La peinture dans toute sa splendeur [Pv France - ( Allemagne ? )]

La journée était très belle en effet. Le soleil était haut dans le ciel, les nuages étaient blanc et cotonneux, les petits oiseaux font cuicui et tiens un homme qui enlève ses vêtements. Dans l'Académie, plus précisément dans le coin des locaux de clubs, un beau blond était entrain de se déshabiller.

…

Un instant. Comment ça « se déshabiller » ? La raison est pourtant fort simple : question d'art mon ami. Au beau milieu du corridor, devant la porte qui menait au club d'art, Francis Bonnefoy était en train d'enlever son uniforme. France était très excité à l'idée de se faire immortaliser par son cher « petit frère » par cette très belle journée. Et quoi de mieux que d'être dans son plus simple appareil pour être mis en valeur dans toute la gloire qu'est la magnifique personne de Francis ? Après tout pourquoi cacher sa splendide personne avec des vêtements ? Le premier homme était nu et France croit dur comme fer que tous devrait se promener dans le plus simple appareil. Sauf peut-être Russie. Réprimant un frisson, Francis continua de retirer ses vêtements.

Une fois complètement nu, le blond ouvra la porte avec fracas et fit une entrée digne de ce nom dans la salle.

- Féliiiiiiiii !! France Nii-chan est là !!

Paradant un peu partout dans la salle, le français examina le podium où il devrait poser son royal séant le temps d’une peinture.

Les compliments. Comme France aimait recevoir des compliments. C'est ces compliments qui gonflaient toujours plus son égo déjà démesuré, qui le faisait aimer encore plus sa personne. Que quelqu'un le couvre de compliment était une des meilleures choses qui pouvaient lui arriver. France adorait Féli pour ça. Pas de commentaires méchants ou blessant, que la pure vérité. Pendant qu'il se faisait inspecter, France se dandina un peu dans la salle, se déhanchant avec grâce pour mettre en valeur son superbe postérieur.

France n'était pas particulièrement sportif, ni un grand bodybuilder. Cependant, deux parties de son corps étaient entretenues à la perfection. Ses abdos et ses fesses. Francis commençait sa série d'excercices très tôt le matin afin de s'assurer de toujours garder de belles fesses rondes et des abdos à en faire baver hommes et femmes. En général, cette routine suivait une méticuleuse séance de brossage de cheveux. Ensuite, France se faisait les ongles (coupé, limé et vernis transparent) et enfin il s'épilait les sourcils (Pas question d'avoir l'air d'Arthur !!) Et même s'il se levait à 6h de matin pour faire tout cela, il arrivait en retard à tout coup à son cours de 8h.

- Et si tu te mettais dans le fauteuil, là-bas ? Pour la pose, tu peux choisir, ça me feras une difficulté en plus !

Se tournant vers ladite chaise, Francis l'inspecta d'oeil critique. Après quelques secondes de réflexion un grand sourire s'afficha sur son visage. Oui, la chaise était acceptable. Son royal séant pouvait se poser dessus. DE plus le rouge ferait bien ressortir sa peau. Trottiant (de façon sexy bien sûr) vers le fauteuil, France entendit du fracas derrière lui, mais ne vit pas Féli tomber.

- Niaaaaaaaargh

Au cri de son cher petit frère, France se tourna et accouru à ses côtés.

- Oh non !! Tout va bien mon petit Féli ?

La nation s'inquiétat sincèrement pour son ami. L'européen se mit à l'inspecter, espérant que l'autre n'avait rien de casser.

Du froid.
Une sensation de froid envahissait tout son corps. Il sentait le doux contact de cette matière lisse contre lui. Evidement. Il était encore une fois sur étalé de tout son long par terre. Lui et le sol, c'était une très grande histoire d'amour. Vu sa maladresse légendaire, il pensait sérieusement à prendre une carte de fidélité à l'infirmerie, car il en était certainement le client le plus fidèle. Mais heureusement pour lui, aujourd'hui il ne devrait pas y passer, parce qu'il était comme qui dirait "bien tombé".

- Oh non !! Tout va bien mon petit Féli ?

C'est à cet instant qu'il reprit ses esprits et qu'il se souvint d'où il était. La salle du club d'art. Il devait peindre Francis aujourd'hui. C'était pour ça qu'ils étaient là tout les deux. Il se redressa lentement, et c'est à ce moment là qu'il vit le visage du blond. Il avait l'air très inquiet, et Feliciano ne comprenait pas vraiment pourquoi. Il était juste tombé, comme d'habitude. Le Français commençait à le regarder sous toutes les coutures pour voir si il ne s'était rien fait, et l'Italien lui posa gentiment sur l'épaule.

- T'en fais pas Nii-chan ... J'ai l'habitude. Les bleus et mois on est copains maintenant, regarde :

Il retroussa les manches de son t-shirt, et on pouvait voir un tas de bleus dessus. Puis il leva le bas de son T-shirt, montrant l'énorme bleu qui recouvrait une bonne partie de ses côtes.

- Je me suis fais tout ça l'autre jour, en tombant dans les escaliers ... J'avais pas vu que mon lacet était défait ... C'est bête hein ?

Le jeune homme commença à rigoler doucement. Parce que tout était drôle pour lui. Enfin presque. Il se releva sans trop de difficultés, et commença à ramasser ses affaires éparpillées sur le sol. Il regarda sa toile, avec un regard attendri, avant de commencer à faire quelques petits détails sans trop d'importance, le temps que France se place sur le fauteuil.

- Allez, il est temps de commencer !

Spoiler:

Le jeune homme s'était relevé, et avait placé toute ses affaires de sorte qu'il soit dans les rayons du soleil. Il aimait tellement cette sensation de chaleur sur sa peau, il trouvait ça tellement apaisant. Même si rien n'était plus apaisant que d'être serré dans les bras de quelqu'un. Il jeta un regard sur son modèle, et il fallait bien l'avouer, il était beau comme ça.
Il avait adopté une pose à laquelle il ne s'attendait pas vraiment, et il en était ravi.

- Bon, maintenant essaye de rester tranquille le temps que je fasse la peinture, ok ?

Feliciano lui adressa un grand sourire avant de commencer. Il prit délicatement le pinceau, et commença par faire les grandes lignes principales avec du blanc. Il s'appliquait à la tâche, et était dans un état de concentration très élevé, ce qui était plutôt rare chez lui. On ne le voyait qu'à deux occasions : Lorsqu'il peignait, où qu'il faisait de la cuisine. Très étonnant, n'est-ce pas ?
Il détaillait le blond de la tête aux pieds, essayant de faire de son mieux. Il tirait un peu la langue sur le côté, et presque rien n'aurait pû le déconcentrer en cet instant

Il avait fini de faire les grandes lignes, et décida de commencer par le corps de blond, comme ça s'il voulait bouger, il pourrait finir le décor sans qu'il ne soit plus en pose. Il prit délicatement sa palette, et commença à faire des mélanges de peinture, pour arriver à une jolie couleur chair. Du blanc, avec une nuance de brun. Une fois qu'il fut arrivé à ce qu'il voulait, il commença à peindre de façon grossière le buste et les jambes du Français. Il s'occuperait des détails en profondeur par après.

Une fois qu'il arriva au niveau de son visage, il commença à peindre de manière très consciencieuse. Il voulait donner une âme à cette toile, et il devait le faire par le visage, et le regard. Avec ces yeux d'un bleu le plus pur, Feli s'appliquait. Le regard était quelque chose de très important dans un portrait, et il le savait très bien. Le regard perdu dans le lointain, avec les reflets du soleil dans ses yeux. Un regard chaleureux, et froid à la fois. Il s'occupait à présent du jeu d'ombre et de lumière dans son visage. Avec quelques touches de noir par-ci par-là, du blanc pour la lumière vive se refletant sur son visage et ses cheveux, l'Italien était assez fier du travail qu'il avait déjà fournit jusqu'à présent.

Il se passa le bras sur le front, avant de prendre une gorgée d'eau dans sa bouteille, et jeta un regard au blond. Il devait sûrement être mort d'impatience pour voir le résultat. Il baissa la tête et souria.

- Nee, Nii-chan ... Si tu me promets de te remettre excatement comme tu étais maintenant, je veux bien que tu viennes voir ce que j'ai déjà fait.

Quoi de plus agréable que de laisser le soleil frapper sa peau pendant qu'une personne qui vous est chère vous immortalise en peinture ? Bon peut-être un bain de mousse, du champagne et du caviar, mais on fait avec les moyens du bord. Ne manquait plus que de la circulation sanguine dans sa jambe gauche et le Français aurait pu passer la journée là.

Bon peut-être pas, il aurait éventuellement envie de pisser. Et puis sa jambe tomberait si elle ne recevrait plus de sang en continue comme ça.

Au bout d'un moment qui sembla une éternité pour Francis, Féli lui permit enfin de bouger. Le blond se leva et sauta en bas du fauteuil pour s'approcher et voir. Seulement comme sa jambe était endormie depuis un bon moment, une vague de douleur fulgurante traversa le corps sexy de l'Européen et un cri des plus virils et masculin lui échappa (*tousse tousse*). Le blond finit par terre comme une chiffe molle.

Bravo.

La classe oui. En plu,s il s'était fait mal à la cheville. Un chapelet de juron résonna dans la salle. Putain ce n'était pas le moment de sa casser la gueule !! La fierté de Francis le força à se relever et de ravaler l'expression de douleur qui voulait faire surface et déformer ses traits si pure et magnifiques.

- Ça va, ça va....

Il boita jusqu'au portrait et l'examina d'un oeil critique.

- Ha mon petit Féli, tu es un maëstro du pinceau.

Spoiler: