✯ Académie Hetalia ✯
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 [Mini-Event] Le bébé perdu (Clos)

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Gossip Girl
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MessageSujet: [Mini-Event] Le bébé perdu (Clos)   [Mini-Event] Le bébé perdu (Clos) Icon_minitimeMar 22 Juin - 2:20

Elle était encore très jeune. Une jolie jeune femme d'une vingtaine d'années, aux longs cheveux couleur d'automne et aux grands yeux bruns, habituellement vifs et rieurs. Mais cette nuit-là, ils étaient teintés de tristesse.

Il était quatre heures trente. Le soleil ne se lèverait pas avant une bonne demi-heure, et l'académie ne commencerait à s'éveiller qu'une bonne heure plus tard. La jeune femme connaissait bien les lieux. Elle ne travaillait au sein de l'établissement que depuis quelques semaines, quelques heures par jour à peine, mais son emploi de femme de ménage lui avait permis de se déplacer dans les bâtiments et de pouvoir situer la plupart des locaux. Oui, elle savait où elle se rendait.

Elle montait les escaliers menant aux dortoirs d'un pas léger et rapide, silencieuse, clandestine dans l'obscurité, un gros sac de voyage à l'épaule, un précieux chargement dans les bras, en ressassant sans répit ce qui l'avait menée à faire ce qu'elle était sur le point d'accomplir.

C'était une histoire comme il y en a des centaines de milliers, toujours dramatiques et affligeantes de banalité. Une jeune fille de plus à encaisser la cuisante douleur de la déception, qui regarde son ventre s'arrondir et son coeur se briser, bah ! Elle n'était ni la première ni la dernière à avoir cru au Grand Amour, à avoir cru dur comme fer qu'un accidentel bébé allait faire sauter de joie un petit ami fréquenté depuis à peine trois mois. Et certainement pas la seule à s'être obstinée jusqu'au bout, convaincue que le fuyant papa reviendrait ventre à terre en voyant quel adorable bout de chou lui avait valu ce bout de latex défectueux.

Mais qu'importait, au fond ? Après tout, elle s'était prise d'un amour absolu pour cette minuscule petite fille qu'elle avait mis au monde. Ca suffisait.

Ou pas.

Elle avait vite compris qu'élever un enfant nécessitait bien d'autres choses que tout l'amour du monde. Entre autres, beaucoup de temps, beaucoup de soutien, beaucoup d'argent. Elle avait trouvé le temps en abandonnant ses études. Elle avait perdu le soutien en claquant la porte de la maison parentale. Elle avait tâché de gagner l'argent nécessaire en travaillant. Dur-dur, quand on a à peine vingt ans. Encore plus quand on perd son petit job à cause d'absences pour cause de gestion de bébé.
Elle avait eu la chance d'en trouver rapidement un autre, grâce à l'amie d'une amie d'une amie d'une amie qui... Bref. Un autre emploi, ici même. Cette fois, elle avait soigneusement omis de préciser qu'elle était une jeune maman célibataire et absolument à la dèche, mais, quelque part, elle était consciente qu'elle ne pourrait plus s'occuper de son bébé très longtemps. Elle n'en était simplement pas capable. C'était trop dur, elle était trop seule. Elle avait simplement signé son contrat d'embauche, et admiré le prestigieux établissement, impressionnée.
C'était précisément cela, cet éblouissement devant la qualité de l'académie, qui l'avait décidée, après quelques semaines de galère de plus, à y abandonner - disons le mot, tout atroce qu'il soit - sa petite fille. Même si elle préférait se dire qu'elle confiait son bébé au Destin.

Arrivée en haut des escaliers, la jeune femme bifurqua vers les dortoirs des garçons. Un peu stupidement, elle s'était dit que laisser le bébé devant la porte d'une jeune étudiante vaudrait à cette dernière des soupçons infondés. Et elle ne voulait causer de soucis à personne.

Une fois dans le couloir... Ses yeux glissèrent sur les portes, qui se découpaient dans la pénombre.

La toute petite fille était née le 13 du mois d'avril. 13/04.

Sa mère décida donc de laisser cette date la guider. Elle avança dans le couloir, jusqu'à la porte 13. Là, elle accrocha solidement la lanière de son gros sac à la poignée. Puis, elle revint sur ses pas... et, tendrement, déposa le petit corps endormi et abondamment emmailloté de couvertures devant la porte 04. Le bébé dormait toujours, confiant... Et cette confiance brisa un peu plus le coeur de la jeune mère.

Bien qu'elle fut prise du désir irrépressible de caresser une dernière fois le petit visage de son enfant, elle se retint, de peur de l'éveiller. Ce n'était pas le tout d'avoir apporté le bébé jusque là, il fallait à présent qu'elle s'en aille, dans la plus grande discrétion. La jeune femme ne s'autorisa qu'un dernier regard, et quelques pensées d'une tristesse infinie... et elle prit la fuite sans se retourner, tétanisée par la peur de se raviser. Elle allait quitter son éphémère lieu de travail, ne jamais y revenir, et espérer très fort, à chaque heure de la journée, pour que tout se passe bien pour son bébé.
Ce ne fut que lorsqu'elle eut quitté le bâtiment, traversé le parc en courant, laissé derrière elle l'académie et se fut réfugiée dans le quartier résidentiel endormi, qu'elle se permit d'éclater en terribles sanglots.

Dans le couloir, tout était calme. L'ombre furtive était venue, avait accroché son imposant sac à une poignée de porte, déposé un petit colis vivant devant une autre porte, et était repartie.
Le bébé dormait tranquillement, dans son petit nid de couvertures, devant la chambre n°04. C'était une petite fille qui devait afficher environ quatre mois au compteur. Son teint avait une teinte de miel rosé, ses cheveux très fins se devinaient d'une couleur châtaine.

Le sac qui pendouillait à la poignée de la porte de la chambre 13 contenait les affaires du gosse, à l'exception de toute forme de document d'identification. Ni carnet de santé, ni extrait de naissance... Rien qui puisse permettre de savoir qui était ce petit être et d'où il venait. Pas même un petit mot, pas même une étiquette affichant un prénom, ni quoi que ce soit de manuscrit.


A 5h37 précisément, le petit nez du bébé remua... les petits yeux bleus s'ouvrirent... Dans un endroit inconnu. Trois secondes plus tard, l'alarme s'enclenchait. Non, pas celle du système incendie. Celui du système bébéesque. Les hurlements suraigus typiques des nourrissons s'élevèrent et emplirent tout le couloir, se heurtant aux murs, résonnant épouvantablement.

Une nouvelle journée commençait à l'académie.
Et elle serait sans doute... disons... intéressante.
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MessageSujet: Re: [Mini-Event] Le bébé perdu (Clos)   [Mini-Event] Le bébé perdu (Clos) Icon_minitimeMar 22 Juin - 19:15

Ah, solitude, comme des fois on pouvait l'aimer et la haïr. L'aimer parce que, merde quand même lorsque l'on est seul, c'est calme. Et la détester parce que... On s'ennuie un peu, il fallait bien le reconnaitre. Cela devait faire... cinq jours, ou moins... ou plus peut être que Freyr était parti régler des problèmes de famille directement chez lui, dans les îles Féroé. De Gakuen à là bas, sûr qu'il y avait de la distance... Le Vatican s'ennuyait ferme, non content de dormir en plein jour pour échapper à cet ennui, il était désormais parfaitement réveillé la nuit et rattrapait son retard... D'ennui. On échappait jamais à cette chose qui arrivait n'importe comment et n'importe quant. Pour lui échapper il n'y avait que peu de méthodes, l'une d'entre elles était de réviser. C'était ce qu'avait voulu essayer l'Italien, et il pouvait désormais hurler sur les toits que Ça. Ne. Marchait. Pas! Comme se mettre à l'envers pour chercher une solution plus vite, le sang montait juste au cerveau, et pas les idées. Enfin, il aurait pu aller le hurler sur les toits, s'il ne s'était pas endormi sur son bureau, sur son cahier de maths.

En début de soirée l'idée lui avait pris comme ça, il réviserait un an entier de sommeil en cours... Et il avait été assez idiot pour croire que ça marcherait! S'il était en état de se maudire, il se maudirait bien sûr... Mais là n'était pas le problème, une nouvelle journée ne tarderait pas à commencer, journée de cours, morne et monotone -et balancer une dizaine de synonymes ne la ferait pas changer, non-. L'été approchait-où est-ce qu'il était déjà là ? euh...- et en plus de la chaleur qui s'intensifiait à chaque fois que ce maudit soleil se dévoilait, les jours se rallongeaient, encore et encore... Génial... super... cool... Moins de temps à dormir, plus à s'ennuyer tiens. Mais il suffisait d'oublier le soleil pour que hop, tout soit.. mieux. Il faudrait instaurer une sorte de lui sur... le travail scolaire nocturne par exemple! Mauvaise idée...

Cinq heures devaient sonner un peu partout sur les clochers d'Amérique... Réflexion philosophique, quelle heure à Rome ? Entre six et sept heures de décalage... Oh, soit il devait être minuit ou quelque chose dans les midi... Plus qu'une heure et quelques à dormir... Ah non... la demie, déjà... C'était si rapide... Enfin, lorsqu'on dormait on ne se rendait pas compte du temps qui passait. Vous savez lorsque l'on dort dans un quelconque endroit public à l'exemple des internats, il faut toujours se méfier, l'alarme incendie veille. Et cette saloperie est vicieuse... Qui sait quand elle va sonner ? A part le Directeur qui jubile rien qu'à regarder les élèves courir partout à des heures pas possibles ?

Ce n'était pas l'alarme qui hurlait lorsque Fabrizio se réveilla en sursaut. Ce n'était pas cet infâme hurlement qui vrillait les tympans. C'était.. quelque chose qu'il connaissait et qu'il n'aimait pas... Inutile de stresser, si ce n'était pas l'alarme il n'y avait aucune raison de sortir en hurlant des insanités... Mais allez dire ça à quelqu'un qui roupillait paisiblement et qui est toujours le premier sur les nerfs en étant réveillé par une alarme. Le bruit était moins fort, et moins horrible... Qu'est-ce que ça pouvait bien être ? Je t'en foutrait des devinettes à cinq heures du mat' moi... se disait le Vatican en sortant de sa chambre pour voir ce qui hurlait sur le pas de sa porte... Ce qu'il vit, il était quasi sûr de s'en rappeler pour le restant de ses jours, aussi longue que sa vie puisse être. On avait abandonné une serpillère devant sa chambre! Qui avait osé!

Euh minute, une serpillère qui beugle... Rappelez plus tard, y'a comme un bug...

Fabrizio regarda attentivement ce.. tas de machin qui bougeait juste devant lui. Il s'agenouilla pour y voir d'encore plus près. Nom de Dieu... Qu'est-ce qu'un bébé foutait devant sa porte !? Qu'allait il en faire ?

Bien que n'ayant pas l'envie que tout l'internat se réveille, il se surprit à espérer que quelqu'un vienne également, parce que lui et les gosses... Ok il n'avait pas de références qui lui sautaient à l'esprit, et c'était raison de plus pour lui! Il ne savait pas quoi faire de ce... cette... Nan, ce... Enfin, peut importe de quel sexe a soit, il ne savait pas quoi en faire!
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MessageSujet: Re: [Mini-Event] Le bébé perdu (Clos)   [Mini-Event] Le bébé perdu (Clos) Icon_minitimeMer 23 Juin - 14:21

Comme chaque jour, Yao était allé se coucher tôt. Comme chaque jour, il prenait sa douche habituelle. Comme chaque jour, il enfilait un caleçon et un tee-shirt et allait tranquillement se coucher. Bref, que de banalités pas très intéressantes quoi. Ce soir-là, il était particulièrement fatigué et dès qu'il eut fermé les yeux, il partit aussitôt pour le pays des songes. C'était un bien joli pays remplit de pandas et de peluches Hello Kitty. C'était un endroit absolument merveilleux. En tout cas, il semblait merveilleux, si on se fiait au large sourire stupide qui s'était dessiné sur le visage du chinois. Autant dire que toute personne l'ayant vu à ce moment-là aurait été un peu surprise. Mais bon, personne n'a l'air bien malin lorsqu'il dort. Et puis, nous ne sommes pas ici pour parler de la tête ou des grimaces des gens lorsqu'ils dorment. Donc, résumons. Chine dormait profondément. Jusqu'à ce moment. A cinq heure du matin environ, Yao entendit un bruit qu'il ne connaissait que trop bien. Un bruit que tout le monde connaissait mais que l'on entend pas normalement dans une académie, dans le couloir du dortoir des garçons, à cinq heures du matin. Normalement. Mot qui ne correspond absolument pas à cette académie et aux élèves qui la fréquentent. Ainsi, il fallait s'attendre à tout en ces lieux. Même si ce bruit surpris vraiment le chinois qui se réveilla en sursaut. Mais quel était ce bruit ? Un cri de bébé. Oui, il le reconnaitrait entre milles. Le jeune homme en fut tellement surpris qu'il crut un instant qu'il avait rêvé. Mais ces cris ne cessaient pas. Ils persistaient. Un bébé serait présent à l'académie ? Si c'était le cas, il devait ABSOLUMENT le vérifier.

Et ce fut tout excité et de très bonne humeur que Yao se précipita vers la porte de sa chambre. En caleçon. Il s'en aperçut au moment où il avait la main sur la poignée. Non, il ne pouvait pas sortir comme ça. Ce n'était pas décent. Même si à cette heure-ci, personne ne se promenait dans les couloirs. Même si les couloirs en question, c'étaient ceux des dortoirs des garçons. Chine avait ses principes. On appelle ça de la pudeur, lui préférait appeler cela principes. Enfin, le résultat est le même. Ainsi, le chinois prit tout de même le temps d'enfiler un pantalon et des chaussures. Par contre, il garda son tee-shirt avec un énorme panda dans le dos et ne prit même pas la peine de coiffer ou d'attacher ses cheveux. Enfin, au moins, il avait une tenue à peu près décente. Après avoir prit une petite lampe avec lui, il se précipita dehors et prenant à peine le temps de fermer la porte. Il devait aller voir d'où venait les cris, en vérifier l'origine, être sûr qu'il n'avait pas rêvé. En refermant sa porte, il remarqua un sac accroché à la poignée. Yao le décrocha et le fouilla un peu. Des affaires pour bébé étaient présentes dans le sac. Oui, des affaires pour bébé. Le chinois se répéta cette phrase plusieurs fois dans sa tête. Ainsi, le ciel avait entendu ses vœux ? C'était la décision du destin ? Le destin souhaitait que Chine ait des enfants ? Et il lui envoyait ce message en guise de signe ? Ho ! Que le jeune homme était heureux ! Ainsi, il pourrait avoir des enfants lui aussi ? Même si ce ne serait sans doute pas des enfants biologiques -pas besoin de vous faire un dessin je suppose-. Pour sûr, il informerait son très cher petit ami, Russie, de ce message divin ! Même lui ne pourrait pas aller contre la parole du destin ! Quoi que... L'asiatique n'était pas tout à fait convaincu de cela... Jamais Russie écouterait le message divin du ciel. En tout cas, pas celui-ci. Parce que si le ciel lui envoyait une bouteille de vodka, nous pouvons tous presque affirmer qu'il en viderait le contenu rapidement. Mais nous ne sommes pas là pour parler de Russie, bien que Yao ait tout un tas de choses à dire. Ce n'est pas là le sujet principal et nous n'avons pas toute la journée non plus.

Bref, quelque minutes plus tard, le chinois cherchait l'origine des cris, le sac sur le dos. Pas simple malgré le fait qu'il ait allumé sa lampe. L'éclairage n'était pas suffisant. Mais il se guidait grâce à ses oreilles très sophistiquées. Ou plutôt grâce aux cris du bébé, dignes de l'alarme à incendie ou des sirènes des voitures de pompiers. Très rapidement, Yao se retrouva devant... Vatican ? En tout cas, il se retrouva devant une forme humaine qui ressemblait à Vatican. Pour être un peu plus sûr, il leva un peu son bras et envoya la lumière directement dans le visage de la forme humaine ressemblant à l'un de ses camarades. Bon, après vérification, c'était bien Vatican. Peut être avait-il rêvé les cris en fin de compte. Parce que pour le coup, le chinois n'était pas certain que les cris sortaient de la bouche de Vatican. Quoi qu'il y avait des choses surprenantes dans cette académie. Enfin bon, le jeune homme prit tout de même la peine de regarder à ses pieds. Et là... Un miracle ! Il n'avait pas rêvé. La créature aux merveilleux cris était là, devant lui. A ses pieds. Un bébé ! C'était le destin ! C'était bien la réalité ! Alors, Yao, dans un élan de joie, hurla.

"Kyaaaaaaa ! Un bébé aruuuuuuu ! Il est trop choupiiiiiiiiiiiiiii aruuuuuuuuuu !!!!"

Ajoutés à cela, des petits bonds en plein milieu du couloir et quelques autres petits cris hystériques. Ainsi, si le bébé n'avait pas encore réussis à éveiller toute l'académie, soyez certain que Yao s'en était chargé pour lui. Mais peu importe, il était de très bonne humeur, hystérique. Et surtout très excité. Et, évidemment, le tout à... Cinq heure du matin.
Merci Chine. Celle-là, on s'en souviendra.

Si beaucoup allaient passer une très mauvaise journée à cause de la fatigue, le chinois était, lui, en pleine forme. Enfin, si vous vous endormez en cours, vous savez qui remercier n'est ce pas ?

Bien, après avoir très gentiment réveillé tout le monde dans la grâce et la bonne humeur, Yao s'agenouilla près du petit ange. Il ne pouvait pas le laisser pleurer ainsi. Alors... Par quoi commencer ? Le plus simple. Il vérifia sa couche. Bon, elle n'était pas sale. Super. Parce que quand même... Allez changer la couche d'un bébé à cinq heure du matin en plein milieu de couloir. Bon, le chinois l'aurait emmené dans sa chambre, mais c'était quand même bien pratique que la petite bouille ne l'ait pas salis. Peut être avait-il faim. Chine vérifia alors un peu le contenu du sac. Tout y était. Tout sauf ce qui concernait l'identité de l'enfant et sa mère. Ainsi, le petit ange avait du être abandonné. Parce que même si Yao croyait au destin, il doutait tout de même fortement que le bébé était apparu comme par magie et était tombé du ciel. Donc, il en déduisit que l'enfant venait d'être abandonné. Bravo, belle constatation Chine ! Quoi qu'il en soit il ne trouva rien qui lui serait utile pour le moment. N'ayant pas envie de retourner tout le sac, le chinois abandonna cette idée et posa sa lampe près de lui. Ensuite, il prit le bébé dans ses bras et tenta de le bercer. Le bébé s'arrêta de pleurer. Yao se mit alors à sourire. Il avait réussi à l'arrêté.

Ou pas.

Parce que cette charmante créature se remit à hurler quelques secondes plus tard. Alors Chine baissa la tête un instant pour réfléchir, le petit ange encore dans ses bras. Et comme il n'avait pas attaché ses cheveux, une longue mèche tomba devant lui. Et le bébé l'attrapa puis se mit à la tirer. Apparemment, il venait de trouver un nouveau jouet très divertissant. Et il arrêta de pleurer. Il se mit à rire. Au moins, c'était déjà ça. Yao soupira. Cette petite bouille était tout simplement adorable. Il avait complètement fondue devant cette toute petite chose arrivée par hasard devant la porte de ce pauvre Vatican qui, manifestement, ne savait pas quoi en faire. Bon par contre, le petit ange, il tirait un peu trop fort sur les cheveux de chinois. Mais peu importe. Devant une chose aussi magnifique comment pouvait on ressentir la douleur ou même de la fatigue ?

Franchement, je vous le demande.
Oui, vous qui avez été réveillés à cinq heure du matin par un Yao surexcité, comment pouvez-vous être fatigué alors qu'un adorable bébé qui a un cri digne des alarmes à incendie est là, devant vous ? Devant un tel événement -qui va sans doute gâcher votre journée- on ne pouvait être QUE de bonne humeur. Oui, allez demander à votre cher camarade qui vous a réveillé. Il vous le dira, lui, que c'est merveilleux ! Comment ça vous ne comprenez pas ? Comment ça vous avez envie de dormir ? Enfin, comment pouvez-vous faire une telle chose ? C'est monstrueux ! Dites-vous, au contraire, que vous avez de la chance. Chine, en tant que messager du destin, dans un accès de générosité vous a informé de l'événement, à une heure avancée de la nuit, afin de vous faire partager ce merveilleux événement ! Soyez un peu reconnaissant envers lui !

Ou pas... Après, tout dépend de vos priorités. Priorités, qui, à cette heure-ci, doivent être de dormir et non aller s'occuper d'un bébé et de calmer un chinois sautillant au milieu du couloir en plein milieu de la nuit au lieu de dormir.


Dernière édition par Chine / Yao Wang le Mer 23 Juin - 18:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Mini-Event] Le bébé perdu (Clos)   [Mini-Event] Le bébé perdu (Clos) Icon_minitimeMer 23 Juin - 17:28

5h36
Le soleil commence tout juste à apparaître à l'horizon. Dans l'académie, tout est calme. Les couloirs sont encore plongés dans l'obscurité, et les élèves -enfin, la plupart- dorment à poing fermés.
On imagine difficilement à quel point cette atmosphère peut être fragile...

5h37
" OUUUUUUUUUUUUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIINN !!! "
(Je vous avais dit qu'elle était fragile.)

A la seconde où ce cri atteint son oreille, Lituanie bondit de son lit. Il se précipita hors des draps, manquant au passage de trébucher sur une chaussure qui traînait, et termina sa course devant le lit de Pologne.

Il dormait paisiblement.

Toris resta planté là un moment...
Le temps que son cerveau soit de nouveau irrigué correctement, et il commença à se poser des questions. Qu'est-ce que c'était que ce bruit ? D'où est-ce que ça pouvait venir ? Est-ce qu'il l'avait rêvé ? Et pourquoi son premier réflexe avait été d'aller voir Feliks ?...

Un deuxième hurlement retentit. Ce n'était donc pas un rêve. Toris secoua la tête pour se réveiller mieux que ça. Il enfila ses pantoufles et, après avoir pris soin de caler une peluche contre l'oreille de Pologne pour ne pas qu'il se réveille, s'aventura dans le couloir pour voir ce qui faisait tant de bruit à une heure pareille.

Entre-temps, d'autres cris, plus aigus ceux-là, s'étaient mêlés aux premiers. Il ne marcha pas longtemps avant de voir de la lumière. Quelques pas de plus, et il pu reconnaître les silhouettes de Vatican et Chine, agenouillés autour d'un linge, ou quelque chose du genre...
Lituanie se pencha vers eux et demanda :

" Qu'est-ce qu'il se passe ici ? "

C'est alors qu'il s'aperçut que Chine avait un bébé dans les bras. Il lui sourit.

" Ah... c'est lui qui fait tout ce bruit ? Dis donc, il a de la voix pour un... "

...bébé ? ...Chine tenait un bébé ?!
Toris se redressa en sursaut. Il s'efforça de ne pas crier, malgré la surprise.

" M-m-mais qu'est-ce qu'un bébé fait ici ?! "

Tout un tas de scénarios, pas forcément très crédibles, se mirent alors à défiler dans la tête du lituanien pour expliquer le fait que Yao se retrouve dans les couloirs de l'école à cinq heure du matin, avec, dans les bras, un bébé qui semblait trouver ses cheveux à son goût... littéralement.
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