elle doit être prête.


Je vais la lui apporter de ce pas. J'espère qu'elle lui plaira.

20/07/10 :


Voici la huitième lettre. Mon cahier s'épaissit à vue d'oeil.


"Chère Naktis,
Je m'excuse à nouveau pour le retard que j'ai pris la dernière fois. Je ne voulais pas t'inquiéter.
Pour moi aussi, ces lettres font maintenant partie de mon quotidien. Et je t'avoue que, même si ce n'est pas vraiment moi qui mène cette correspondance, je ne m'imagine pas y mettre un terme. Du coup, il m'arrive parfois de me demander comment tout cela va se terminer.
C'était la première fois qu'on me demandait de me décrire moi-même. J'ai trouvé cela assez amusant, mais aussi très difficile. Quand on lit ta lettre, ça a pourtant l'air si simple.
Mais j'ai l'impression que tu me surestime... Ne te méprends pas : j'ai aussi énormément de défauts. Par exemple, je suis très facilement stressé. Je m'inquiète souvent pour un rien, et même si j'en ai conscience, je ne peux pas m'en empêcher... Mon meilleur ami Pologne me le fait souvent remarquer, d'ailleurs. Lui, il est un peu à l'inverse de moi : il n'a peur de rien. Au fond, je crois que je l'envie un peu (même si, il faut l'avouer, ce trait de caractère lui attire parfois des ennuis).
A très bientôt.

Toris"

11/10/10 :


Aujourd'hui, en rentrant dans ma chambre après les cours, j'ai trouvé un mot sur mon bureau. Pas besoin de lire pour reconnaitre l'écriture de Feliks.


"Liet, soooorry pour le mot, ça fait genre fuite mais c'est juste que je sais pas où t'es et trop pas le temps de te chercher, et le jour où tu vas comprendre qu'un portable, comme son nom l'indique bah ça s'emporte au lieu de faire déco sur la table de nuit, là je réussirai peut-être à t'appeler pour te prévenir au lieu de t'écrire des ptits mots comme à l'âge de pierre.
J'ai le moral complètement down, faut que je rentre chez moi, mais t'inquiète pas, c'est pas la loose absolue non plus, y a aussi que je vais chercher Kamilka, je reviens dans pas trop longtemps en même temps qu'elle.
Ok, j'ai pas trop le temps parce que le bateau que je vais prendre il est carrément aujourd'hui alors faut que je file, mais je voulais juste te dire de faire super gaffe à toi tant que je suis pas là pour surveiller qu'il t'arrive rien, et, je sais que je te le dis jamais, mais t'assures, t'es juste le meilleur ami qu'on peut avoir, et j'ai pas le temps de chercher comment te remercier de rester comme t'es. J'ai vu que t'as réussi à parler à Natalia, c'est cool mais pliiiiiz, essaie de pas te fiancer style officiel avant que je revienne, je veux trop être là."


Quelque chose me semble familier, mais je n'arrive pas à savoir quoi...
Et mais ! je ne vais pas me fiancer avec Natalia !

Pologne, j'espère juste que tu reviendras en pleine forme. Bon séjour chez toi.









Note du 16/10/10 : Il est revenu en pleine forme.

15/01/11 :


J'ai passé toute ma journée dans le salon communautaire aujourd'hui. Ça faisait longtemps que je n'y étais pas allé, et ça m'avait un peu manqué. Je pensais que depuis le temps, l'ambiance aurait changé, et je craignais d'avoir du mal à m'y faire. Mais en fait, pas du tout. Rien n'a changé.
...Peut être même que c'est resté TROP comme avant.

J'ai fait la connaissance de Groenland. Jusque là, je l'avais juste aperçue dans les couloirs, et échangé quelques mots parfois. Feliks a l'air de beaucoup l'apprécier.
Par contre... D'habitude, je suis assez curieux lorsqu'il s'agit de cuisine, mais je ne sais pas si j'oserais goûter la sienne un jour. (Désolé Groenland, mais ce pingouin fermenté dans le phoque, ça n'avait vraiment pas une bonne tête...)

J'ai aussi rencontré Slovénie. Ce garçon avait l'air plutôt calme en cours pourtant, quoiqu'un peu excentrique parfois. Eh bien pas du tout ! J'ai appris à mes dépends qu'il ne faut pas se fier aux apparences.
Chine m'avait prévenu plus tôt que c'était quelqu'un de dangereux. Je n'y croyais pas vraiment... jusqu'à ce que je le voie verser de l'acide sur ce pauvre Autriche. J'ai essayé de l'aider comme je pouvais, et maintenant mes mains sont couvertes de bandages (ce n'est pas pratique pour écrire d'ailleurs). J'espère qu'Autriche n'a pas été trop brûlé non plus...
Ce garçon est vraiment inconscient. Il ne se rend pas compte à quel point ce qu'il fait est dangereux ? Il faudrait que quelqu'un lui parle, avant qu'il n'arrive quelque chose de grave...

Enfin, j'ai pu reparler à Pologne. Ça faisait vraiment (trop ?) longtemps. D'ailleurs j'ai été très surpris : il a l'air d'avoir mûri très vite. Je devrais être heureux pour lui, mais...en fait, je crois que je regrette vraiment l'ancien Feliks. Celui qui me traînait partout, pour réaliser ses plans invraisemblables. Dire que c'est un peu ma faute s'il a autant changé. Même si c'est mieux pour lui, je ne peux pas m'empêcher de culpabiliser. J'aimerais tant pouvoir tout effacer...
J'ai eu l'impression qu'il était terriblement méfiant avec moi. Il m'a expliqué que c'était à cause de Finlande (il faut absolument que je lui parle d'ailleurs...), mais je pense qu'il m'en veut plus qu'il ne le dit.

23/01/2011 :


Je suis hypocrite ?

30/01/2011 :


Ce sont les derniers mots que j'écrirais dans ce journal depuis l'académie.
Je vais repartir chez moi. Définitivement.

Je ne pensais pas que les choses prendraient cette tournure. J'aurais voulu rester. Rester auprès de tous les amis que je me suis fait. Et, peut être, devenir une nation... Mais c'est terminé. Il faut croire que je n'étais pas destiné à ça.
Suite à des problèmes économiques, j'ai du rentrer chez moi, en Lituanie, pendant une longue période. Quand j'ai enfin pu revenir à l'école, je pensais pouvoir rattraper tout mon retard. Je pensais que tout resterais comme je l'avais laissé. Et que je pourrais réparer mes erreurs, et continuer d'avancer.
Mais je me trompais.

Être une nation demande bien plus de force que je n'en ai.
Quand je suis entré pour la première fois à l'académie, je me sentais invincible. Je n'hésitais pas à me lancer dans des situations que n'importe quel humain aurait qualifié de dangereuses, voire même mortelles. Mon statut de futur nation me faisait oublier toutes mes peurs.
Aujourd'hui, plus que jamais, je sens ces peurs perdues remonter dans ma gorge. Par flots. Par vagues. Elles m'étouffent. Je redeviens humain.

Je regrette un peu. Finalement, je n'aurais pas accomplit grand chose ici.
Malgré tout, je me suis attaché à beaucoup de personnes. Ce n'était pas toujours réciproque, ceci dit !

Biélorussie. Je ne t'ai pas croisé souvent en fin de compte. Tu as été la première personne à qui j'ai voulu parler. Il faut avouer que tu es très mignonne.

Russie. J'ai toujours autant peur de vous. Je ne sais pas, c'est instinctif...
J'espère que tout ira bien pour vous quand même.

Chine. Tu m'as vraiment beaucoup aidé, même si tu le nies la plupart du temps. Il t'est arrivé pas mal de soucis, mais tu as toujours su garder la tête haute. Je suis certain que tu deviendras une très, très grand nation.
Chine, tu es quelqu'un d'adorable, et j'espère que tout ira bien pour toi. Je te promets de t'écrire aussi souvent que possible.

Estonie. Et Lettonie. Si je ne vous avais pas rencontrés, je ne saurais pas vraiment ce que "frère" veut dire. Je suis désolé de ne pas avoir pu vous dire au revoir en face... Vous allez me manquer énormément.

Finlande. Pauvre Finlande.Tu ne veux que du bien, mais on te comprend souvent de travers. Peut être parce que tu es très (trop ?) franc ?
Courage, camarade chevalier blanc.

Groenland. Je ne t'ai parlé que très peu, mais tu as l'air d'être une gentille fille. Par contre, j'ai du te laisser un mauvais souvenir. Désolé...

Écosse. J'ai vraiment du mal à te comprendre. Mais je t'apprécie tout de même, et je ne te souhaite que du bonheur.

Slovénie. Croisé deux fois, marqué pour toute une vie. Tu devrais arrêter de jouer avec ces produits, c'est vraiment dangereux...





Feliks... Non, si je parle de toi, je ne vais plus pouvoir m'arrêter de pleurer.

...Je t'aime.

19/04/2011 :


En voulant faire de la place dans mon bureau, j'y ai retrouvé mon journal par hasard. Maintenant que je l'ai sous la main, autant s'en servir.
Il s'est passé tellement de choses depuis la dernière fois que j'ai écris...

Alors finalement, je n'ai pas quitté l'académie. C'est assez incroyable, mais apparemment le directeur se serait trompé dans ses calculs. Très franchement, je me demande si c'est vraiment ce qu'il s'est passé... Mais quoiqu'il en soit, j'ai pu revenir, alors je ne vais pas me plaindre. Je me suis promis de faire mon maximum pour que ça ne se reproduise plus jamais.

J'ai retrouvé Feliks aussi, et maintenant nous sortons ensembles. Je crois qu'à part nous, personne n'est au courant. Mais c'est peut être pas plus mal.
En parlant de Feliks... depuis qu'on est ensembles, je peux voir une facette de sa personnalité que je ne connaissais pas... j'ai chaud rien que d'y penser... il me grise...


J'ai été élu représentant de l'aile Slave et Balte il y a quelques jours. Slava, notre professeur responsable, nous as tous convoqués, et m'a parlé de mon rôle. Mais en vérité, je ne sais pas très bien ce qu'on attend de moi... Je devrais peut être demander aux autres représentants ce qu'ils en pensent ?
Pour ma part, j'avais voté pour qu'Eduard soit élu. Il est bien plus doué que moi pour l'organisation.
...En tout cas heureusement que ce n'est pas Russie. Ca m'aurait rappelé de mauvais souvenirs...


Ah, et ce dimanche, toute l'aile Slave et Balte s'est mise d'accord pour fêter Pâques. Il me tarde d'y être !
J'avais envie de préparer un grand gâteau pour l'occasion... une idée ?...