✯ Académie Hetalia ✯
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

 

 La Chine est tombée [libre]

Aller en bas 
AuteurMessage
Chine / Yao Wang
Chine
Chine
Chine / Yao Wang


Masculin
Messages : 216

Carte Étudiante
Chambre: Aile Asiatique (ou l'infirmerie, au choix.... 8D)
Partenaire:
Punitions:
La Chine est tombée [libre] Left_bar_bleue0/50La Chine est tombée [libre] Empty_bar_bleue  (0/50)
Punitions : Détails:

La Chine est tombée [libre] Empty
MessageSujet: La Chine est tombée [libre]   La Chine est tombée [libre] Icon_minitimeSam 30 Oct - 15:05

[Y répond qui à envie. ^^ Désolée, le titre est nul.... u___u" Et je préfère prévenir, je met pas mal de temps à répondre, mais enfin... Si quelqu'un a envie de répondre, qu'il n'hésite pas. ^^]


Quelques pas. Le silence. Un grand ciel bleu qui s'étendait au-dessus de sa tête. Le soleil brillait. Comme si il narguait la Chine. Il était haut dans le ciel, comme pour lui montrer à quel point il était tombé. Mais qu'importe, le soleil, lui aussi tomberait. Car tout ce qui était en haut finissait par tomber. C'était inévitable. Le soleil aussi tombait. La lune le poussant, prenant sa place, ne laissant que le froid et le vide. Aujourd'hui, c'était la lune qui avait prit la place dans le coeur de Yao. Elle s'entourait d'une brume épaisse et de ronces douloureuse, ne souhaitant pas laisser revenir la lumière. Elle s'enfermait pour le blesser, éternellement. Alors, lorsqu'on sait que notre vie est terminée, que rien ne sera plus jamais pareil, qu'on a accumulé trop d'erreurs pour les réparer, qu'on a fait du mal aux personnes qui nous sont chères, que faut-il faire ? Il n'y avait rien à rattraper. Le chinois avait beau se dire qu'il avait encore sa place ici, qu'il devait soutenir le polonais pour tout ce qu'il avait fait pour lui, mais aussi parce que c'était un ami très précieux, il n'y croyait pas. Il avait envie de partir. De tout laisser derrière lui. C'était égoïste, partir en laissant sa souffrance aux autres, mais tellement plus simple. Fuir. Facilité. Lâcheté. Ces mots résonnaient dans la tête de la Chine ce jour-là. Ils prenaient beaucoup de place. Ils lui martelaient le coeur, comme ce rire, comme ce sourire qui l'avait blessé. Et il l'avait aimé. Pire encore, il l'aimait encore cette personne qui lui avait fait tout ce mal. Il avait trahis. Abandonné ses valeurs. Accroché à du vent. Laissé les piliers qui le soutenaient. Et maintenant, tout s'était effondré. C'était si prévisible. Le soleil, tout en haut, devait bien se rire de cet être stupide qui avait cru en l'amour. Qui avait cru qu'il pouvait le transporter. En regardant le soleil, il avait l'impression de le revoir, lui, Russie. Et son rire qui revenait, encore et encore. Se moquait de lui. De sa douleur. De sa médiocrité. De ses hurlements. De ses appels au secours. De son être tout en entier. C'était insupportable. Cette honte. Ce dégoût. Ces remords mais aussi ces regrets. Comment pourrait-il leur faire face désormais ? Comment pourrait-il seulement se regarder dans un miroir ? Lorsqu'il voyait son reflet, la seule envie qu'il avait, c'était détruire. Détruire ce reflet dégoûtant. Ce reflet qui montrait à quel point il était bas. Et c'est ce qu'il allait faire ce jour-là. Sous les yeux du soleil qui le regardaient tranquillement, il allait mettre un terme à tout ceci. Il allait laisser derrière lui ses illusions. Mettre fin à un avenir qui n'arriverait jamais.

Encore quelques pas. Yao n'y avait jamais prêté attention auparavant, mais l'académie était gigantesque. Il ne le remarquait que maintenant, maintenant qu'il était sur le toit à quelques centimètres du bord. Il revoyait le parc. Lui aussi était immense. Il voyait aussi un bout de la ville. Il pouvait apercevoir l'hôpital. D'ailleurs, il risquait fortement de le retrouver dans quelques instants. Avant de finir au cimetière, rejoindre les morts. Que serait-il dans sa prochaine vie ? A vrai dire, il ne voulait pas penser à une prochaine vie. Il voulait partir. Laisser derrière lui ses promesses en l'air. Ses paroles qu'il n'avait jamais tenues. Son coeur lui faisait mal. Il aurait aimé suivre ses principes. Il aurait aimé ne pas tomber amoureux. Il aurait aimé revenir en arrière. Mais non. Il était là, à se souvenir du passé, à se dire qu'il devrait écouter ceux qui tiennent à lui avec l'envie d'en finir au plus vite. Seulement, il ne pouvait pas fuir. Il devait être là pour Pologne si il avait besoin de lui. Il devait se rattraper et pourtant, il fuyait. C'était la seule chose dont la Chine était capable désormais. Principes ? Valeurs ? A la poubelle. Le jeune homme s'avança encore un peu. Désormais, plus qu'un pas ne le séparait de la mort. C'était le dernier, mais le plus dur. Après cela, il ne souffrirait plus jamais. Après cela, tout sera oublié. Après cela, Russie ne lui fera plus de mal. Plus jamais. Il n'entendrait plus son rire. Il ne verrait plus son sourire. Il ne sentirait plus sa présence douloureuse dans son corps. Il ne sentirait plus jamais son coeur battre puis saigner pour lui. Tout serait terminé. Absolument tout. La Chine avec. Il allait abandonner son peuple, le peu de personnes qui lui faisaient encore confiance.

Il avança un pied.
Hésitation.
Il recula.

Que faire ? Etait-il lâche à ce point ? N'était-il même pas capable de fuir ? En finir avant que ça empire. La douleur s'accentuait avec les jours. Cette sensation d'être un simple objet. A ce moment là, il aurait aimé avoir un frère avec lui. Un étreinte. Quelques mots. "Ce n'est pas ta faute". On lui avait déjà dit. Pologne. Denmark. Yao leur en était reconnaissant. Il pensait encore à eux, parmi toutes ces épines, il y avait cette petite lumière. Toute petite et ne pouvait pas atteindre la lune. Elle ne pouvait pas la repousser. Cependant, elle était là. Que faire ? En plus de tout cela, il était perdu. Chine avait l'impression de n'être plus rien. Plus rien du tout. Un jouet. Un chien. Et encore, même eux devaient certainement avoir plus de valeur que le chinois. Lui, était usé, cassé, brisé. Pourtant, il devait continuer. Encore et toujours. Est-ce que son malheur n'était pas exagéré par rapport à tout ce qu'il avait fait ? Il existait le pardon. Ne pouvait-il pas en bénéficier ? Une fois. Rien qu'une fois. Il recule encore d'un pas, il avait le vertige. Finalement, il s'assis sur le bord du toit, laissant ses pieds dans le vide. Yao jouait avec la mort. Il la regardait, la fuyait, jusqu'au moment fatal où il chuterait. Comme lorsque le chinois avait joué avec le feu. La fin était évidente, toujours. La dernière page était identique dans tous les contes. Seul le rôle changeait. Il y avait la princesse qui finissait heureuse mais commençait malheureuse. Il y avait le prince mystérieux. Il y avait la magicienne... Celle qui ensorcelait ceux qui venaient la voir pour les garder près d'elle. Elle changeait tout autour d'elle, mais sa magie était éphémère. Tout ce monde rose et si plaisant disparaissait pour laisser la cruelle réalité du monde prendre sa place. Beaucoup n'aimaient pas cette magicienne et jamais personne ne prit le temps de comprendre pourquoi elle faisait ça. Contrairement à la sorcière, ses intentions n'étaient pas ignobles. Elle souhaitait simplement quelqu'un pour rester auprès d'elle. Elle aimait et n'espérait qu'un peu d'affection en retour. Elle changeait tout autour de vous. Jusqu'au jour où vous la quittiez. Son monde se remplissait de vilaines ronces, de vilaines épines qui font mal quand on approche. Pourquoi ? Pourquoi laissait-on toujours cette magicienne au final ? Etait-ce cette sensation d'étouffer au creux de ses bras ? Cette impression de vivre dans un mensonge ? Alors que ce personnage était toujours sincère sur ses sentiments. Comme il aimait, il transformait tout. La magicienne remplissait son jardin de jolies fleurs pour que vous restiez près d'elle. Elle n'a jamais voulu vous mentir. Oui, elle l'a fait et à la fin, elle le payait. Très cher. Ce rôle était sûrement les plus cruel. Car la magicienne se ment à elle-même aussi. Son monde fleurit, elle aussi elle y croit. Chaque jour, elle attend de la visite. Elle attend qu'on vienne la voir. Et ces personnes sont si rares, qu'elles en deviennent précieuses. Simplement, cette magicienne s'en aperçoit trop tard. Ses filets ayant été déchirés. Ses bras ayant été coupés. Sa voix ayant disparue. Son coeur ayant été brisé. Le songe prenait fin. L'enchantement éphémère s'évaporait. Il ne restait plus qu'un arrière goût amère de ce charme qui avait envoûté le passant. Au lieu du sourire accueillant, c'étaient des larmes de désespoir qu'on voyait sur son visage. La belle magicienne solitaire. La triste magicienne délaissée. Le pire rôle qui existe dans les contes.

La Chine était tombée,
Elle était tombée comme cette magicienne.
A trop vouloir aimer,
A trop vouloir envoûter,
Le sort de la magicienne perdit tout son charme.
La Chine était tombée bien bas.

Yao regardait le sol. Il balançait ses jambes au dessus. Qu'allait-il faire ? Il était monté ici pour basculer, basculer par dessus ce toit. Ce n'était pas la première fois qu'il parlait de renoncer. Combien en avait-il inquiéter ? Combien en avait-il trahis ? Pouvait-il rattraper ses erreurs ? Non. Ce qui était fait était fait. Tout était cassé. Le sort de la magicienne brisé. Tout les contes se rejoignaient. Tous étaient les mêmes. Toutes les histoires avaient les mêmes personnages. Parfois, le nom des rôles changeaient, mais tous les personnages étaient les mêmes. Ca en devenait si habituel. Si évident. Et pourtant, on se laissait toujours piéger, on devenait toujours prisonnier des pages du livre. Il était aussi comme l'enfant criant au loup. Il se croyait mature. Il appelait au loup. Encore et toujours. Il jouait avec le feu. Et au fond de lui, il espérait de tout coeur s'approcher de ce loup. Sinon, pourquoi criait-il ainsi au secours ? L'envie de jouer avec le danger, en connaissant la fin. L'envie de connaître l'inconnu. Se croire plus fort qu'on est réellement. L'espoir de passer au travers. Tout qui se brisait lorsque les ailes de l'amour étaient brûlées sur le feu avec lequel on a joué. Savoir que l'on est la cause de notre malheur. Savoir que c'est nous qui avons tout cassé. Qu'y avait-il à faire ? Qu'y avait-il à dire ? Rien. Il pouvait appeler au secours, autant qu'il voulait, mais on l'avait prévenu. Il le savait. Il s'était entêté, il payait les conséquences de ses actes. Ca faisait pourtant tout aussi mal que si il avait rien su. Les regrets et les remords en plus. La honte aussi. Cependant, il avait approché le loup. Il avait joué avec. Il avait perdu, le loup l'avait mangé. Pourquoi ? Pourquoi ne pouvait-on jamais changer la fin ? C'était mal fait la vie. Il suffisait de naître avec le mauvais rôle et toute notre destin était tracé. Ces personnes condamnées à souffrir éternellement. Qui se plaignaient sans cesse. Y avait-il un moyen d'y échapper ? Se battre. Mais le chinois n'en avait plus la force. Tout était passé dans ses vains appels au secours. Oui, même si certaines personnes étaient là pour lui, il ne guérirait pas. Pas cette fois. Ca ne servait plus d'appeler à l'aide. C'était inutile désormais. On appelle à l'aide pour sortir d'un trou. C'est inutile lorsqu'on est enterré dans ce trou et que l'on continu à creuser. Les autres ne pouvaient que regarder. On l'avait mis en garde. Il n'avait pas écouté. Après, on assume les conséquences de ses actes. Yao était bien immature en espérant qu'il échapperait à la fin, comme cet enfant. Il était monté en haut de la colline puis s'était fait dévorer par le loup. C'était si évident. Si prévisible que le loup devait bien rire. Il devait bien s'amuser de cet enfant insouciant et stupide qui était venu le chercher. Il devait bien se moquer de cette magicienne qui avait essayé de l'ensorceler pour le garder. Que ce devait être amusant de voir la pierre descendre la colline. De voir cette pierre rouler à une vitesse vertigineuse. Aller, amuse-toi monsieur le loup, ta proie est déchirée, par sa faute et par la tienne. Alors, contemple ce résultat ! Ne laisse pas cette pierre rouler toute seule ! Regarde-là ! Admire ton chef d'oeuvre ! Il est très réussi. L'enfant est en morceaux. Tu ne finis pas de le manger ? Il n'est plus assez frais ? Il n'est plus assez innocent ? Il ne t'amuse plus ? Tu sais monsieur le loup, cet enfant là, il t'aimait vraiment et il t'aime encore. Ne veux-tu pas lui laisser une chance ? Monsieur le loup, toi aussi tu es humain après tout. Monsieur le loup, le pardon, ça existe. On peut te pardonner, mais tu peux aussi pardonner l'enfant qui a commis des erreurs. C'est humain. Monsieur le loup, accepte l'être humain tel qu'il est. Monsieur le loup, oui, nous sommes tous pareils, nous sommes humains et toi aussi. Monsieur le loup, ne voudrais-tu pas nous laisser une chance et croire en nous ? Car l'enfant, lui, y a cru et a fini dévoré. Y a-t-il une justice au final dans ces contes ? Non. Et il n'y en aurait probablement jamais. C'était la vie un point c'est tout.

La Chine était tombée,
Elle était tombée comme cet enfant au loup.
A trop vouloir crier,
A trop appeler au secours,
L'enfant perdit sa crédibilité et se fit manger.
La Chine était tombée bien bas.

Alors monsieur le loup ? Qu'en dis-tu ? N'était-ce pas suffisant de dévorer l'enfant ? Faut-il en plus le torturer jusqu'au bout ? Yao avait abandonné beaucoup de choses chères à ses yeux pour s'approcher du feu. C'était un pacte avec le diable au final. Ces pactes qui nous font envie mais qui signe le début de notre fin. Cruel. Mais après tout, qui avait forcé Yao à accepter ce marché ? Personne. Rien ne l'avait poussé. Rien mis à part son coeur. La curiosité est un bien vilain défaut, le chinois aurait du s'en douter. Et malgré tout, il avait voulu savoir. Maintenant, il savait. Savoir c'était souffrir. Mieux valait rester idiot. Ce qu'on ne sait pas ne nous fait pas de mal. C'est bien connu. Et pourtant, l'envie de comprendre malgré tout... Pourquoi voulait-on tant comprendre des choses qui nous font mal ? Pourquoi cherche-t-on toujours une raison pour tout ? Parfois, il n'y en avait pas. C'était ainsi et pas autrement. Ca changeait rien à notre situation de connaître la raison de notre malheur. Ca nous permettait juste de rejeter la faute sur quelqu'un d'autre. Alors que bien souvent, c'était nous le fautif de cette histoire. Si la magicienne n'avait pas envoûté les passants, peut être lui auraient-ils fait confiance. Mais si elle agissait ainsi, c'était par peur, par peur d'être seule à nouveau. Si l'enfant n'avait pas appelé le loup, jamais il n'aurait jamais été mangé. Si Adèle avait écouté sa mère, jamais les cloches auraient sonné sa mort. Mais Adèle n'en fit qu'à sa tête. Adèle suivit son frère et les deux se noyèrent. Adèle pouvait se sentir coupable. Elle avait laissé tant de choses derrière elle. Elle était trop têtue. Elle avait payé. On paye tous. Toujours. Quoi qu'on fasse, tout nous revient. Rien ne reste un simple souvenir. Rien. Tout reste ancré quelque part. Tout finit par ressurgir un jour ou l'autre. Il fallait subir et se taire. De toute manière, la Chine pouvait crier tout ce qu'elle voulait, ça changerait quoi ? Elle ne ferait qu'attirer la pitié des autres. Et alors ? Qu'y avait-il à gagner ? Rien. Rien du tout. L'asiatique n'aimait pas faire pitié. Pour lui, c'était un juste retour des choses et il ne pouvait s'en prendre qu'à lui. Cependant, même si il essayait de se convaincre de cela, il savait que c'était du vent. Au fond, il trouvait cela injuste, terrible. Il ne comprenait pas pourquoi tout lui tombait dessus ainsi. Pourquoi ce frère sur le pont qui l'avait emmené ici se riait de lui ainsi. Pourquoi ? Etait-ce si drôle de voir à quel point Yao était manipulable ? A quel point il était attaché ? A quel point il pouvait être fragile ? De le voir tomber en lançant des hurlements de désespoir ? Peut être. Le jeune homme n'avait jamais eu l'occasion de voir quelqu'un tomber. Peut être était-ce amusant. Vu comme le russe riait ce soir-là... Ca devait vraiment être agréable de voir quelqu'un souffrir. Vu comme le russe souriait à ce moment-là... Peut être que dans la chanson, le frère devait bien rire en regardant Adèle. Alors que c'était lui qui lui avait proposé de le suivre. Cependant, pourquoi, à la fin de l'histoire, les cloches sonnaient aussi la mort du frère ? Certainement parce qu'il était parti, loin d'ici, chercher une nouvelle Adèle à noyer. Alors que la précédente se noie, repensant au rire de son frère jusqu'au dernier instant. Adèle était bien naïve. Yao l'était aussi.

La Chine était tombée,
Elle était tombée comme Adèle et le pont.
A trop vouloir s'entêter,
A ne rien écouter,
Les cloches sonnèrent la mort d'Adèle tombée du pont.
La Chine était tombée bien bas.

Alors, monsieur le loup, t'en pense quoi de ce conte ? Ce conte si banal et si pitoyable. T'amuse-t-il ? T'es-tu bien amusé au moins ? La magicienne t'a-t-elle envoûté suffisamment de temps ? Son jardin t'a-t-il fait rêver ? Ses fleurs sentaient-elles bon ? Même piétinées ? Cette magicienne qui a voulu te retenir entre ses bras, cette magicienne qui s'est risquée à trop t'aimer, te dégoûte-t-elle maintenant ? A-t-elle perdu toute sa valeur ? Certainement. Frère d'Adèle, ses cris n'ont pas eu le moindre impact dans ton coeur ? N'as-tu aucun remord ? Et as-tu déjà eu des regrets dans ta vie ? Ca te plairait de me voir tomber maintenant ? Ca te plairait de me voir hurler dans mon sang ? Comme lorsque j'ai hurlé la dernière fois que nous nous sommes croisés. Ne voudrais-tu pas commencer un autre conte un jour ? Changer de rôle ? Moi, j'aimerais. J'aurais aimé que les choses se passent autrement. J'aurais aimé que le loup me fasse confiance. J'aurais aimé que le charme de la magicienne soit éternel. J'aurais aimé que tu restes heureux et prisonnier de mes filets pour l'éternité. J'aurais aimé voir mon jardin fleurir par tes soins. Au lieu de ça, tu l'a piétiné et tu as remplacé mes fleurs par de vilaines ronces. Maintenant, elles me blessent. Je n'ai que des cicatrices qui ne partiront probablement jamais. Pour moi, plus rien ne sera jamais comme avant. Le comprends-tu monsieur le loup ? Pour toi, ça changera rien. Pour toi, rien n'est brisé, tu peux encore espéré. J'espère au moins que toi, tu t'en sortiras. Mais dis-moi... Monsieur le loup j'espère que tu ne souffres pas au moins. Parce que tu sais... Moi, je t'aime encore. Ca t'est peut être égal, mais moi, je pense que c'est une chance d'être aimé. L'amour, ce n'est pas un du. L'amour, c'est une chance. Enfin, si ça t'est égal, si tu penses pouvoir vivre sans, alors tant mieux. Si tu es heureux comme ça alors, tant mieux. Je dirais pas que ça me rend heureux, c'est faux. J'ai trop mal pour être heureux. Mais au moins, c'est déjà ça. Je sais que tu me hais... Au moins, tu seras content, je ne serais plus là à te gêner. Tu devrais être content. Bientôt, je ne serais plus qu'un lointain souvenir dont tu pourras te débarrasser. Je pense que c'est mieux ainsi. Tu n'auras plus à t'occuper de ta proie. Moi, je ne souffrirais plus. C'est le mieux à faire. Je m'en veux pour mes promesses... Je sais pas quoi faire. Mais je n'ai plus de lendemain. Alors, est-ce utile, tu penses, de se battre vainement ? Je ne crois pas. Finissons-en pendant qu'il est encore temps. Je sais que ma fin te laissera indifférent. Tant mieux. J'espère que les autres penseront comme toi monsieur le loup. En attendant, il est temps de dire adieu. De dire adieu à tout ce que j'ai connu.

_________________

Un larme. La Chine se leva. La Chine s'avança. La Chine regarda le sol. Que faire au final ? Même pas assez de courage pour en terminer maintenant ? Ca faisait mal. Repenser à ces moments où il était heureux, puis voir tout s'effondrer pour vivre encore une fois ce spectacle abominable dont il avait été spectateur ? Spectateur de sa propre douleur. Spectateur de ce sourire et de ce rire. Cette fois, il serait l'acteur de sa mort. Pourtant, il ne bougeait pas. Il réfléchissait. Encore un instant pensait-il. Encore un dernier.

La Chine était tombée,
Elle se penchait au-dessus du vide, au bord du toit.
A trop être utilisée,
A trop être manipulée,
La Chine allait basculer dans le vide, mettre fin à sa vie.
La Chine allait mourir.


[Bon ben maintenant, je m'en vais aussi vite que je suis venue..... >_>' *doit aller répondre à ses RP... * Désolée, c'est pas terrible.... ^^']
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



La Chine est tombée [libre] Empty
MessageSujet: Re: La Chine est tombée [libre]   La Chine est tombée [libre] Icon_minitimeSam 30 Oct - 19:55

    "Qu'était-on, sur terre, les hommes et nations ?" Pas grand chose en somme, la mort était immuable, car chaque chose venait à mourir une à une, et en fin de compte, le monde ne changeait pas vraiment. Quelques larmes, point barre. A la lignes. C'était rien qu'un éternel recommencement, comme les arbres qui chaque année refleurissaient, et dépérissaient à l'hiver venu. Rien de bien intéressant, en fait. Peu importait ce que l'on faisait de la vie, de toutes manières elle se finissait. Mais dans son infinie bonté, Dieu n'avait pas pu faire ça pour rien. Aucune de ses actions n'étaient vaines. Le sens de la vie, l'homme n'avait pas du encore le trouver. On vivait pour mourir, non ? Mais pour quoi naissait-on ? Ah ça c'était la colle, comme qui dirait, trouvez la colle et vous êtes dans la merde, en fait. Le Vatican détestait ceux qui pensaient trop, parce qu'ils pensaient mal, en nombre. Chaque personne connait les réponses, le doit juste se les rappeler, ça c'était une vérité, mais il y en avait plein d'autres, qui ne concordaient pas toujours. Chacun les connaissait, mes ces vérités n'étaient pas toujours les mêmes. Pourtant, elles n'étaient pas fausses, rien n'est jamais fondamentalement faux. Fabrizio ne pensait pas différemment des autres, selon lui, il pensait simplement à des choses que peu de personnes sondaient. Ok, il avait énormément de temps libre, alors il en profitait. Alors, qu'est-ce qu'on était ? Se demandait-il au détour d'un couloir. Rien ? Peut être, il avait l'impression que ces cons de philosophes, à confronter leurs pensées valaient mieux que lui, mais ça il ne l'avouerait pas. Il préfèrerait crever plutôt. Il savait énormément de choses, utiles, inutiles, entre les deux. Peut être pas celles qui répondaient à ces questions en fait, c'était ça le problème.

    Il avait comme l'impression d'aller mal, c'était ce qu'il se disait. C'était vrai, ou pas. C'était lui seul qui décidait s'il allait bien ou pas en fait. Pas les autres, autres qui ne le faisaient pas aller mieux lorsqu'il allait mal. Volages, idiots. Ils s'occupaient d'eux avant, lui aussi était fondamentalement comme ça. Un pécore dans la rue en train de crever de froid ? Tant pis, charité chrétienne, un euro tout au plus, pour l'estime de soi, et après rien. Un euro, ça servait à rien. Égoïste, tout le monde l'était. Alors était-il comme tout le monde ? Non lui il l'avouait. Il avouait qu'il se foutait des catastrophes dans le monde, tant qu'il dormit bien. Seulement il se l'avouait à lui même. Il n'avait que lui qui savait au fond quel pourriture il était, et ça depuis longtemps. Certains abrutis pouvaient bien croire en lui, il n'en avait cure que lorsque cela pouvait bien lui servir. De toutes façons il y avait longtemps qu'il ne dormait plus la nuit, alors sa bonne conscience, il l'avait remisée au placard. Chaque fois, il s'était dit alors qu'il aidait quelqu'un que c'était la dernière fois, juste la dernière. Bien sûr, autant foutre à sa place un russe avec une bouteille de vodka. Il y avait un moment où il n'avait aidé personne, que pour son propre compte. C'était bien, mais trop lointain pour qu'il s'en souvienne, alors c'était un mauvais souvenir ? Bah, peut être, tant pis, c'était oublié. Il n'y avait d'ordinaire que les mauvais souvenirs qui restaient, et jamais les bons. C'était injuste, il y avait toujours quelque chose pour être injure dans un cycle parfait. C'était pour cela que rien n'était parfait. Il existait autant de yin et de yang que d'injustice pour justice. Une sorte de balance mondiale ou chaque personne faisait des bonnes actions pour son petit orgueil personnel, ainsi allait le monde. Monde qui étaient composé de Nations, qui étaient rassemblé à Gakuen, paradis parmi l'enfer de quelque religion que ce soit. Chrétiens, musulmans, shintoïstes et tout ce merdier trouvait son compte de problèmes et de bienfaits.

    Gakuen, parlons-en, tiens. Boite de Pandore, boite à serpents et à esprits malfaisant, une usine qui formait des nations depuis une période révolue. Toujours le même système. Et qu'en disaient les occupants, du mal, beaucoup de mal. Il y avait ceux qui essayent de n'en dire que du bien, et d'autres encore qui lui crachaient ouvertement à la face, à ce système. Bizarre, l'animal vient toujours mordre la main qui l'a nourri. Quelles conneries, ils les gavaient de paix et d'idéaux d'amour, et par derrière il lui rentraient bien profonds. Gakuen, c'était un ramassis de merdier, que les occupants soient des nations ou d'autres d'ailleurs ! Foutez-y des personnes normales, on ne verrait pas la différence. Enfin, "normales" allez trouvez la différence entre une nation et un humain. Ok, les premiers cités font ce qu'ils veulent ici, de l'alcool, du fusils... Alors ça personne n'y coupe. Tant pis, ainsi va la vie. Pour ce jour et tous ceux à venir, amen. Que des conneries, oui des mensonges, aucune peur de ce qu'il y avait en haut. Aucune crainte, jure des idées, des plans échafaudés en plus ou moins grande hâte pour créer des problèmes. Toujours les mêmes qui avaient le dessus, et oui, injustice, quand tu tiens le monde... Oh il y avait un temps ou les puissants étaient faibles, et les puissances alors étaient ceux qui des jours présents se terraient dans l'ombre en espérant revoir le ciel? Ce ciel qui avait créé tant de promesses, la vue du soleil, comme elle étaient belle. Des nuages, indolents aux passions terrestres qui voguaient toujours du même sens, avec quelque chose de nostalgique qu'il trainaient dans leur sillage, ayant vue d'autres lieux, d'autres peines et tellement d'autres choses. Formes blanches et éthérées, en tout temps ils étaient agréables, car eux ne répondaient pas quand on leur parlaient, il ne se fichaient pas de vous. On ne pouvait parler seul, car le Seigneur écoutait de là haut, perché sur les nuages, chaque peine lui étaient transmise.

    Rien qu'à y penser, le Vatican avait l'envie de les revoir, ces nuages, ces choses intouchables, qui n'étaient ni d'or ni d'argent, sans être honneur ou peine. Il ne voyait aucun inconvénient dans cette journée qui puisse l'empêcher de passer quelques heures sur le toit. Deux semaine de retard dans quelque matière que ce soit, s'était-il rendu compte. Bah, tant pis, il payait peut être le prix fort pour ses erreurs mais il avait la désagréable impression que tout s'enchaînait en dépit du bon sens, il avait horreur de ça. Tout lui tombait dessus. Il n'avait plus envie de ce battre contre ce système qui faisait se payer les dettes entre amis et dans la paperasse administrative, c'étaient que trop d'ennemis à combattre. Autant se laisser porter par le courant indolent d'une innocence feinte, alors que l'on savait ce qui allait nous arriver. La Nation de Dieu ne voulait pas se débattre inutilement, il voulait voir arriver la fin dignement et accepter son sort. Il avait compris depuis toujours que la mort n'était pas la fin, non il y avait sûrement quelque chose après, peut être pour réparer les injustices de la terre. Alors il l'attendait et ne tenterait jamais d'en finir pour ne pas se faire refouler aux grandes portes d'or, devant Saint Pierre. Il pouvait bien faire ce qu'il voulait, ce n'étaient là qu'affaires scolaires, il repiquerait, tant pis. Ses parents, ils... non, il s'en foutait. Rome, il n'en avait que pour son frère. Et jamais le Vatican n'avait passé un jour sans un plan démoniaque pour lui mettre des bâton dans les roues. Jamais il n'avait eu de remontrances sévères pour toutes les fois où il avait visité l'antre du Directeur. Pour tous ses frais d'hosto, il avait de l'argent en poche alors il s'en foutait. Pour le moment il payait ses actes à tous les sens du terme, mais bientôt il aurait quelque vengeance, il espérait. Il se fichait bien du système scolaire, les maths, la philo, c'étaient affaires de révisions, et de choses aussi simples qu'un enfant le ferai. Seulement il fallait se mettre au niveau de plus faibles. Mais penser, élaborer, réfuter et se battre pour des choses pas toujours visibles. Contre démons et chimères. Chaque personne avait les siennes, le Vatican avait peut être volontairement abandonné une bataille mais pas les autres. Il y en avait tellement, d'autres...

    Il ne faisait pas tellement froid, enfin, il y avait des jours où il avait fait plus. Aller dehors ne relevait pas encore du suicide, c'était pourquoi le Vatican y allait de ce pas. La perspective de l'hiver le rendait malade, l'été était passé... beaucoup trop vite. Il regrettait ces longues heures d'ennui, ne rien faire, c'était juste, génial. Dormir en pleine journée pour échapper à la chaleur, regarder les allées et venus des gens au centre ville la nuit venue, être justement comme un nuage : regarde, se taire, peut être commenter. Non. Pas commenter. Y être totalement indifférent. La rentrée, la reprise d'un parti quelconque. L'hiver, chacun dans son coin. Jusqu'à la libération du printemps prochain, qui était si loin encore.... L'automne n'était pas très frais, peut être pouvait-il prier pour un dégel rapide, très rapide. Et Dieu seul savait combien il l'espérait. C'était ces choses de la vie qui lui rappelaient que trop penser à un truc, ça ruinait le cerveau. On finissait déprimé. Pensons au Templiers alors qu'on est seul ! Ces trucs bêtes... Ne jamais aussi rester seul, pourquoi, hein ? Le philosophes pensent à plusieurs, nan. Les discussions se font à plusieurs, justement. Pourquoi les faire seul, hein ? C'était, inutile. Totalement inutile et idiot, cela ne menait ni à quelque chose de concis, ni à rien du temps. On obtenait à la fin qu'un... brrr, un ver de terre, un magma de pensées informes que l'on peine à calibrer.

    C'est étonnant comment on pouvait se contredire, pensait-il à l'instant où il atteignait les escaliers qui débouchaient sur le toit.

    C'était peut être bien une bouffée de bonne humeur qui l'envahissait en ce moment même. Mais elle était rabattue par une violente tristesse. Bah, c'était la fin de l'été, il était terminé depuis longtemps ! Alors c'était le début de l'hiver, et la certitude d'un ennui encore plus mordant que le froid. De la neige, peut être qu'il en verrait. Elle ne tombait pas souvent en Italie, mais elle avait eu tendance à être annuelle ces dernières années. Ici c'était pareil ? Bon Dieu ce qu'il pouvait l'espérer. Des envies de gosse, qui ne ce souciait aucunement du besoin matériel. C'était là pour le plaisir des yeux, rien que quelques jours, pour se dire que l'hiver n'était pas si horrible que ça, il y avait toujours quelque chose de bien. Dans la mort il n'y avait peut être rien en fin de compte, c'était pour cela qu'il fallait être égoïste et profiter de la vie. Tourné ver Dieu les choses prenaient un sens légèrement différent, qu'il n'était besoin de raconter ici. C'est pas un roman de théologie déprimant, diraient d'autres. Toujours était-il que ces escaliers étaient longs, il y avait plusieurs étages à monter. C'est là que tout esprit sain pense "et un esprit génial inventa l'ascenseur". Mais bon, u esprit sain dans un corps saint, alors on se la boucle et on grimpe. L'air froid se faisait un peu plus présent, sans plus, c'était pas si étonnant, enfin quand même. Dans l'ensemble il ne faisait pas froid, juste que l'air était gelé. C'était ça, être au bord de la mer. Cependant, durant les quelques jours où il allait dans des villes comme Acre, Fabrizio pouvait se rappeler que le soleil remportait face au vent. Et le plus souvent il faisait aussi chaud que dans un four. Temps révolus. Il finit par déboucher sur le toit, presque aucun nuage. Durant un instant, il était revenu en été. Directement dans un passé ou, deux ans plus tôt presque, il finissait son année de 3ème. Sauf qu'il n'y avait aucun vent chaud, il était glacial. Mais la clarté était toute aussi belle. Le soleil avait beau être près ou éloigné il restait le même.

    La différence avec les autres jours était qu'il n'était as seul du tout, sur ce toit. Oh bien sûr il ne lui était pas alloué exclusivement, mais en général personne n'allait là. Tous étaient sûrement trop occupés avec leurs envies matérielles. Heureusement, parce que s'il était rendu à ne jamais pouvoir être seul, il en serait rendu à s'éclater consciencieusement la tête contre le mur le plus proche. Détaillant la personne en contre jour, il vit que c'était Chine. Peut être s'attendait-il à le voir ici, plus que d'autres en tous cas. Toujours tait-il que de la voir ici, ça ne l'étonnait pas tellement. Mais qu'es-ce qu'il venait y faire ? Il n'avait pas cours ou quelque chose comme ça ? Pour le savoir, la nation de Dieu resta silencieuse quelques instants de plus, attendant. Peut être que Chine n'allait rien faire en fait, mais non. Il se leva, et s'avança vers le rebord. Bein voyons. Encore un qui voulait en finir ? C'était un peu comme le pieu qui ramenait les pensées célestes vaticanes au sol. Si personne ne faisait des efforts, lui non plus n'en ferait pas, qu'il se disait désormais. Non, il ne fallait pas penser comme ça. Chine était quelqu'un qui pouvait dépenser sans compter, et bon nombre de fois Fabrizio avait pu voir ça. Il était en partie responsable du fait qu'il était dans cet était là, peut être... Il l'aiderait, ça c'était sûr. Un de plus, un de moins, mais qui comptait et qui mesurait, hein ? Personne.

    Silencieusement, au moins autant que possible, il se glissa derrière le chinois. Pouvait-il se balancer dans le vide au moindre bruit ? Bah ne l'espérons pas.

    "Je crois pas que l'enfer te convienne vraiment. Pour toi je verrai plus le paradis, enfin après tu fais ce que tu veux, tu choisit de la jouer dépressive, ok je t'en empêcherait pas. Mais attend toi à ce que je me balance aussi du toit pour essayer de te rattraper."

    Il avait dit ça comme ça, sur un air anodin, mais aussi ferme que possible. Il voulait avoir l'air calme, mais voir Chine comme ça, ça le dépassait un peu. Ok, il avait été comme ça pensant longtemps, mais là c'en était beaucoup trop. Y'en avait marre de cette nouvelle mode. Tout le monde déprimé ? Alors Vatican était à contre courant, si les autres étaient tous pareils il ne le serait pas. Tant qu'à faire qu'ils soient tous égoïstes aussi, il ne le serait pas.
Revenir en haut Aller en bas
 
La Chine est tombée [libre]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Fausses notes [Libre]
» Chine part en vacances....
» Le coup de con ... [ libre ]
» Esprit es-tu là ? [Libre]
» Hello Darkness My Old Friend (Libre)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
✯ Académie Hetalia ✯ :: Anciens Threads RP-
Sauter vers: