✯ Académie Hetalia ✯
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 Souvenirs... [with Matteo]

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MessageSujet: Souvenirs... [with Matteo]   Souvenirs... [with Matteo] Icon_minitimeMer 16 Juin - 18:33

Être ou ne pas être, telle était la question, même si pour certains, quelques mots seulement dans la phrase en changeaient la donne totalement. Être là, ou ne pas y être figuraient aux nombreux credos du Vatican. Être là, pour tout entendre et tout savoir, et ne pas y être, car tout le monde lui voulait forcément quelque chose. Il y avait aussi le fait que l'invivabilité de la plus grande partie de Gakuen était vraiment... Invivable ? Autant le dire comme ça, ce n'étaient pas les mots qui allaient faire face au poing. Toujours était-ils utiles de temps à autre mais dans la majeure partie des cas les couples se brisaient en un magnifique bouquet final de cris et de pleurs... Génial. Blasant surtout. Quelqu'un leur avait parlé de la notion de fidélité ? Ou peut-être d'abstinence, mais tout le monde ne l'acceptait peut être pas...

La cafeteria était déserte, parfois cela arrivait. De rares fois pour tout dire. Alors comment ne pas avoir profité de cette occasion pour le temps qu'elle durerait ? Un cadeau du ciel comme ça ne se refusait pas! Alors Fabrizio avait sauté sur l'occasion, et finissait tranquillement un vieux bouquin trouvé il ne savait où qui portait sur l'inquisition. Oubliant dans quel cours il devait être -s'il devait être en cours bien sûr- si c'était les maths, ce ne serait pas un miracle que le prof ne s'en rende pas compte. Quelle excuse pourrait-il inventer ? Des chats noirs à brûler peut être? Ou alors un truc simple comme avoir dérapé et balancé malencontreusement un livre sur Russie... Et éviter de dire que le tout était pour savoir si la réputation du Russe n'était pas usurpée.

Finissant tout juste le chapitre sur le Maleus Maleficarum et regrettant qu'il n'y en ait pas plus d'extraits, il soupira en se rappelant un peu tout ce qu'il avait fait depuis la rentrée. Pas grand chose en résumé. Pourquoi avait-il échoué ici déjà ?

Il leva les yeux vers les vitres que la pluie martelait depuis quelques secondes. La fugacité d'une pluie de printemps ou bien une de ces longues pluies d'hiver dont le continent n'échappait pas encore ? Là était une question mais pas la plus importante... Il n'allait pas dire que l'Italie lui manquait à ce point pour y penser en ce moment même, mais il devait bien avouer que le soleil y serait plus présent... Ou pas. Qui pouvait le savoir ? Sa famille restée là bas ? La météo ? Tout compte fit, autant pas le savoir, d'une part c'était inutile et d'une autre inintéressant. Il ne pouvait penser à l'outre-atlantique sans repenser à l'Italie et tout ce qu'il y avait. Entre sa famille et tous autres souvenirs parasites... Génial.

Il leva les yeux de son livre qu'il ne lisait plus depuis quelques minutes en sentant un courant d'air sur son visage. La porte venait de s'ouvrir. Il se reconcentra sur son livre, essayant de savoir qui était cet inconnu. Mais il n'avait aucun moyen de le savoir en fait...
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MessageSujet: Re: Souvenirs... [with Matteo]   Souvenirs... [with Matteo] Icon_minitimeJeu 17 Juin - 7:46

Il avait pris un cahier, au hasard sans trop de conviction, avec pour seule pensée celle de se vider la tête. Corriger de vieux croquis n’est peut-être la meilleure façon de tout oublier momentanément, pourtant, elle lui suffisait amplement. À peine soulevé de sa place, le cahier s’entrouvrit légèrement, laissant tomber quelques bouts de papiers. Il hésita un moment avant de se pencher et de les ramasser. Et il ne le regretta pas, car ce fut de petits trésors. Un coup à se faire frapper de plein fouet par une saleté de nostalgie, et cette envie étrange, qui vous hurle depuis vos entrailles de revivre ce temps-ci. Oh, et pourtant, il suffit d’en parler pour que cela s’apaise, mais parler seul, non. Il fallait être plusieurs, échanger des anecdotes que l’un avait certainement oubliées, mais que lui rappelait l’autre … Anecdotes qui pouvaient tout de même se révéler embarrassantes ou cruelles, mais voilà, cela faisait partie du jeu. Matteo avait alors fouillé une grande partie de sa valise pour en sortir le plus qu’il pouvait. Au final, il en compta onze. Il savait ses deux frères aînés occupés pour l’après-midi, mais resté perplexe sur le statut du plus jeune … Tentons, se dit-il, je n’ai que ça à faire de ma journée. Et oui. Pour une raison ou pour une autre … Les cours le tentaient moyens pour le moment, le fatiguant plus qu’autre chose.

C’est après avoir parcourut une grande partie des lieux, en courant le plus souvent, qu’il termina sa course dans la cafétéria. Il n’y avait personne ou presque, comme on pouvait le juger au calme des alentours. Matteo regarda la porte en face de lui, se demanda un instant si cela valait vraiment la peine, avant de finalement ouvrir. Un coup d’œil à l’intérieur lui fit comprendre qu’il avait enfin trouvé ce qu’il cherchait. Du moins, qui il cherchait.


« Fratello … ! »

Il s’appuya quelques secondes contre un mur, de quoi reprendre un minimum son souffle, puis traversa le lieu pour s’arrêter de nouveau devant le concerné. Ni l’un, ni l’autre ne souriait, mais voilà, les habitudes de la famille, bien que les raisons ne soient pas forcément les mêmes … Matteo resta là où il fut un moment, ne sachant pas que dire. Le pourquoi de tout ça lui semblait d’un coup bien loin, et il doutait vraiment de son importance. Il resserra ses mains autour d’un petit carnet qu’il tenait, contenant les photos si précieuses. Il fut sur le point de rebrousser chemin, et bien que l’envie fut alors plus forte que celle de ressasser tous ses souvenirs, il lutta mentalement. Il s’assit en face, les mains posées sur son carnet, lui-même posé sur ses genoux. Il mit un instant avant de se mettre à parler, comme à son habitude. Le temps que tout lui revient en tête …


« … Je voulais te montrer … Un truc, attends … (il s’empressa déposer le petit carnet sur la table, l’ouvrant à la bonne page pour faire découvrir toutes ses petites merveilles) Je … Je les ai trouvées tout à l’heure, et j’ai pensé que … Enfin, tu vois, quoi. »

Il ne les déposa pas sur la table, sans raisons vraiment, se contentant de fixer Fabrizio, comme il en avait depuis longtemps l’habitude. Une seule des photos était visible, car cachant toutes les autres. On y voyait quatre gamins ne dépassant pas la dizaine d'années, en tenues du dimanche, tous écartés d'à peine moins d'un mètre. Un souriait vraiment, un autre semblait ailleurs, un troisième fixait directement l’objectif d’un air las, le dernier observait ses aînés sans non plus sourire. Une photo de « famille ». Rares furent-elles, composées de l’intégralité de la fratrie italienne.

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MessageSujet: Re: Souvenirs... [with Matteo]   Souvenirs... [with Matteo] Icon_minitimeJeu 17 Juin - 19:12

Rien qu'à la voix, il reconnut Matteo. Son esprit ressentit une étrange satisfaction, il n'aurait pas à supporter Feliciano ou Lovino. Mais d'un autre côté, lorsque nous échappions à une galère, n'allions nous pas nous jeter dans une autre ? Enfin bon, c'était des questions sans réponses évidemment.

Fabrizio leva les yeux vers son frère qui venait d'entrer. Alors lui, il avait couru, essoufflé qu'il était, il ne manquait plus qu'il s'écroule par terre. Avait-il couru pour échapper à la pluie ou alors simplement pour le chercher, lui qui était si bien planqué. Avec un soupir, le Vatican vit son frère approcher de lui, inévitablement. Qu'allait-il lui demander ? Bonne question, et si on arrêtait là avec les questions ? Le voila parti pour des retrouvailles sans aucun sourire. Étais-ce la gène ? Ou bien autre chose qui empêchait purement et simplement les deux frères désormais face à face de se sourire ? La gène pouvait être une piste intéressante, Matteo hésitant à chacun de ses mots. Enfin non, il ne fallait pas se leurrer, il était essoufflé en fait. Il lui montra... des photos ? C'était pour ça qu'il avait du le chercher dans cette si magnifique ex-planque !? Miséricorde.. Pourquoi les italiens faisaient-ils preuve de tant d'accroche pour quelque chose qui les tenait à cœur ?

Il consentit à regarder la photo qui était au dessus des autres. Une seconde de réflexion, puis une seconde de souvenir et une troisième de réalisation s'écoulèrent. Ah... Elle avait quel âge cette photo ? Dix ans ? Plus ? Oh oui sûrement dans ces eaux là. Saloperie. Il aurait pu prier pour qu'elle ne soit jamais déterrée. A vrai dire, se souvenir n'était la chose que le Vatican appréciait le plus. Oh oui pour détester il fallait faire des concessions comme se charger d'oublier de bons souvenirs, le but étant d'oublier par là également les mauvais. C'était un échange comme un autre de toutes manières.


_Il y a meilleur que moi pour ressasser des vieux souvenirs.

La phrase avait duré le temps d'un énième soupir. Que voulait-il faire par là ? Briser des illusions purement sentimentales d'un frère à un autre ? Sûrement. C’était triste mais bon, s’il n’y avait pas d’autres solutions… Mais ce n’étaient que de bêtes photos tout de même! Pas de quoi s’alarmer… Sans compter qu’il n’y avait rien de compromettant sur celle-ci. Enfin, quatre gamins qui se ressemblaient mais qui semblaient de personnalités bien opposées se tenaient côte à côte, que de souvenirs... Mais que recelaient les autres photos ? Hors de question de le demander à Matteo puisqu'apparemment ce dernier brûlait d'envie de les dévoiler... Ou non ? Ce ne devait sans doute pas être la plus intéressante, cette photo. Un inconnu la voyant se serait demandé pourquoi les trois quarts des gamins tiraient une tête d'enterrement en fait...

Le Vatican se demandait si à l'instant ce n'était pas de la nostalgie pure et simple qui lui donnait envie de regarder les autres photos. Manquait plus que ça! Enfin... D'un autre côté, ce n'était pas commun pour certaines personnes de regarder d'anciennes photos en pleurant sur les temps passés ? Sûrement... Mais bon, si cela se trouvait, il aurait encore plus envie de fuir Gakuen après les avoir vues, là encore ce n'était que peu enviable...
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MessageSujet: Re: Souvenirs... [with Matteo]   Souvenirs... [with Matteo] Icon_minitimeSam 19 Juin - 17:31

Il croisait les doigts, les décroisait, fixait son frère, observait à côté, changeait à chaque seconde son point d'attention, passait une main dans ses cheveux, lâchait un soupir, espérait, clignait des yeux, soupirait, puis ... Nerveux, il l'était. Il y avait bien longtemps qu'il ne s'était pas retrouvé dans cet état. Un poids sur l'âme, pensait-il, sans que la cause de tout cela ne lui vienne à l’esprit. Il subissait cette angoisse, infondée puisque rien ne l'y lui obligeait. Pas même ses photographies, entre deux pages vierges d'un ancien carnet. Pas le regard sombre de son si silencieux frère cadet. Pas même sa propre personne et ses diverses logiques illogiques. Il raclait le sol avec l'arrière de ses semelles, irrégulièrement, comme si le petit bruit produit aurait le pouvoir de le calmer. Dans un sens, oui. Dans un autre, non. Il mit un terme à cette attente inutile, créée après la réponse de son très religieux frangin, terminant son observation superflue et ses mimiques creuses, par un léger froncement de sourcil. Un petit geste simple comme tout, mais qui semblait déjà un exploit pour Matteo. Enfin, en présence de la famille, tout est presque possible. Presque. Ajoutons également qui recommence sa fixation fraternelle.

« ... Non, je ... Je pense que sur le coup, t'es l'idéal même.... »

Un petit mensonge comme les autres, mais rien de bien méchant pourtant. Il n'avait rien à dire, et serait bien reparti sans un mot ... Si l'air désinvolte totalement naturel de son frère ne l'avait pas intrigué. Pourtant, à force de le côtoyer, bien qu'ils n'avaient jamais vécu ensemble, Matteo aurait dû prendre l'habitude de tout ça. Mais voilà, ce ne fut pas le cas, et chaque détachement du benjamin le mettait mal à l'aise comme ce n'était pas permis. Il avait cette sensation d’être de trop, de ne pas avoir le moindre sens aux yeux de l’autre… D’être simplement un boulet. L’avis des autres sur lui l’importait peu. Mais le fait simple de savoir qu’il dérange ses frères … Une pensée qui l’insupportait.

« ... Enfin, s'tu veux pas, je ... Désolé ... »

Pardon, pardon, il ne sait pas de quoi, mais pardon quand même, ça marche souvent, ça. Pas que Matteo soit fan de l'hypocrisie ou quoi que ce soit dans le même registre, juste que, quand il y a plus d'autres solutions, et bien ... Et ‘Désolé’, ce n’est qu’un mot, c’est vite dit, ce n’est pas dérangeant. Ca ne blessera pas sa fierté, bien que pour cela, il aurait fallu que la sienne soit programmée correctement. Telle qu’elle est actuellement, elle ne vaux pas grand-chose, le jeune homme se recroquevillant automatiquement pour prendre le moins de place possible … Il fixait encore son frère, essayant de lui traduire ses pensées. Le silence qui suivit eu le don d’arracher un soupir déçu à l’adolescent. Ses ongles vinrent gratter la table. C’était stupide de croire en la télépathie … Un rêve d’enfant, mais avouez que ce serait franchement pratique des fois !

Il n'avait rien à ajouter à tout cela. Il repoussa légèrement sa chaise en arrière, prêt à partir, tout en laissant le carnet ouvert sur la table en attendant. Une façon de forcer Fabrizio à comparer les choses … Soit Matteo partait, triste et terriblement déçu, les preuves d’une si charmante enfance (ironie, hein) avec lui, soit ils regardaient ensemble ses onze fichues photographies. Ce n’est quand même pas la mort, si ? Pour le Saint-Marinais, c’était l’occasion de revoir le comportement de ses frères en quelques clichés, et bien qu’il ne voulait pas retourner en ce temps-là, il ressentait une certaine nostalgie … Stupide nostalgie, stupide.
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MessageSujet: Re: Souvenirs... [with Matteo]   Souvenirs... [with Matteo] Icon_minitimeJeu 26 Aoû - 21:19

Spoiler:

L'idéal même, hein ? Et bien, que répondre à cela? Soit c'était un mensonge et Matteo était vraiment désespéré -ou il se fichait de lui c'était presque pareil- ou alors c'était vrai et là bein... Fabrizio aurait le droit de se remémorer avec lui tout ce qu'il avait essayé d'oublier durant une décennie et demi. Essayant de se convaincre solitairement du bien fondé de l'action fraternelle - si c'était vrai encore-, il soupira. Les éloges il en recevait de temps à autres, c’était dur de savoir lesquelles étaient vraies, et les autres fausses.

« Arrête de faire comme si j'étais un monstre, je veux bien... »

Ça y était, le mal était fait, du moins son engagement... Il y a des fois ou l’homme aime se faire du mal, dans ces genres de cas, on appelle cela du masochisme. Terme au combien barbare, et il fallait savoir aussi qu’il était désapprouvé dans la plupart des sociétés civilités. Bien caché il était banal. A Gakuen -surtout ici- il était bien plus que banal. Entre autres difformités mentales les élèves masos étaient calmes parmi cette foire…

Enfin bon, admettons que Matteo eut dit vrai. Admettons bien sûr, c’est tout sauf justement sûr. C’est même sur le câble en équilibre. Sauf jeux de mots douteux et jugements ineptes du parti vatican, il fallait dire que cela partait -peut être ?- d’une bonne intention. Peut être. Admettons là encore.

Si le monde était fait d’admissions diverses et variées, et bah, y’aurait longtemps que le paradis serait situé à Las Vegas !

Et voila, Matteo qui ressortait des excuses « désolé » à toutes les sauces ! Il ne pouvait pas avoir une once d’amour propre celui là ? Et bien non, il fallait toujours qu’il se rabaisse plus bas que terre ! Si on lui donnait un coup de bible, était-il parti pour s’excuser ? Ah, la famille…. Non, il avait ses réactions, quand on s’en prenait à des trucs qui lui étaient chers -qui ne seront pas dévoilés ici faute de preuves matérielles et d’envies de ne pas justement les dévoiler toute simple, ct’une raison ? Admettons que oui. -. Ah, quel beau foutoir quand même, tant de temps gâché à réfléchir pour deux ou trois gouttes d’encres sur un papier glacé… Lamentable même. Car c’était bel et bien ce qui se passait dans l’esprit au combien malmené de Fabrizio. Y allaient les « t’as la trouille de deux ou trois photos ? » qui accompagnaient les réflexion plus « réfléchies » dirons-nous. Y avait-il quelque chose de compromettant ? Il avait un briquet dans sa poche au cas où, et s’arrangerait autant que possible à faire en sorte que son frère ne révèle jamais avoir eu lesdites photos compromettantes.

Et voila qu’il partait ? Nom de Dieu il le faisait exprès ! C’était d’un blasant, il avait dit oui hein ! Alors, il se leva également et prit le carnet au vol, l’expédiant sur la tête de son frère. Il n’était pas violent de coutume, mais à matières exceptionnelles requéraient méthodes exceptionnelles.

Il regarda les photos s’éparpiller en l’air et retomber légèrement au sol.

« Oups, je crois que j’ai dérapé » dit-il simplement. «Tu peut m'aider à les ramasser ?»

Un autre plan génial venait-il de germer dans son esprit trop génial pour être comprit des humains ? Oui, craignez ce genre de plans pauvres mortels car en plus d’être dangereux pour leur instigateur étaient aussi accessoirement une source de danger non admissible pour la cible présélectionnée. Et amen, début du plan diabolique d’un numéro indéterminé.
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MessageSujet: Re: Souvenirs... [with Matteo]   Souvenirs... [with Matteo] Icon_minitimeMar 31 Aoû - 9:42

Déconcerté, comme à son habitude. Pour ne pas changer. Avouez qu'un Matteo sûr de lui, et ce du jour au lendemain, devenu fort et imposant, du moins psychologiquement, serait une chose bien curieuse, une forme de miracle. Non, il ne le sera jamais. Il le savait, et bien qu'il connaissait l'importance de ce défaut, n'avait pas l'intention d'y remédier. Presque fier de s'écraser au passage des autres, il préférait de loin disparaitre dans le décor, quitte à être oublier, pour sa simple paix personnel.
Malheureusement, même ce système a sa faille. Une faille que l'on nomme plus communément "famille".
Parce que devant les frangins, les soeurettes, les cousins, les cousines… Devant tout cela, devant eux, il avait un mal fou à rester de côté. Et quand bien même, il aurait réussi à cela, il ne pouvait pas s'empêcher d'être blessé aux regards mauvais de cette famille, quand il y en avait. Il ne supportait pas que ces gens-ci, liés à lui par le sang, puisse ne pas l'apprécier, puisse ne pas le supporter, puisse simplement le rejeter. Un vieux traumatisme, en somme toute, que l'on taira devant lui, sous peine qu'il aille s'isoler durant des semaines ou des mois, oh que dis-je … Des années.
Fabrizio n'étant pas une exception, le voir ainsi former bien souvent quelques boules à l'estomac du Saint-Marinais, après quoi, il s'inquiète pour un rien. On ne peut s'y faire, à ce caractère rebelle, quand l'on est sage et inquiet.

La remarque de Fabrizio percuta Cerveau-de-Matty. Celui-ci, peu utilisé depuis longtemps, et qui ne le sera pas avant un moment, digéra mal la réponse. Un monstre ? Fabrizio était horrible, songea-t-il, mais de là à l'appeler ainsi… Non. Non, non, certainement pas. Et il n'oserait jamais …

Comme il n'osa pas protester contre lui, lorsque le plus jeune empoigna le carnet et le lança plus loin. À vrai dire, Matteo ne bougea pas. Il resta immobile, à fixer son frère comme l'on regarde un bourreau, avec cette profonde tristesse au fond des yeux, accompagné d'une certaine incompréhension. Une personne très sensible aurait pu, sans le moindre problème, se mettre à pleurer. Matteo n'avait pas, pour cela aussi, l'habitude. Il se contenta un moment à regarder Fabrizio dans les yeux, sans un mot.
Quelques secondes passèrent avant qu'il ne se décida de réagir. Il baissa les épaules par réflexe, et la tête de même, fixant alors, lamentablement, le sol de la pièce. Beau sol, cela dit au passage, bien qu'évoquant une neutralité à faire frémir le Saint-Marinais.
Puis, il se tourna, et lâcha, comme une pierre lancée par un gamin au fond d'un puits :

"T'es lourd Fabrizio, c'est pas sympa… "

Et il trottina jusqu'au carnet et aux clichés répandus sur le sol, si ce n'est pas une petite course qu'il exécuta. Il ne jeta pas un coup d'oeil au frangin, trop occupé alors, à se pencher pour prendre les précieuses photos. Il les regarda piteusement, les classant dans un certain ordre, puis reprit son carnet.
Pourquoi ce carnet ? Et qu'est-ce qu'il y avait dedans ? Des croquis. Un nombre indéfini de croquis. Mais pas n'importe lesquels, non ! Matteo ne sait pas dessiner dans le sens propre du terme, bien qu'il soit récemment devenu expert du bonhomme bâton. Non. Il griffonnait dans ce carnet divers plans pour d'éventuelles maquettes… Comme cela fut dit bien plus haut, Matteo gardait l'intégralité de ses croquis.
Il vérifia l'intérieur, fut soulagé de constater que le carnet n'était utilisé qu'à deux pages, sans aucune de froissées, et se redressa. Il serra contre lui ses petits trésors, et fixa de nouveau son frère.

Dans l'état actuel des choses, Matteo était sur la défensif. La réaction de Fabrizio lui apparut comme un geste désespéré, et potentiellement pathétique. Mais cela, non, jamais il n'irait le lui dire. Ou dans une bonne vingtaine d'années, histoire d'être sûr que le frangin ai oublié l'histoire depuis. Mais laissons de côté ces détails.
Il n'aurait pas voulu se battre contre son frère, mais s'il le fallait…
Matteo soupira, baissa le regard au sol, quelque peu perdu. Cette situation-là, il ne l'aimait pas. Elle perturbait ses plans, elle perturbait ses principes, elle perturbait tout, à y repenser. Il n'aimait pas cette imprévision, qui l'obligeait à se tenir prêt à tout. Il préférait, de loin, se mettre sur ses gardes, uniquement quand il le faudrait, et non en toutes circonstances. Enfin. Cela avait toujours été ainsi, rien n'avait jamais changé. Déjà très jeune enfant, c'est le bâton en main qu'il attendait ses frères chez lui. Et la salutation s'effectuait à coup de pied dans le cul, comme on dirait. Oui, rien de bien… Gentil et calme comme il s'évertue à le faire penser désormais. Mais voyons, la famille, la famille… Ce n'est pas la même chose que les amis et les inconnus !

Mais enfin … Il croisa les bras et toisa le frangin, en quête de réponse.
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MessageSujet: Re: Souvenirs... [with Matteo]   Souvenirs... [with Matteo] Icon_minitimeDim 19 Sep - 21:18

Doooonc, le plan avait fonctionné, et c'était tant mieux. Ah, ces petits plans, on ne pouvait faire que cela désormais ici, tout était beaucoup trop imprévisible. Prenez un facteur "x", sujet du plan "y". Le plan fonctionne jusqu'à ce que le pécore "a" se ramène et fasse tout foirer. Un bon stratège a normalement un plan en réserve, ok, mais bon, imaginez également que "x", fasse un truc complètement imprévu ? Si "x" c'était Matteo et que le pécore "a" était les photos, alors le plan "y" de Fabrizio devait commencer à marcher pour se casser la gueule et blablabla... Le tout pour dire que, son esprit génial n'avait pas encore trouvé de plan de rattrapage. Aha, il se faisait pitié certains jours, le manque de soleil altérait-il ses capacités ? Peut être, oh oui même sûrement en fait, il était italien même s'il préfèrerait se tuer que de l'avouer. Pourquoi le pensait-il alors en ce moment ? Oh pour rien, et il était libre de penser ce qu'il voulait, même s'il ne le voulait pas... lui même.

Quelque chose se posa dans son esprit en suractivité, Inception, dedans, ne disaient ils pas que le cerveau endormi était activé à 100 % ? En éveil il l'était à 20...Était-il vraiment plus intelligent endormi ? ... Mais qui était le con qui l'avait forcé à aller voir ce film idiot ? Il avait tout compris sur le moment, mais arrivé à la fin il avait zappé un truc, et était resté con sur la fin. C’est triste d’avoir une mémoire qui ne retient pas tout sur commande. Mais bon on ne peut pas tout avoir comme dit l’adage.

Fabrizio regarda son frère revenir sans rien dire et puis, jugeant sans doute la situation trop ennuyeuse, il prit le carnet que ledit frère tenait dans ses mains et regarda avidement dedans. Envie de revoir les photos ? Non, surement envie de voir ce qu'il y avait dans le carnet, allez savoir. Il était vide, enfin, presque. Deux pages étaient utilisées, seulement. Des bêtes croquis comme Matteo en conservait des dizaines en fait. Nein, c'était pas ça l'intéressant. Les photos, où est-ce qu'elles étaient encore ?
Il lui redonna le carnet, bizarre, d'un coup il avait plus trop envie de voir ces trucs chiants. Appelez ça comme vous voulez, du lunatisme ou du foutage de gueule, c'est pareil. Le fait était qu'il n'avait plus envie de regarder ce saloperies.

"Où est-ce que tu les as retrouvées au fait ? "

Non il n'avait pas envie d'incendier la chambre de son frère. Il n'avait pas non plus envie de la passer au peigne fin inquisitorial comme il savait si bien le faire. Curiosité ? Et si il en cachait d'autres ? Ce serait bien son style, ou pas. D'un côté quel était le but de regarder des photos seul ? Oh, arrivé chez lui, il brulerait toute photo indiscrète c'était sûr. Les souvenirs, c'est du passé, c'était fit pour être oublié, et basta ! Enfiiin... bof, c'était bien utile, il pouvait en trouver des compromettantes. Pour lui ou pour les autres ? Les deux, c'était bien bête ça...

"Et pourquoi tu les as emmenées ici ?"

Question de bon sens, on emmenait pas des photos de famille à l'autre bout du monde, c'était vraiment idiot ! Même si peu... Il avait prévu les choses tellement à l'avance que son propre frèr ne saurait même pas pourquoi il aurait bien pu faire ça ? Il en sait capable, ou pas. Ah, ces questions...
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MessageSujet: Re: Souvenirs... [with Matteo]   Souvenirs... [with Matteo] Icon_minitimeMar 21 Sep - 15:01

Fabrizio, petit roi des imprévisions, car tous les plans se heurtent aux siens...

Et merde.

Il ne dit rien, et ce fut un silence à mettre mal à l'aide le Matteo domestique. À l'état sauvage, il aurait pu rester neutre et sans avis sur ce comportement, mais ce ne fut plus le cas depuis longtemps maintenant. Ainsi oui, il fut gêné. Le frangin taciturne au possible prit son carnet, l'obligeant à lâcher ses trésors de croquis. Comme le Saint-Marinais l'avait songé, ce ne fut pas pour voir les photos qui s'y trouvaient, mais pour découvrir le véritable contenu de l'objet... Inutile. Fabrizio devait déjà savoir quel type de choses était conservé à l'intérieur. Jamais il ne dessinerait autre chose – il en serait tout bonnement incapable -, jamais il n'écrirait de confidences – du moins, pour le moment il ne voyait pas d'utilité à cela. Il garda les bras croisés, attendant patiemment que son frère ai terminé l'inspection du carnet.
Il lui tendit de nouveau le carnet, sans avoir jeté de coup d'oeil aux clichés. Logique. Ce n'était pas surprenant. Mais cela restait embarassant, et quelque peu énervant. Comme il ne savait toujours pas ce qu'il devait dire alors, il attendit. Il ne pouvait faire que ça, attendre, encore, et encore...

Il soupira à la question du frangin. Inutile ? À ses yeux, oui. Où les avait-il trouvé. Partout était la réponse. Ce n'est pas sa faute si seuls ses croquis sont rangés par date et type. Les photos, elles, bien que précieuses, étaient partout, n'avaient pas de lieu de rangement fixe. Même les albums triés ne restaient jamais bien longtemp sur les étagères rangés. Non, vite, ils partaient visiter les lattes des lits, les planches derrière les bureaux, les sacs oubliés dans un coin … De ce fait, oui, les photos étaient
partout.
Le temps qu'il mit à réfléchir, permit à Fabrizio de poser une seconde question, tirant à Matteo une seconde réflexion. Après « où » vint « pourquoi ». Succession logique de question, songea-t-il. Alors, pourquoi ? Parce que. Aussi bête que cela semble être...

« Où, ma valise. Mais ce sont les seules... »

Ce qu'il ne dit pas, c'étaient que les autres étaient chez lui, là-bas, à la maison, loin... Certaines dans des cadres, d'autres dans des albums. Matteo conservait tout, par définition. Et si vous lui demandiez pourquoi... Jamais il ne vous répondra. Tout simplement parce qu'il n'en sait rien. Il garde. Point.
Mais voilà une belle question que « pourquoi les avoir amenées ? » ! Il aurait bien pu les laisser à Saint-Marin, dans la petite maison perchée dans les montagnes, où nul vaticanais ne pourrait venir les détruire. Mais non. Il en avait emmenées. Cette fois-ci, la réponse est bien plus simple. Et c'est ce que Matteo commença à faire, de l'expliquer à son cadet, car voilà une tache aisée. Allons.


« Parce que. Parce que cela me fait plaisir d'en avoir avec moi... Parce que je me dis que, bon, enfin, je me dis que ce sont les preuves de notre passé, et... J'aime bien pouvoir y repenser, les avoir avec moi est la manière la plus simple et … La plus rapide pour ça... »

Il hoche un peu la tête, et son regard se perda. Comme toujours. Tenir tête à quelqu'un était presque impossible pour lui. Sauf s'il n'énervait. Une chose qu'il préférait éviter au possible. Et dans un certain sens, cela signifirait que son interlocuteur soit allé... Vraiment trop loin.
Il chercha une suite, trouvant d'un coup ses arguments idiots – comme toujours, ne changeons rien, voyons ! - et donc, il sentait que cela n'était pas convaicant. Ainsi, recula-t-il d'un pas, lançant dans le vide une phrase absurde, pouvant d'ordinaire compliqué la tâche, mais qui ne tente rien n'a rien, non?

« Et puis... J'en fais ce que je veux... ! »

Il n'aimait pas ça. Il n'aimait pas du tout ça. Le genre de situation qu'il évite généralement avec soin … Mais ses soins sont depuis quelques temps bien rouillés ! C'était tellement plus simple avant, quand le but du jeu était de sauver sa peau et non d'être en bon terme avec tout le monde !
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MessageSujet: Re: Souvenirs... [with Matteo]   Souvenirs... [with Matteo] Icon_minitimeJeu 21 Oct - 12:36

Doooonc, le plan avait fonctionné, et c'était tant mieux. Ah, ces petits plans, on ne pouvait faire que cela désormais ici, tout était beaucoup trop imprévisible. Prenez un facteur "x", sujet du plan "y". Le plan fonctionne jusqu'à ce que le pécore "a" se ramène et fasse tout forer. Un bon stratège a normalement un plan en réserve, ok, mais bon, imaginez également que "x", fasse un truc complètement imprévu ? Si "x" c'était Matteo et que le pécore "a" était les photos, alors le plan "y" de Fabrizio devait commencer à marcher pour se casser la gueule et blablabla... Le tout pour dire que, son esprit génial n'avait pas encore trouvé de plan de rattrapage. Aha, il se faisait pitié certains jours, le manque de soleil altérait-il ses capacités ? Peut être, oh oui même sûrement en fait, il était italien même s'il préfèrerait se tuer que de l'avouer.

Quelque chose se posa dans son esprit en suractivité, Inception, dedans, ne disaient ils pas que le cerveau endormi était activé à 100 % ? En éveil il l'était à 20...Était-il vraiment plus intelligent endormi ? ... Mais qui était le con qui l'avait forcé à aller voir ce film idiot ? Il avait tout compris sur le moment, mais arrivé à la fin il avait zappé un truc, et était resté con sur la fin. C’est triste d’avoir une mémoire qui ne retient pas tout sur commande. Mais bon on ne peut pas tout avoir comme disait l’adage. Or donc, les photos, bah oui, elles étaient toujours là, elles n’allaient pas s’envoler comme par miracle -quoique- … Oh, quand il disait « miracle » il espérait que ça arrive bah oui il était con que voulez-vous (tout le monde le dit et le répète alors hein).

"Les.. « preuves de notre passé » … ouais, j’aurai jamais cru que ça sortirai comme ça de toi comme ça un jour, c’est guimauve comme réplique en tous cas… "

« Preuves de notre passé »… ça lui donnait bien envie de rire. A quoi ça servait ? A l’autre bout de la terre il trouvait encore le moyen de se rappeler deux ou trois souvenirs que personne ne connaissait, il y avait plus important, ou pas mais bon ça on s’en fichait. En fait, qu'il dise ça comme ça, ça lui donnait encore plus envie de faire un feu de joie avec lesdites photos.

"Mais bien sur que tu fais ce que tu veux c’est pas pour qui vais t’en empêcher. Y’a rien de compromettant dedans au moins ? "

Oui, autant savoir, le Vatican se foutait mais alors totalement de ces photos, ça c’était sûr. Mais d’un autre côté il n’y avait rien d’autre de plus agréable de se rappeler un bon souvenir… Mais si il était mauvais on l’avait là où tout le monde pense en ce moment même quand on dit « mais on l’aura dans le.. ». Bons ou mauvais, les machins sur les photos ? Un pari aurait été de mise mais c’est idiot, les paris. Pensons à autre chose ! Les tortures de l’inquisition, merveilles de technologies… même ça ça changeait pas les idées ! Il y allait avoir un fratricide dans pas longtemps si cela continuait ainsi.. Le tuer avec quelque chose de lourd… un bouquin ? Lui faire manger ses photos ! Ah ça c’était bien… le psy aurait du travail…

Qu’il dise ce qu’il voulait mais Fabrizio avait maintenant envie de voir ces photos. Par n’importe quel moyen détourné mais il voulait. Les italiens étaient des experts des entrées par effraction, autant faire ressortir le côté italien pour la serrure de la chambre à Matteo cette nuit, des petits coup comme ça, entre frères, qui irait les sanctionner ? Beaucoup de monde, d’accord mais… Et si il s’arrangeait pour les voir tout de suite ? Non, il n’en avait pas tellement envie que ça… Oh… envie quand tu nous tiens, un des sept péchés capitaux en plus, il les affilait.
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MessageSujet: Re: Souvenirs... [with Matteo]   Souvenirs... [with Matteo] Icon_minitimeMer 29 Déc - 20:19

Visiblement, il s'attendait à autre chose. S'attendre.
Matteo était au final déçu. Cela signifiait forcément que Fabrizio s'attendait à un certain comportement de sa part. Une personne de mauvaise foi se serait sans doute énervé en lui demandant s'il croyait sérieusement la connaître et au nom de quoi, il osait prétendre cela. Une autre plus calme et réfléchie dirait simplement que cela est mal la connaître. Lui ne pouvait que s'en vouloir. Était-il faible d'esprit ? Peut-être. Mais il était avant tout celui pour lequel on n'avait alors jamais la moindre attente, celui qu'on mettait de côté, quelque soit les résultats après tout, il faisait moins bien. Là, devant quelqu'un qu'il connaissait, et qu'il lui disait qu'il « n'avait jamais cru que » bidule... Il avait la tête basse, et marmonnait des excuses vagues que seul lui pouvait alors entendre.
Quant au côté guimauve... Guimauve... M'ouais, bof quoi. Matteo ne s'y connaissait pas trop de ce côté là, et ne pouvait dire si une chose était « guimauve » ou pas. Et globalement, s'il n'avait jamais su le caractériser, il lui semblait que cela ne devait pas être quelque chose de gênant. Guimauve, guimauve... Aux yeux de Fabrizio, cela devait être négatif, en vue de la manière dont il en parlait... Mais que lui répondre ? Que oui, mais voilà, c'est comme ça, et puis de toute façon, je sais même pas ce que ça veut dire ? Non, ce n'était pas... Pas comme ça qu'il fallait le faire. Une manière plus subtile … Mais rien ne venant, il se rabattit sur la solution de facilité : ne rien dire. Ô silence …

« Hu … ? »

Des trucs compromettants … ? C'est-à-dire ? Quelque chose que la morale réprime ou plutôt des clichés d'une enfance qu'on préfère garder pour soi et ne montrer à personne ? Les photos qu'il tenait … Avaient-elles quelque chose de compromettant ? On y voyait des enfants … Parfois heureux, parfois moins. On y voyait des gamins … Tous différents, pour sûr. On y voyait … Oui, le passé. Il n'y avait pas d'autres mots. Ce sont des preuves d'un passé lointain ou proche. Cela reste des preuves.
Quelque chose de guimauve... La guimauve est une confiserie, qu'on aime bien griller. Les plus répandus sont roses et ont une consistance particulière que les enfants adorent. Et pas que. De tête, le Saint-Marinais pouvait donner le nom de deux trois personnes les appréciant. Et il n'allait pas mentir : c'est bon, la guimauve. Mais alors... Quelque chose de guimauve, qu'est-ce ? Dans ces instants, il se hait de ne pas avoir une connaissance plus développée. Il aurait dû... Sortir plus souvent. Au moins, il aurait appris.
Mais en attendant, il ne savait. Un discours guimauve, un discours rond, rose et sucrée ? C'est négatif ? Certainement parce que le frangin n'aimait pas ça. Rond, rose, sucré... Trop féminin ou enfantin ? Dans le premier cas, c'était gênant. Dans le second, cela contredisait ce qu'il pensait être... En effet... Pas très positif tout ça …
Il essaya de cacher sa panique momentanée, avec cet air neutre qu'il avait depuis toujours. Le visage détendu, inexpressif.
Cacher sa nervosité... Nnh … De quoi on parlait déjà ? Si c'est compromettant ou non, c'est ça ? Euh …

« Tout dépend de ce que tu appelles 'compromettant' … Ce sont des scènes de vies... On a vécu tout ça des dizaines et des dizaines de fois... Après, si tu trouves qu'allumer un briquet ou poser pour une photo de famille est compromettant... À toi de voir. »

Que dire, que dire … Il serra nerveusement le carnet, et essaya de le fixer sans émotion. Certainement ses paupières à demi-closes et cette tendance à jeter quelques coups d'œil à côté le trahissent... Peut-être que sa respiration régulière et son absence de palpitations le sauveraient... On ne se contrôle pas entièrement !
Mais cela restait une pression... Allons, Fabrizio ! Tu veux les voir ou pas ? Pourquoi tu poses la question si tu ne veux pas ? C'était d'une torture ! Oh, et après tout, tu t'y connais, n'est-ce pas ? C'est ton rayon tout ça … Tortures, inquisition, hein … ? Tu te mets au psychologique maintenant ? Tu vas le faire craquer... Allez...

Un... ~
Deux... ~
Trois … ~ 

« Laisse tomber... Laisse... Je les regarderai seul... Comme d'habitude, pour ne pas changer. Maintenant, c'est un peu tous les jours ça... Ne bouleversons pas les habitudes. Laisse tomber. C'est magniiiiifique, j'irai demander à Feli' ou Lovi' quand un d'eux sera libre, au moins, ils sont bien compatissants... Oh, peut-être même que j'aurai un peu d'affection en retour, pour changer... Ah, qu'est-ce qu'on disait ? Qu'il faut rien changer ? Bien, chef... »

Il se mordit la joue intérieure, pour ne pas craquer davantage. Cesse, cesse, un Saint-Marinais est fort, il doit savoir contenir le trop plein d'émotion ! Il respira profondément, se retenant d'envoyer le carnet dans la figure de Fabrizio et de partir en courant... Stupide... Stupide lui-même...

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MessageSujet: Re: Souvenirs... [with Matteo]   Souvenirs... [with Matteo] Icon_minitimeJeu 30 Déc - 2:18

On avait toujours parlé de lui en tant que Nation au passé d'inquisition et de Croisade. Toujours on l'avait éloigné de tout ce qui donnait du feu ou qui pouvait aboutir à une discorde. Au fil du temps, il s'est dit que finalement, cela avait plutôt un grand intérêt, et le plan avait tourné à l'envers. Il avait développé un si grand intérêt pour les arts de la guerre et le feu que c'en était devenu dangereux. Tout chose qu'il faisait il l'étudiait soigneusement pour parer jusqu'à l'impensable petit détail qui ferait tout flancher. Non ce n'était pas le genre d'idiot qui faisait flancher tout d'un coup et qui fonçait dans le tas. Jamais il n'avait encore trouvé de chose qui fasse défaillir ses plans, mais à travers son histoire cela se ressentait. Il n'y avait qu'à voir un truc bête... A qui était Jérusalem maintenant ? Quelle langue y parlait-on ? Oh sûrement pas français ou italien... les sonorités de ces langues étrangères qui n'avaient pour lui que quelques mots et un accent insupportable d'ancré en lui et en ses souvenirs étaient autant de défaites que d'humiliation. Il n'avait aidé en rien ce monde. Et ? Pour le moment, lui même, en 16 ans de vie n'avait rien fait. Pourquoi était-il traité comme un monstre ? Comment quelqu'un de qui on devait se méfier, comme d'un calculateur maléfique ? Aucune idée... il l'était c'était quelque chose d'obligé on ne fuyait pas ce que l'on était, et ce que l'on était devenu. Classique, si classique.

"Ok, pars, qu'est-ce que tu crois que ça va me faire, hein ?"

C'était juste des dernière paroles sans intelligence. Matteo croyait vraiment que son frère était comme ça ? Est-ce qu'il voyait en lui simplement du dédain et un intérêt juste centré sur lui même ? Probablement, le Vatican ne lisait pas dans ses pensées... Et probablement si un jour on lui offrait ce pouvoir il n'en userait jamais. Il avait toujours ignoré les autres, s'étant enfermé dans une enclave qu'on lui avait cédée pour lui laisser un sursis, un semblant de vie. Cet héritage qu'il avait eu, c'était le pire cadeau qui ait pu lui être offert en réalité. Être une nation, c'est unique... être une nation, c'est représenter tout un peuple, uni dans ses traditions. ... Il ne représentait aucun peuple, juste un état qui, petit à petit, perdait a puissance pour n'être juste qu'un symbole. Il avait la peur panique qu'un jour tout ceci soit oublié. Cela ne tarderait pas non ? Il avait toujours été le seul à broder d'or l'inconnu, ce qui faisait peur aux autres. Mais voila que peu à peu ils en savait, autant que lui, puis plus, bien plus... Il n'était plus rien de science, il n'était plus que le cynisme d'un pays au bord du déclin. Une Nation, est le peuple qui n'est pas forcément concentré dans la limite d'un pays. Les Slovènes, les Serbes, les Croates en étaient, des Nations. Ils avaient leur langue, leurs traditions. Et avant l'éclatement de la Yougoslavie, ils n'étaient rien, mais ils étaient là tout de même. Le Vatican, qu'était-il ? Le rassemblement des ecclésiastiques du monde entier. Serbes, Croates, Slovènes, pour le peu qu'ils soient catholiques. Pouvait-on parler de nation ? Cette nationalité vaticane, c'était un mandat délivré pour un tel nombre d'années, on ne vivait pas chez lui, il ne vivait pas dans la nation où il était né. Pourquoi existait-il en tant que Nation ici ? Il n'y avait pas sa propre place en fait, théoriquement.

Pourtant, il était là, et inutile de tergiverser sur ce point. Il avait été envoyé ici, et il y resterait.. jusqu'à son renvoi, la fin de ses études, ou Dieu seul savait quelle autre raison qui pouvait bien lui tomber dessus.

"Ça me fera rien. Je suis inhumain non ? Je suis pas assez compatissant à ton goût ? Je suis... trop bas dans ton estime ? Ou alors t'as pas envie de fréquenter les crétins... j'en sait rien, je lis pas dans tes pensées. Et j'aimerais pas."

Tout ça pour des foutues photographies, qu'il brûlait maintenant de voir... La donne était inversée. Il voulait voir ces trucs et son frère voulait partir. Allait-il le retenir ? Non, bien sûr que non. Pourquoi ? Dieu seul le savait, il n'avait pas envie question.. d'amour propre voila. Pourtant, il aimerait bien se rabaisser à quémander de voir ces saloperies au moins une fois, histoire d'avoir matière à cogiter et à regretter sur un temps ou il ne savait même pas qu'il allait venir s'enterrer ici avec pour seul porte de sortie la patience d'attendre encore deux ans. Dans deux ans, il n'aurait plus rien à foutre ici... ou trois ? A quel âge il pourrait sortir d'ici ? Il s'emmêlait dans sa propre logique, et c'était comme ça depuis longtemps, trop longtemps... Il était heureux de vivre, c'était un don et il n'aurait jamais pensé à cela s'il avait eu quelque chose à faire. Tant d'heures libres, il préfèrerait les passer à dormir, à se clarifier les vagues souvenirs qu'il avait d'une mère quasiment inexistante, ou le nombre de nuages qu'il avait vu dans le port d'Acre... et non, il était ici. Ici ou les pensée s'affrontent, ou les rêves filent et ou la réalité rattrapait des gosses enfermés soumis au bon vouloir de personnes dont ils ignoraient la nature.

"J'aimerais bien les voir... mais maintenant, si tu veut les montrer à d'autres, vas-y." conclut-il laconiquement en posant les yeux sur la pluie qui battait contre une vitre.
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MessageSujet: Re: Souvenirs... [with Matteo]   Souvenirs... [with Matteo] Icon_minitimeLun 3 Jan - 10:49

Celui qui ne change pas d'avis est un idiot … ~
Autant le dire, ce proverbe est bête. Il est imprécis. Celui qui change d'avis est-il celui qui n'en a pas et se base sur les autres ou celui que l'on peut résonner par quelques arguments ? Dans le premier cas, c'est un imbécile influençable n'ayant pas sa propre personnalité, dans le second, c'est une personne sensé qui sait réfléchir et base son avis sur des preuves apportées. L'un est un abruti, l'autre non, pourtant, chacun change d'avis.
Et de même. Celui qui ne change pas d'avis peut-être deux personnes. Le premier est têtu, et refuse de changer d'opinion et nie les preuves qu'on lui apporte, tandis que le second est simplement la science infuse. Le premier est un idiot, le second une intelligence. Mais les deux ne peuvent pas faire de philosophie et penser l'être, car l'un est obstiné et l'autre est scientifique.
Alors, finalement, ce proverbe est idiot. Idiot ou très mal utilisé. Au choix. Mais voilà, chez lui, on a bien plus l'habitude de dire de te la fermer, si tu n'as pas raison.
Passons.
Le rapport avec Fabrizio ? Il est pourtant évident. Les deux frangins ne font que ça : changer d'avis. Et c'est parce que l'un change d'avis que l'autre le fait alors. Sur une certaine longueur d'onde en décalé. Ce serait bien qu'ils le soient dès le début !
Reste à savoir s'ils sont intelligents, savants, influençables ou têtus … Un peu de chaque ?

Il serra les dents pour ne pas craquer, ne pas craquer... Oh, il n'est pas dangereux quand il craque ! Il n'aime pas frapper, de tout manière, cela va contre ses principes … Pas de violence ! PACIFIQUE. Genre. Certainement l'un des plus pacifiques. Pas comme le Suisse qui se veut ainsi et qui se balade avec une arme... « Pour ne pas te faire attaquer, sois neutre, mais pas trop, sinon tu ressembles à un Suisse, et ça, c'est pas bon. ». Ou les pensées d'une Dauphinoise... Oh, vire-toi de là, on cause Saint-Marinais là.
Il fixa son frère, avec une bouille désespérée. Pourquoi diable n'étaient-ils jamais d'accord ? Le pire, ce fut ce qu'il ajouta ensuite...


'' J'aimerais bien les voir... ''

Un mouvement de recul, Matteo le toisant presque. Pardon très cher ? Oh, mais non, j'ai bien envie de partir de là, tant pis, fallait dire oui avant, je reviens pas sur mes pas ! Oh, ça me gonfle, j'en ai marre de perdre mon temps avec toi, tu es toujours pareil, faut attendre mille ans pour avoir une réponse positif de ta part, faut limite te forcer … Un jour, tu pourras être plus sympathique et acceptais tout de suite ? Là, désolé, j'ai plus envie …

« Bi-bien entendu ... »

Un jour, il ira s'enterrer avec la différence entre ses mots et ses pensées. Mais pas aujourd'hui, il y a pastas au menu.
Bref. Je disais ? Ah oui. Que Fabrizio avait encore changé d'avis, et que Matteo avait tout de suite fait de même pour éviter d'éventuelles discordes. Mais il restait hésitant. Comme une frustration trop récente... Il garda les photos et le carnet contre lui, n'osant pas faire un pas. Qu'est-ce qu'il devait faire? Les lui donner ? Au risque que cela soit une feinte ? Oh, il avait confiance en son frère. Comme il faisait confiance à Machiavel. Le genre de mec qui te paraît normal et gentil, compatissant et dans ton sens... Mais finalement, il se trouve que non. Historiquement parlant, c'est ce qui est arrivé à beaucoup, beaucoup de pays. Un mec qui sort de nul part souvent, qui vous dit qu'avec lui, tout ira bien. Et puis deux ans plus tard, il y a dictature. Le même mec qui était « gentil » joue de toi, et tu n'es qu'un steak entre ses mains.
C'était ce que l'histoire lui avait appris. Fabrizio ? Le Vatican, non ? C'est pas l'état qui avait longtemps régné dans l'esprit des gens ? Celui qui règne encore sur des pays comme... Le sien ?
Bon … Ce temps est passé... Sois plus cool, Mattei', et tend lui ces fichus clichés...


« T-tiens... »

Il tendit doucement le tout en essayant de se calmer. Et à la limite, essaya de sourire...
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