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 Feuilles, feuilles, feuilles d'automne.... (libre)

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MessageSujet: Feuilles, feuilles, feuilles d'automne.... (libre)   Feuilles, feuilles, feuilles d'automne.... (libre) Icon_minitimeSam 9 Oct - 20:08



Feuilles, feuilles, feuilles d'automne....


Spoiler:


Il faisait froid, le temps était glacial, les arbres étaient dépourvus de feuilles, tous nus, et le sol était recouvert de feuilles couleur rubis : c’était l’automne. Vash, depuis sa chambre, contemplait les feuilles de toutes les couleurs tomber gracieusement. Il commençait à s’ennuyer, que faire cette journée ?

Le temps passait et, ne sachant pas quoi faire ce week-end, le jeune blond, légèrement enrhumé, jeta un coup d’œil à son agenda, afin de savoir ce qu’il avait comme devoirs pour la semaine prochaine, pour le lundi 26 Octobre….

« 26 Octobre ?!!!!! »

Le blondinet eut alors un déclic dans sa tête. Mais oui…. Le 26 Octobre était la date de Son anniversaire…. Mais comment se faisait-il qu’il avait oublié ? La date la plus importante du calendrier pour lui, l’anniversaire de son meilleur ami….

Il eut, tout d’abord, un moment de réflexion. Que pouvait-il lui offrir pour son anniversaire ? Ce n’était pas évident : quel serait le cadeau idéal pour Roderich, qui lui est assez difficile niveau goûts…. Non, il mentait : depuis le temps qu’il le connaissait, lui, Vash Zwingli, n’avait jamais demandé à Roderich ce qu’il aimait…. Et d’ailleurs, même en devinant, il n’en avait aucune idée….

Des vêtements ? Un sac ? Des fleurs ? Un manteau ? Un instrument ? Décidément, il ne savait pas. Même en se triturant la tête, il ne trouvait pas. Et puis, c’était même à se demander s’il avait assez d’argent pour lui acheter un présent….

Alors il eut une idée soudainement dans sa petite cervelle : le centre commercial ! Il se vêtit d’un long manteau marron foncé, d’un pantalon noir de jais en velours, de bottes noires bien cirées et de gants aussi noirs que le désespoir. Enfin il enroula autour de son cou l’écharpe qu’avait cousu sa sœur le jour de son anniversaire et sortit du dortoir, en quête d’un cadeau pour Roderich.

Sur le chemin, il prit une photo de sa poche, qu’il gardait toujours avec lui, et la regarda….

« Que pourrais-je t’offrir ? Rahh, je n’en sais rien, moi !!! »

Le gars, découragé, s’assit un moment sur un banc, gelé, et pensait…

« Mais c’est vrai…. Pourquoi je me triture la tête pour ce cadeau…. Il faut un cadeau original, pourquoi pas une écharpe de la même couleur de mes yeux… Pour qu’il se rappelle de moi… Ce que je suis bête moi ?!!! »

Il était tard, les magasins allaient bientôt fermer, et le jeune accourut aussi vite qu’il le put, et se souvenait…..

Flash-back :

Un jour d'été, les deux jeunes amis décidèrent de jouer devant leur maison, à leur habitude, au ballon. L'automne approchait et quelque chose tracassait le petit suisse depuis un bon bout de temps....

« He Roderich ! Que voudrais-tu pour ton anniversaire ? » Demanda le jeune blond, tout en jouant avec son meilleur ami.

« -Hummmm….. A vrai dire, je ne sais pas, peut-être quelque chose d’original ma-

-D’accord ! Je m’en souviendrai !!!

Le temps passait et le blond se rappela d'une chose....

-Au fait, que voulais-tu dire avant que je ne t'interrompe ?

-Euhhh…. Tu sais, ce n’est pas le cadeau qui importe le plus, mais l’attention que tu portes à la personne concernée, l’amour que tu lui portes… Mais.... merci quand même de m'avoir demandé ce que je souhaitais pour mon anniversaire…. »

Vash ouvrit la bouche, sans émettre de son, étant touché par les dires de Roderich… Il caressa alors violemment la tête de son ami.

« Merci de me l’avoir rappelé… Maintenant continuons de jouer !!!! »

Fin du flash-back

Oui, il se souvenait alors que le meilleur cadeau qui soit pour Roderich est son amour, la gratitude qu’il éprouvait pour Roderich, car il l’avait sauvé, tout cela en un sourire : c’était bizarre, le suisse ne pouvait sourire normalement qu’en présence de son ami… Et puis cela faisait longtemps qu’il n’avait pas accueilli son ami avec un sourire chaleureux…. Cela faisait tant d'années qu'il le recherchait, et maintenant il l'a trouvé : autant en profiter afin de le remercier pour tout ce qu'il a fait !

Après tout, le suisse voulait le remercier pour tout ce qu’il avait fait, pour lui c’était très important de le remercier, car c’était lui qui lui avait rendu le bonheur. Sinon que serait-il devenu ?

Il marcha, essoufflé après sa course, et arriva devant un magasin de vêtements…. Il regarda dans la vitrine toutes sortes d’écharpes présentes de toutes les couleurs, et aperçut une écharpe verte : exactement ce qu’il cherchait. Il sortit son porte-monnaie, et découvrit qu'il avait juste de quoi payer l'écharpe... Il allait dépenser tout son argent de poche pour un simple cadeau... Il fut déçu un instant et se dit qu'il n'avait vraiment pas le choix : il devait le remercier ! Il l’acheta, la fit emballer dans une magnifique boîte recouverte soigneusement d’un papier cadeau vert émeraude, et commença à quitter la pièce…. Alors que soudainement le blond bouscula violemment une personne……….


____________________________

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Autriche / Roderich E.
Véritable Aristocrate
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MessageSujet: Re: Feuilles, feuilles, feuilles d'automne.... (libre)   Feuilles, feuilles, feuilles d'automne.... (libre) Icon_minitimeVen 15 Oct - 22:22

Spoiler:

"Mister Edelstein…heu… Mister Edelstein !"

L’autrichien releva son regard concentré sur les touches du piano, fort importuné par cette interruption soudaine, en plein morceau de plus…Le regard calmement désapprobateur qu’il donna à la personne en face provoqua de sa part un sourire nerveux. Comme si c’était lui l’employé et Roderich le patron du restaurant…et non l’inverse… Et d’ailleurs, pourquoi donc l’appeler aussi formellement… ? Non, il n’y avait pas réellement de raison explicite…c’était le jeune d’atmosphère que dégageait le jeune homme…Droit sur ce tabouret en bois comme un seigneur sur son trône, occupé à régner sur son royaume…Il n’appartenait pas réellement à ce restaurant lambda, à la décoration neutre et à l’atmosphère un peu « pseudo-rustique ». Charmant, certes…mais assez ordinaire. Non pas que le jeune homme soit de n’importe quelle manière ostentatoire…Une simple chemise blanche, un pantalon noir...simple, élégant. Une veste d’un mauve délicat…Oui, toujours les mêmes habits. Oh, toujours tirés à quatre épingles et élégants…mais jamais réellement de fantaisie…Peut-être était-ce un type de mode en soit, monochrome, épuré. Ou…peut-être que les habits ne l’intéressaient pas tant que cela. Ou...Hum. Non. Il ne semblait pas vraiment avoir ce genre de problèmes, quelqu'un de distingué comme lui...Peut-être était-il juste très économe.

"Il n’y a vraiment plus personne…euh…vous ne voulez pas prendre une pause ? Un après-midi de libre… ?" Il fit une pause, un peu déconfit devant le ton neutre d’un autrichien qui faisait mine de considérer l’offre ; sans doute par pure courtoisie... Ce n’était pas étonnant…dès l’instant où il avait commencé à travailler comme pianiste dans ce restaurant, il avait été si assidû et sérieux que l’on eut pu croire qu’il jouait sur un grand piano dans une salle de concert immense…au lieu d’être dans un coin à livrer ce que l’on pouvait appeler de la « musique d’ambiance » à un public occupé à manger et discuter entre eux, sur un vieux piano un peu déglingué. Il ne demandait jamais rien…mis à part la demande de jouer des morceaux un peu plus poussés de temps en temps. Pas de demande d’augmentation…et pourtant, il prenait chaque heure supplémentaire. Intriguant…

"Non, vraiment, j’insiste… ! En plus, je crois me souvenir…C’est bien le 26 aujourd'hui, non ?"

Roderich le regarda d’un air surpris, haussant légèrement un sourcil perplexe devant cette divine révélation…

"Ah…oui...et donc...? "

Quelques instants plus tard...L’autrichien se retrouva à la porte du petit café-restaurant avec un après-midi de libre imposé par un homme visiblement très inquiet et l’impression qu’il avait peut-être du s’égarer quelque part dans le jargon américain de son employeur…Etait-ce une tradition culturelle que de ne point travailler le jour de son…

Anniversaire ?

La nation eut un léger soupir, achevant de mettre ses partitions dans son vieux cartable en cuir et de mettre son manteau, l’enveloppant autour de lui avec précaution…Il avait bien envie de s’emmitoufler dedans, mais la gracieuse veste bleu marine n’était point propice à ce genre de débordement peu correct. Ainsi il ignora le vent d’Octobre qui soufflait fort entre les ruelles…

Non…il était normal de fêter ce genre de choses, il supposait…pensa l’autrichien en s’éloignant à grands pas (néanmoins élégants) du restaurant puisqu’il n’avait guère envie que quiconque l’y voie…Ce n’était pas un endroit suffisamment raffiné pour lui, donc on en conclurait justement qu’il y travaillait. Et…il préférait demeurer discret à ce sujet. « Discret », étant un doux euphémisme. Et si jamais quiconque s’apercevait de plus qu’il travaillait le jour où il était censé…hum…censé…Roderich s’arrêta un moment dans ses pas, avec un air vaguement surpris. Dans sa hâte de s’éloigner à cette heure inopinée, il s’était…perdu. C’était le genre de choses qui arrivait à le surprendre à chaque fois, même si cela survenait plusieurs fois par jour. Voici qu’il se retrouvait en plein centre commercial…lieu que lui qui était si économe avait tendeance à éviter à tout prix. Allons donc…Ces grandes vitrines illuminées, ces musiques tonitruantes, ces myriades de personnes se bousculant…C’était si différent de ce qu’il connaissait…Et il n’était pas certain de vouloir en faire l’expérience…Non. Plutôt…penser à ce qu’il pourrait faire de son temps libre…

Pour un anniversaire…

« Que voudrais-tu pour ton anniversaire? »

Ha…Roderich eut un léger sursaut, et fit un sourire un peu forcé, seul dans cette foule d’inconnus, marchant lentement, du pas lent de la personne qui ne sait point où ses pas le mènent…et n’est pas certain de vouloir connaître la réponse…
Juste une petite ombre de sourire, à peine un faible rayon comparé au grand sourire rayonnant qu’il devait faire…à ces moments là. Ces moments, comme un rêve…lointain, désespérément flou parfois…et parfois désespérément clair. Et ce, exactement au moment où l’on ne le souhat pas.

Ah…Le noble secoua légèrement la tête. Voyons, voyons…Etre…efficace. Faire quelque chose…Ah…Se…trouver un cadeau d’anniversaire ? L’idée lui traversa la tête…mais…non, ce ne serait point raisonnable, vraiment. Il ne manquait de rien. Il fallait être tout à fait modéré et se dire que c’était une journée comme les autres sans aucun gaspillage inutile et superflu. Et puis…

« …Je ne sais pas… »

Le jeune homme regarda en l’air un moment…regardant les feuilles virevolter, tournoyer, comme dans une danse endiablée. Le sourire s’accentua et changea, plus doux, plus rêveur…Plus mélancolique, aussi, en imaginant la musique sur laquelle ces feuilles devaient danser. Une musique changeante, insaisissable, comme les années qui passaient et qu’on ne pouvait qu’attraper dans la paume de sa main un instant…le temps d’un souvenir…
Essayer de saisir cette idée, avec une détermination presque enfantine. Qu’est-ce qu’il avait désiré… ?
Non. J’ai oublié…Roderich sentit cette brise passer dans ses cheveux, faisant bouger doucement cette mèche élégante comme une clé de sol. Passant autour de lui et travers lui, il lui semblait…Ma foi, ce manteau ne tenait pas bien chaud…Mais pas question de se frotter les bras ou de se recroqueviller de manière indécente, non…Non…est-ce qu’il avait l’air d’avoir froid… ? De manquer de quelque chose ? Là…perdu…Dans cette collection de tant de choses matérielles , tant de choses inutiles…Un cadeau…La chose en soi était superflue, ridicule… ! Alors…pourquoi ne cessait-il pas d’y penser… ? Il fronça les sourcils légèrement, soupirant…

Sans doute, ce genre de choses…Il devait y avoir quelque chose qu’il avait vraiment voulu…Qu’il cherchait...

Qu’est-ce que c’était… ?

Il regarda ces vitrines pimpantes, ces gens si heureux…Non, ce n’était pas simplement le bonheur de gaspiller leur argent sur des choses matérielles. Qu’est-ce qu’ils avaient…eux…que lui ne possédait pas… ? Dans leur coeur...Il voulait le leur demander...Mais ce serait bien incorrect.

Roderich avança…Pas décidé, pas dans le vide, pas vers nulle part…et il se trouve que ce pas particulier l’amenait juste dans la trajectoire d’un de ces êtres de la foule. L’autrichien eut le souffle coupé alors que quelque chose de petit et robuste lui rentra littéralement dedans. Le renversant. En regardant la corpulence de Roderich (si l’on peut même qualifier cela de 'corpulence'...), on s’aperçoit qu’elle est aux antithèses de celle du suisse et que conséquemment, cet être grand et mince et quelque peu...délicat risque bien plus de se retrouver par terre. Lorsque vous ajoutez le fait que les aristocrates ne sont point accoutumés au collisions de ce type, préférant habituellement se tenir à l’écart de la masse, et que celui-ci à ce moment particulier avait la tête dans les nuages et dans les souvenirs, nous en déduisons logiquement que tomber était une "chute" inéluctable des rouages du destin...Aïe...le destin faisait mal et était glacial. Autriche, le trottoir. Le trottoir, Autriche. Il se redressa péniblement encore au sol, et on ne put dire s'il avait l'air plus gêné ou plus assommé...


« Ah…! Je...Veuillez m’excuser…J’espère..que vous n’avez rien...» murmura l’autrichien, confus et un peu sonné, mais d'un ton relativement calme…Car même par terre, ce qui était vous avouerez une situation bien peu altière, il ne s’agissait pas d’oublier ses manières, et il se sentait sincèrement responsable d’avoir encombré le chemin de cette personne dont le visage lui restait encore inconnu (bien qu’il eut déjà, oui, fait ample connaissance avec quelques-uns des pavés de cette rue)…Ah…L’autrichien sentit un vide à la place habituelle qu’occupait ses lunettes, et sentit ses joues le brûler. Non, vraiment…quelle situation inconvenante. Il s’entreprit de les chercher au sol, ce qui lui donnait une excellente excuse pour délayer le temps où il devrait regarder cette personne si brutalement bousculée…Enfin, c’était lui qui était tombé, mais ce genre de détails n’entrait bien sûr point dans le code d’honneur d’Autriche…

J’espère que vous n’avez rien. Pas de mal, cela voulait dire, évidemment…Mais sans doute, il n’avait pas ce vide comme le sien. Il voulait lui dire à cet inconnu…Excusez-moi…Je cherche quelque chose que je ne connais pas…dont je ne me souviens plus…

Il avait envie de sourire. Mais cela n’a pas d’importance…Ce n’est pas cette « chose » que je cherche…car la seule personne qui pourrait me le donner est…est…est-ce que c’est bien cette personne ? Est-ce que cela est encore possible ? Je ne sais pas…Je ne sais plus…

Ou peut-être que j’au simplement souhaité oublier…

Mais...Ridicule. S’il ne le savait même pas lui-même…

Qu’est-ce que cette personne en saurait, elle ?
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MessageSujet: Feuilles, feuilles, feuilles d'automne....   Feuilles, feuilles, feuilles d'automne.... (libre) Icon_minitimeSam 16 Oct - 13:38


Rencontre......

Spoiler:

….. « Ah…! Je...Veuillez m’excuser…J’espère..que vous n’avez rien...» Était la phrase du fameux "bousculé"....

Ayant fermé les yeux par pur réflexe, le suisse ne vit pas encore l’identité du passant…. Et pensait d’ailleurs que ce n’était qu’un passant comme les autres, les autres…..

Alors dans sa pensée, pendant que l’autrichien tentait de ramasser ses lunettes, il se demandait ce qu’il allait faire par la suite, s’excuser et partir ainsi ? Non, pour lui c’était un peu délicat. Peut-être même qu’il avait blessé la « personne » en question, en raison de sa brutalité extrême, eh oui, parfois la violence pouvait ne mener à rien.... Impardonnable ! Maintenant, une autre personne va lui en vouloir à vie…. Le jeune suisse s’était encore fourré dans une embrouille. Que devait-il faire ?

Il prit alors une grande inspiration, avant d’ouvrir les yeux, et ce qu’il allait découvrir serait assez surprenant…. Il commençait à ouvrir un peu ses yeux : son écharpe, dépliée et déchirée, était tombée par terre tandis que le passant était au sol…. Il ne voyait pas encore précisément sa tête…. Mais lorsqu’il ouvrit entièrement ses yeux, il découvrit alors… Une touffe de cheveux marron, un grain de beauté déposé près de la bouche de la « fameuse » personne, des vêtements chics, et enfin la lueur violette des yeux du passant…. Cette lueur seule pouvait indiquer en un clin d'œil que.... Cela ne pouvait être que…. Roderich ?!

Plus que surpris, les yeux écarquillés, le blondinet eut quelques minutes de réflexion : était-ce bien Roderich ? La personne qu’il cherchait tant ? Son meilleur ami, venu directement à lui ? Par destin ? Et puis que faisait-il ici ?
Non, c’était impossible….

Décidément, il était peut-être maudit par la vie, mais cela retournait quand même à un peu de chance.... Par le destin, il rencontra de nouveau sa "Lumière", une nouvelle chance !! Il ne saurait remercier la vie tellement elle lui en avait donné, mais il ne savait pas sourire... Et ce sourire, il l'avait perdu.... Lorsqu'Il partait..... C'était, à ce moment-là, comme s'il avait perdu son cœur : son être le plus chéri au monde, Roderich, avait disparu, parti direction Hetalia, il y avait de cela quelques années.... Le jeune suisse, effectivement, n'arrivait que très peu à exprimer ses sentiments.... Peut-être que cette rencontre était enfin le moment de remercier son Meilleur ami pour tout ce qu'il avait fait pour lui...... C'était enfin sa "chance" de se rattraper, un nouveau départ......

....... Vers le bonheur...........

Au début, la vue de Roderich par terre était assez surprenante… Et drôle même. Vash eut d’abord quelques ricanements de quelques secondes, puis ces rires s’étaient directement transformés en pleurs. Des larmes coulèrent sur sa joue, unes à unes, non, il ne pleurait pas de désespoir cette fois-ci…. Mais de joie…. Le bonheur, il l’avait enfin retrouvé ! Celui de retrouver son être le plus cher au monde…. Son ami….. Il lui fit une brève accolade, et reprit encore une grande inspiration…..

Pendant que l’autrichien n’assistait pas à ce fameux spectacle (rappelons que l’Autriche ne voit rien, car il n’a toujours pas retrouvé ses lunettes), le suisse ramassa la paire de lunettes, un peu cassées d’ailleurs, de Roderich, puis les replaça correctement près des yeux de l’autrichien. Il s’accroupit alors près de l’autrichien, ramassa son cadeau, un peu « déchiré » aussi, et tendit l’écharpe à son meilleur ami….

Vash était quand même un peu déçu, premièrement, car son cadeau qu’il avait acheté avec tout son argent de poche était déchiré par cette bousculade, deuxièmement parce qu'il avait certes retrouvé Roderich, mais il n’était pas « présentable » : il l’avait enfin retrouvé…. Tout en le bousculant…..

L’autrichien allait peut-être lui en vouloir, et lui demander de rembourser entièrement ce qu’il avait cassé ?!!! Pour une fois que le suisse souhaitait tellement agir en douceur, comme un pacifiste, en gros….. Et bien c’était raté….

Mais le pire, ce n’était pas ces deux problèmes tant bien cités, mais la façon dont il allait parler à l’autrichien….

_______________________

Se comporter violemment ? Calmement ? Ou bien entre les deux ? Il ne savait pas…. Mais il se rappelait de deux choses : que ce n’était pas le cadeau qui importait, mais l’attention que l’on porte à la personne concernée…

Et que l’on devait toujours s’exprimer avec son cœur, ce que l’on voulait dire sincèrement, sans aucune gêne….

Mais il ne savait pas faire cela….. Comment faire ? Il ne savait pas accueillir chaleureusement un ami auquel il tenait plus que tout….. Ni sourire…..
_______________________

Il ne savait plus quoi faire, et l’autrichien allait bientôt ouvrir ses yeux…. Et puis… Franchement, le suisse se compliquait trop la vie…. Pire qu’une équation mathématique ! Un vrai cerveau en ébullition, juste pour saluer amicalement son ami ??!!! Vous me direz qu’il est fou, mais sa vie ne se résumait qu’à son ami : après tout, c’était lui qui lui avait sauvé la vie….

Il pensait alors que ce n’était pas cela le plus important, mais que c’était au contraire qu’il avait enfin retrouvé Roderich et qu’il allait enfin rire, jouer –même si je ne pense pas qu’ils ont encore l’âge à faire ça…- et enfin parler avec lui, de ce qu’il s’était passé au cours de son absence…. Mais le plus important : qu’il allait enfin avouer à son ami qu’il tenait tant à lui….. C’était ça le plus important ! Effectivement sa plus grande phobie était d'utiliser les mauvais mots et de blesser Roderich, voire même de le laisser partir..... Oui, il avait peur de cela.....

"Comment lui rendre à nouveau le bonheur et le sourire ?"


Il voulait tellement le rendre heureux..... Il pouvait même se sacrifier pour lui....

Étant ramené enfin à la raison, le suisse continua alors son action.....

"Alors s'il-te-plaît... Regagne le sourire après cela... Je t'en conjure.... Quitte à me rendre ridicule, je ferais tout ce qu'il faudra pour que tu sois heureux ! Alors, je t'en supplie....." C'était ce qu'il pensait soudainement....

Il tendit alors son cadeau à l’autrichien, le déposa dans ses mains et lui dit, très hésitant :

« Tu… Peux o-ouvrir les y-yeux R-Roderich…. J-j-j’ai « un peu » cassé tes lunettes, et aussi un peu « déchiré » ton cadeau , m-m-mais….. »


Il s’interrompit alors entre temps…. Jamais il n’avait été aussi timide que maintenant…. Peut-être était-ce par excitation, celle de retrouver son Meilleur ami ? Son visage, assez pâle, devint automatiquement rouge….. Il voulait retrouver son Ami ! A ce moment-là, il voulait s’exprimer pleinement, pas en bégayant, mais en étant ferme et clair…. Mais…. Son cœur…. Battait peut-être un peu trop la chamade….

°Était-ce cela…. « Parler avec son cœur » ?°


Pensa instinctivement le blond…

Ayant su cela, après son interruption, il reprit et…..

« Euh….. Comment dire ça ? B-Bon A….. A-nni….. Atchoum ! Pardon…. Et donc, j-je voulais te souhaiter un bon anniversaire ! Voilà c’est tout !!!!! »

Il avait réussi, enfin.... Mais avec un peu de mal tout de même..... Il se satisfit quand même de son résultat... Et si s'était pire encore ? Mais le seul problème.... C'est qu'ils sont "encore" dans un centre commercial.... En outre, plein de personnes ont vu cette bousculade et puis..... Elles entouraient la scène, suite à ce que le suisse avait crié TELLEMENT fort.... Il les fit alors reculer assez "violemment" avec sa force de brute mais......

........................... Quelques minutes passèrent....

Alors, il fut assez surpris par ce qu'il avait dit à l'autrichien et........

Étant "un peu" gêné lui-même par ses paroles, il rougit encore plus et se gratta nerveusement sa tête, puis mit ses mains devant son visage….. Mais attendit quand même la réaction de l’autrichien……. Que devait-il faire après sa réaction ? Qu'est-ce que l'autrichien allait répondre ? Allait-il être content ou bien.... Mécontent ?

Plein de questions subsistèrent dans la tête de notre cher Vash...... Mais soudainement, le blondinet mordilla alors sa lèvre inférieure, et se lança : il allait accueillir son meilleur ami comme il le fallait : avec un sourire....

Il sourit alors..... Mais on avait "un peu" l'impression que son sourire n'en était pas un..... Mais plutôt une grimace. Effectivement, le suisse était connu pour ses "sourires" peu convaincants..... Il ne savait plus sourire..... Mais il se força de toutes ses forces à sourire convenablement...... Car il voulait, désirait tellement même, revoir le sourire sur les lèvres de son ami.....

Il voulait absolument sourire......

......... Spécialement pour son ami, au moins pour son anniversaire................

Voulant l'accueillir correctement, il décida alors de caresser la tête du noble, comme il le faisait tellement bien, lors de son enfance, c'était pour l'instant ce qu'il voulait faire...... Signe d'accueil, comme il le faisait à son habitude, et puis cela faisait tellement longtemps qu'il ne lui avait pas caressé la tête ainsi..... Il sortit alors à son ami, par réflexe......


"Te revoilà enfin, abruti ! Je me suis tellement inquiété pour toi, tu sais ?!!"


.....Pour l'instant, il attendait encore et encore la réaction du pianiste...........

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