Fern Немезида [Russia]

C'était une journée assez nuageuse, pas un seul rayon de soleil perçait la couverture grisâtre qui recouvrait le ciel. C'était une température assez déprimante pour une journée de février, le mois de l'amour. Il faisait fraie, mais assez chaud pour se promener juste en uniforme à l'extérieur, pas besoin de manteau. Le vent était présent sans pour autant faire bouger les arbres sur son passage. Pour la saison d'hivers, c'était une température que Prussia aimait. Il ne faisait pas froid à s'en les geler, pas de soleil aveuglant, ni de pluie. Pas qu'il n'aimait pas la pluie ou le soleil, au contraire, il aimait pas mal toutes les températures qui se présentaient à lui, c'est seulement que pour une période hivernale, c'était celle-ci qu'il préférait.

Cela faisait que très peu de temps que le jeune albinos était sortie de l'hôpital, mais malgré sa commotion cérébrale qui lui a valu une semaine au lit, il se sentait plutôt bien. La blessure sur son épaule gauche n'avait pas tout à fait cicatrisé, on lui avait fortement conseillé "pas de travail brusque avec les bras gauche". Il n'en avait pas grand chose à faire des conseilles des médecins, pour lui c'était "plus tu te tiens loin du médecin mieux tu te portes". C'est pour ça qu'il avait toujours demandé aux autre de le soigner, ou il le faisait lui-même. En tout cas, sa blessure sur la tête n'avait été que superficielle, et il en était fier d'avoir une tête aussi dur.

Depuis un certain temps, il avait du mal à bien s'entendre avec certaines personnes: Scotland, il lui en voulait toujours pour lui avoir dit ses quatre vérités, dont certaines fausses celons le prussien; Autriche, pour lui avoir dit un vérité troublante que l'allemand ignorait; et Russia, bien sur, pour l'avoir massacré une nouvelle fois, mais disons qu'il n'a jamais vraiment apprécié Ivan Braginski. Ce russe au même regard doux et innocent que son sourire, dissimulait un vrai tyran cruel qui prenait un moyen plaisir à faire souffrir le monde, surtout Prussia. Du moins, c'était ce que l'albinos pensais de ce grand blond.

Pour le moment, du à la température, pas beaucoup de gens étaient à l'extérieur, voir personne. C'était idéal pour s'installer dans le gazon, s'étendre et se reposer. Gilbert ne voulait aucune distraction, pour le moment, il voulait faire le vide. Déjà qu'il avait aussi sur la conscience le jeune italien du sud qui voulait en finir avec la vie à cause d'un simple triangle amoureux avec Spain. Non! Il voulait s'éloigner pour un court moment de ses deux meilleurs amis et de tout le stress relié à la salle commune qui pullulait les amourettes et les querelles de jeunesses.

Comme de fait, Prussi se trouva un endroit qui était loin des chemins fréquentés la majorité du temps. Il ne pouvait pas dire que c'était à l'ombre à cause du manque de soleil, mais au moins il était sous un arbre qui le coupait d'une civilisation qu'il préférait oublié pour le moment. Étendu dans l'herbe verte, un peu jaunâtre à quelques endroit par manque de pluie, Prussia rejoignit ses mains derrière sa tête en accotoir et ferma les yeux, écoutant le vent faible passer dans les feuilles des arbres et faisait virevolter celles au sol. Pendant un instant, on aurait même cru que quelqu'un marchait dans celles qui foulaient la terre.

» Become one with mother Russia *J* Kolkolkol